Elodie & Nash présentent… : “Book a call! Better call Nash & Elo!”
Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de grandes idées, de culture et d'entrepreneurs.
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 Tictac du temps… la fin de Tik-Tok ?
⚡ X-AI ou le moratoire selon Musk
🦋 IA chez Amazon
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 7 conseils pour devenir un excellent manager
⛔ Stop the Bullshit !
🚀 Ma boite, mon histoire : Thomas Plessis
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🥂 Elobloom ou l’histoire d’une idée…
🗄️ Mon Petit Placement +100M€
🚗 Drive to Zero, la e-tuture !
⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE
Edito by Nash :
“911, what’s your emergency?”
En 2000 Elodie, mon épouse et associée, montait une hotline pour « les nuls en internet ». C’était vraiment une hotline 24/7. « 1000&1 Freelances », c’était le pompier du web, facile à comprendre. Facile à vendre.
Aujourd’hui, avec Light Me Up, nous sommes devenus « les pompiers de l’accélération ».
Je l’écrivais récemment dans un post poétique sur LinkedIn, le FaceBook des experts en tout : ceux qui font appel à Light Me Up aujourd’hui sont souvent passés d’abord par le marabout, le shaman et le rebouteux du village, avant de remettre le sort de leurs projets innovants entre nos mains !
Ce que l’on vend est difficile à vendre.
Avant de dire, trop facilement, que le marché (et donc nos prospects !) n’y comprend rien, que le monde est peuplé de gens à la vue courte, que nous sommes d’éternels incompris, laisse-moi te dire que si nous avons du mal à vendre, c’est avant tout notre faute.
Sans doute est-il difficile, aujourd’hui, de faire comprendre qu’une méthode seule peut faire gagner (beaucoup) de temps et (beaucoup) d’argent ! Pourtant, le momentum est bon, les éléments exogènes plaident en notre faveur, et tout le monde court après le bas de ligne le plus avantageux !
Peut-être est-il encore plus périlleux d’expliquer en quoi nous sommes les bonnes personnes pour délivrer cette méthode avec une maestria de chef d’orchestre !?
Nous accélérons tes projets.
C’est ce que nous faisons. Par exemple, nous venons de terminer un projet de lancement de produit industriel pour un client du Sud de la France, et c’est un gain de temps de plusieurs mois que nous lui avons permis d’obtenir.
Plusieurs mois, en « mode projet », ça fait beaucoup d’argent !
Alors comme ce que nous vendons semble si difficile à expliquer, je te propose de prendre ton téléphone, ton email, et ton courage d’une main, tes projets de l’autre, et de nous contacter pour que l’on voit ensemble comment te faire reluire auprès de ton boss ou de tes employés !
Ca aussi on fait : tu gagnes du temps, de l’argent, alors on t’aime dans ta boite !
Normal !
Bref.
Si je sors aujourd’hui de ma maladive réserve et de cette timidité flegmatique tout anglosaxonne, c’est parce qu’il m’est arrivé, depuis les 15 jours que l’on ne s’est parlé, un truc que je qualifierais d’épiphanie ! Si si !
J’ai écouté BFM Business.
J’ai notamment entendu un gars, dans Tech&Co, émission sur les startups et l’innovation, respectable spécialiste du cloud chez Microsoft, parler sans aucune retenue ni aucune gêne d’un sujet qui s’annonçait passionnant : « film et science » comment le 7ème art nous renvoie notre monde actuel.
Sur le papier, c’était séduisant ! Je me suis dit « enfin un pont entre l’entreprise et la culture », et j’osais espérer un niveau élevé tant d’un point de vue technique que de pédagogie cinématographique…
Or, j’ai écouté, effaré, un ignare parler de cinéma comme je parlerais de taux directeurs à ma crémière, sorte de bouffe pour chat sortie tout droit d’une question posée à ChatGPT, pour nous expliquer que l’IA c’est « hou-lala, parce que souviens-toi de Blade Runner »….
Cata : zéro valeur. N’importe quel couillon armé de google aurait pu parvenir au même résultat.
Je me suis dit : « alors voilà, c’est donc fini : on peut dire à peu près tout et n’importe quoi aujourd’hui, pour peu qu’on soit le premier à le dire ! ».
Je m’efforce de créer de la valeur sur tous les contenus qu’on te propose (notamment sur YouTube) avec des supports qui parfois sont vus par 4 personnes, alors que ce triste sire que l’on ne devrait consulter que pour parler de Cloud, vient sur BFM Business, sorte de temple des affaires à la télé, nous servir une bouilli niveau CM1 en prétendant nous sortir d’un Erèbe culturel dans lequel nous nous trouverions ???
Je suis sympa alors je me dis que tout ça n’était dû qu’à la tentation de la culture et que finalement, le bougre devait penser bien faire et avait simplement échoué, bourré de bonnes intentions, confondant banale médiocrité et élévation de l’esprit !
Ca peut arriver !
Une fois.
C’est alors que j’entendis plus tard, le « pitch ta startup à Fred », la fin de l’émission-copinage commise par Babar-Car, l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’autostoppeur, toujours sur BFM Business.
Même constat : en 90 secondes, un pauvre invité tentait de pitcher devant deux zozos qui ne lui donnaient comme feedback qu’un ensemble de banalités drapé dans un focus « produit » digne de l’expertise des enfants de la télé, ne touchant en rien au fond du discours, en poussant la prétention jusqu’à donner des conseils de formes pour discuter la bonne place de la virgule du deuxième paragraphe…
Pour avoir lu les bouquins de Mazzella je sais qu’il a autre chose à nous livrer.
Alors je me pose la question : est-ce le rôle de composition du journaliste qui l’a ainsi tiré vers le bas ou bien est-ce le besoin de faire de l’audience pour une chaîne qui ressemble de plus en plus à son ainée, BFM, qui a tué le fond et la « valeur » apportés aux téléspectateurs ?
C’est en voyant donc les anonymes comme les figures publiques balancer du vide sur les media spécialisés, sans aucune honte, que je me suis dit qu’on gagnerait nous, à parler un peu plus de ce que l’on crée, de ce que l’on apporte, de ce que l’on fait bien !
De toute la valeur que l’on t’apporte, à toi !
Alors si tu as un sujet que tu souhaites faire avancer, un produit à lancer, une organisation à transformer, une transition à mener rapidement…. Contacte-nous !
Et si tu veux écouter de vrais experts sur BFM Business, c’est chez Nicolas Doze le matin à 9h… et ça s’appelle « les experts »… au cas où…
D’ici-là, méfie-toi des intelligences artificielles, prends soin du rock n’roll, et garde toi du mal !
« Whisper of the Valley »
Tik tok, tik, tok… the end of time…
L'Assemblée législative du Montana vote l'interdiction de Tik-Tok !
Vendredi par 54 voix contre 43, la chambre des représentants a voté en faveur d'un projet de loi qui interdirait à TikTok d'opérer dans l'État, la renvoyant au gouverneur républicain Greg Gianforte, qui n'a pas dit s'il la promulguerait, selon l'Associated Press.
Le projet de loi S.B. 419 exigerait que les stores Google et Apple interdisent aux utilisateurs basés dans le Montana de télécharger l'application. Les entités qui enfreindraient cette restriction s'exposeraient à des amendes d'au moins 10 000 dollars pour chaque infraction. Les sanctions ne s'appliqueraient pas aux utilisateurs de Tik-Tok.
Cette législation, si elle est approuvée, serait la première de ce type adoptée par un État.
Des dizaines d'États empêchent déjà leurs fonctionnaires de télécharger l'application, car ils craignent que ByteDance, le propriétaire chinois de Tik-Tok, ne présente un risque pour la sécurité et la vie privée des Américains. Les dirigeants de ByteDance et de Tik-Tok ont démenti ces allégations et affirment qu'une initiative appelée « Project Texas », menée en partenariat avec Oracle et destinée à sécuriser aux USA les données des utilisateurs américains, devrait résoudre tous les problèmes.
Des législateurs des deux bords ont cependant déclaré que les mesures n'allaient pas assez loin, et l'administration Biden a exigé que ByteDance vende Tik-Tok tout en laissant entendre qu'elle pourrait l’interdire.
Le projet de loi du Montana, s'il est adopté, pourrait également servir de test juridique pour les lois proposées par les législateurs fédéraux. En 2020, ByteDance a poursuivi l'administration Trump pour sa tentative de forcer la vente de Tik-Tok.
La soft-war du soft-power n’a pas fini de nous proposer des rebondissements ! et en Europe, où en est-on avec le « grand méchant chinois » ?
X-AI ou l’interprétation du moratoire sur l’IA selon Elon !
C’est donc dans le Nevada que la formule AI d’Elon Musk voit le jour ! A peine 3 semaines après avoir co-signé la demande de moratoire sur l’IA, Elon nous prouve encore toute la palette de son humour !
Après avoir déclaré vouloir faire de Twitter la plus grande fintech du monde, le voilà pris en flagrant déli de « ne pas » faire d’IA.
Blague à part, X-AI, concurrent direct d’OpenAI, était dans les tiroirs du milliardaire depuis quelques temps déjà. Disons que le timing est encore un bon coup de pub à peu de frais !
Depuis quelques jours, on entend dire que Musk débauche des ingénieurs AI de chez Google, que Twitter va abriter un énorme projet d’IA, vu que Musk vient de faire l’acquisition de 10000 GPU (cartes graphiques) qui servent sur de très grands models d’IA ! (pour info, Nvidia donne le coût de ce type de GPU à 10 000 dollars pièce !)
Le modèle d’IA pour Twitter impliquerait un Large Language Model (LLM) destiné à créer de façon autonome des configurations de conversations complexes. Et comme Twitter a à disposition toute la data nécessaire à entrainer un modèle de ce type, et surtout, vu que l’accès à cette base de twitter a été coupée à OpenAI en décembre à la demande de Musk, on ne se demande pas qui Musk tient en joug !
Avec X-AI, c’est OpenAI qu’il a pour cible ! Ironique quand on se souvient que c’est lui qui avait versé initialement 100 millions de dollars aux débuts d’OpenAI, maintenant à la botte de Microsoft !
Après avoir rebaptisé Twitter X-corp, destiné à devenir une « everything app », voici donc X-AI, née le 9 mars, dans le Nevada, donc, dont Elon Musk est le seul propriétaire et directeur. Pour l’instant les deux sociétés sont séparées, comme toutes celles de Musk, mais il est clair que Twitter sera le terrain d’entrainement de l’IA de X-Ai.
Difficile de savoir ce que pense le milliardaire de l’IA puisqu’il en pointait encore les dangers il y a 3 semaines, tout en poussant ses pions sur le marché prometteur de celle-ci ces derniers jours !
Comme l’excentrique sud-africain n’en est pas à sa première incohérence, tentons néanmoins de suivre cette histoire de près !!
Amazon, réponse du loup à la bergère !
Jeudi dernier, Amazon a lancé une nouvelle série de technologies d'IA, notamment des modèles de langage de grande taille (LLM) appelés Titan et un service de cloud computing appelé Bedrock, rapporte Reuters. Cette initiative intervient alors que les concurrents Microsoft et Google intègrent des chatbots d'IA dans leurs moteurs de recherche et leurs opérations de ‘cloud computing’.
Récemment, les LLM tels que le GPT-4 d'OpenAI et son cousin ChatGPT adaptés aux instructions sont devenus l'un des sujets les plus brûlants de la tech, inspirant d'importants investissements dans les laboratoires d'IA et secouant les opérations commerciales des principaux acteurs.
Les LLM, souvent regroupés avec des technologies similaires sous le terme générique d'"IA générative", peuvent prendre n'importe quel type d'entrées écrites et les transformer, les traduire ou les interpréter de différentes manières.
En réponse, la division "cloud computing" d'Amazon, Amazon Web Services (AWS), a conçu ses nouvelles technologies d'IA pour aider les entreprises à développer leurs propres chatbots et services de génération d'images (tels que DALL-E d'OpenAI).
À l'instar de la plateforme Azure de Microsoft qui alimente les modèles cloud, d'OpenAI, Amazon s'apprête à récolter des bénéfices financiers de son lancement dans l’IA, en louant la puissance de calcul nécessaire à ses clients à la réalisation de leur propre marque d'IA générative.
A quand l’IA de CocaCola ou bien encore celle de FranceTravaille !?? Keep in touch, l’ami !
« Food for Thought »
Manager augmenté ?
Durant les quelques newsletters en cours (c’est la 3ème), je vais lister les 35 questions qu’un manager doit se poser régulièrement afin d’impacter positivement son travail…
Cette semaine, on poursuit avec des questions sur la mesure de la performance du manager ! (il y en a 7 aujourd’hui !)
1- L'équipe connaît-elle la stratégie (et pas seulement les tactiques) ?
Daphra Holder, chef de produit chez Meta, suggère la question suivante : « pourrais-je demander à n'importe quel membre de l'équipe quelle est la stratégie et m'attendre à obtenir une réponse correcte ? » Et pour éviter de rester bloqué en mode tactique : « est-ce que je donne à l'équipe suffisamment d'oxygène pour qu'elle ait une vision d'ensemble, et pas seulement pour qu'elle exécute ? »
Wes Kao, cofondateur de Maven, reconnaît que la ‘réflexion stratégique’ est une compétence essentielle à encourager au sein de l'équipe, et pas seulement pour les managers.
« Mon style de gestion s'articule autour de ce que j'appelle la ‘réflexion rigoureuse’, qui consiste à prendre des décisions de manière systématique. La plupart des personnes talentueuses accèdent à des postes de direction parce qu'elles sont excellentes en matière de stratégie et d'exécution. Mais pour réussir en tant que manager, vous ne pouvez pas vous contenter de tout faire vous-même. »
(définition de la réflexion rigoureuse : elle consiste à poser des questions critiques sur les tactiques et à prendre des décisions de manière systématique. Par exemple, supposons que tu diriges 5 à 6 subordonnés directs. Dans une culture où l'on attend une réflexion rigoureuse, l'idée est la suivante : toutes les idées sont permises, mais chaque membre de l'équipe doit être prêt à prendre des décisions, à plaider en faveur de son idée et à la défendre. Tu dois être prêt à expliquer les avantages, les inconvénients, les points de données ancrés dans la réalité et la manière dont elle fonctionne compte tenu des atouts et des contraintes.)
Un bon manager doit apprendre à son équipe à penser stratégiquement. S’il se contente d'accepter ou de rejeter ses idées, son équipe n'apprendra jamais à améliorer son jugement.
« Une ‘réflexion rigoureuse’ fait passer la dynamique de décision unilatérale à une décision construite à plusieurs, où toutes les idées sont permises. Cela encourage les collaborateurs directs à prendre en compte toutes les variables que le manager considère habituellement, y compris les effets de second ordre, ce à quoi ressemble le succès, et bien d'autres choses encore. Dans le cadre d'une réflexion rigoureuse, les subordonnés directs deviennent, par la pratique, des penseurs plus affûtés, tandis que les managers obtiennent des résultats plus solides », explique M. Kao.
2- Certains membres de l'équipe se contentent-ils d'effectuer un travail sans contexte ?
« Si vous ne savez pas pourquoi vous effectuez ces tâches, vous ne serez pas aussi motivé et enthousiaste. Je veux m'assurer que mon équipe sait et croit que chaque chose qu'elle fait génère de la valeur pour l'entreprise », déclare Jenna Klebanoff.
« Je fais donc de mon mieux pour les inviter aux réunions lorsque c'est possible, et lorsque ce n'est pas possible, je leur explique pourquoi nous faisons cela et comment cela soutient les objectifs de l'entreprise. Cela les met également en position de contester tout projet qui n'est pas conforme aux objectifs de l'entreprise, ce qui renforce l'autonomie de l'employé. »
Anita Hossain Choudhry aime poser la question de la manière suivante : « qu'est-ce que je ne dis pas et qui devrait être dit ? »
« Parfois, en tant que managers, nous nous enfermons dans notre tête et ne partageons pas les défis auxquels nous sommes confrontés et ce que nous pensons vraiment. Cette question me permet de mieux comprendre le contexte qui pourrait manquer à l'équipe et de réfléchir à ce qui m'empêche de dormir et à la manière dont je pourrais amener l'équipe à m'aider à trouver des solutions », explique-t-elle.
3- À quoi puis-je encore dire « non » ?
« J'ai appris ce qu'est le JOMO (Joy of missing out) et j'essaie de m'entraîner à dire ‘non’ à plus de choses afin d'être plus présente pour mon équipe et mon travail. C'est difficile à mettre en pratique, c'est pourquoi je me demande régulièrement ce que je peux refuser ou enlever de ma to do », explique Tomika Anderson, directrice chez Riviera Partners.
Si tu as du mal à trouver ton propre ‘JOMO’, pense à cette réflexion de Laura Rubin, fondatrice de Nurture : « quelles sont les vraies priorités par rapport aux choses agréables à faire ? » Ou encore cette question de Padmini Pyapali : « y a-t-il des tâches sur lesquelles nous travaillons qui ne valent pas le ‘coût’ ? »
4- Mon équipe pourrait-elle fonctionner sans moi ?
« C'est, d'une certaine manière, la pilule la plus difficile à avaler pour un manager, mais c'est une pilule importante. Si vous dirigez une équipe saine, elle doit être capable de fonctionner sans vous. Comme l'a dit le fondateur de Patagonia : les gens savent que si l'entrepôt brûle, ça ne sert à rien de m’appeler. Que pourrais-je y faire ? Vous savez ce qu'il faut faire par vous-mêmes ! », explique Brie Wolfson.
Colleen McCreary, de Credit Karma, suggère de poser la question suivante : « qui est prêt à me remplacer ? »
« Je réfléchis constamment à qui est prêt à me remplacer et où se trouvent les lacunes. Ce n'est pas parce que j'ai l'intention de partir, mais cela m'oblige à réfléchir en profondeur aux points forts que j'essaie de développer, à la manière de coacher de meilleures relations de boulot, ou aux personnes qui ont besoin d'une nouvelle exposition et de nouvelles opportunités », dit-elle.
5- Quelle est la chose qui me préoccupe et que je peux déléguer à mon équipe ?
« J'ai l'habitude d'essayer de tout faire au lieu de déléguer. Je me justifie en me disant que c'est plus rapide si je le fais, ou que je ne veux pas alourdir le travail de mon équipe. En réalité, déléguer permet à l'équipe de s'épanouir et me libère pour me concentrer sur les tâches à fort impact que je suis la seule à pouvoir assumer », explique Shivani Berry.
« Je dois constamment me le rappeler : Lorsque je ne délègue pas, je prive mon équipe d'une occasion de se développer. »
S'il y a quelque chose dans ta to do qui est systématiquement repoussé et dépriorisé, c'est une incitation à envisager de laisser quelqu'un d'autre dans ton équipe s'en occuper.
Massella Dukuly, directrice de Team Enablement chez LifeLabs Learning, ajoute ceci : « ai-je demandé de l'aide récemment ? »
« Il peut être très facile de se jeter sur chaque tâche - simplement parce que nous savons que nous pouvons le faire et aussi parce que nous pensons que si nous le faisons, nous le ferons plus vite. Il s'agit là d'une erreur de leadership courante. En réalité, il vaut mieux consacrer son temps et son énergie à des tâches spécifiques et à la réflexion stratégique. Le manque de délégation et l'incapacité à comprendre où vous apportez le plus de valeur ajoutée peuvent faire dérailler des opportunités de croissance significatives pour votre équipe, provoquer un épuisement et un stress inutiles et, en fin de compte, avoir un impact sur la capacité de votre entreprise à évoluer », explique M. Dukuly.
6- À quand remonte la dernière fois que j'ai demandé du feedback ?
Sara Rosso, directrice du marketing produit chez HubSpot, suggère de se poser cette question pour maintenir la communication ouverte entre toi et ton équipe.
Il y a beaucoup de conseils sur la façon de donner habilement du feedback aux autres, mais pas tellement sur la façon d'en réclamer sur nous-mêmes. (Si tu constates que tu ne reçois pas un flux régulier de feedback, lis le guide de Shivani Berry qui offre des conseils pratiques pour devenir un ‘aimant à feedback’).
Brett Wienke, vice-président du développement des ventes mondiales chez Lattice, aime présenter les choses de la manière suivante : « est-ce que je sais quelles sont les lacunes que je perçois ? »
« Il est essentiel de comprendre non seulement ce que vous avez vous-même identifié comme étant des compétences manquantes, mais aussi ce que vos subordonnés, vos partenaires et votre équipe de direction considèrent comme étant vos lacunes. Une bonne connaissance des lacunes perçues permet d'engager des dialogues positifs et constructifs et de faire avancer les travaux visant à combler ces lacunes », ajoute-t-il.
7- Combien de fois ai-je posé des questions au lieu de donner des réponses cette semaine ?
« En tant que managers, nous avons souvent tendance à résoudre les problèmes de nos collaborateurs directs plutôt que de les aider à trouver leur propre solution. Malheureusement, ce n'est pas toujours la meilleure solution, car nous ne disposons pas toujours de l'ensemble du contexte ou de l'expertise d'une situation et nous risquons également de créer une dépendance à l'égard des réponses. C'est pourquoi il est important de faire un examen de conscience et d'évaluer dans quelle mesure nous étions en mode "réparation" au lieu d'écouter avec empathie et de poser des questions ouvertes et honnêtes », explique Anita Hossain Choudhry.
Repense à ton dernier entretien en tête à tête. Dans quelle mesure as-tu parlé et dans quelle mesure ton interlocuteur a-t-il parlé ?
Bon, si avec ces 7 questions à se poser sur toi-même, tu ne deviens pas meilleur cette semaine, je ne sais pas quoi faire !
La semaine prochaine, toujours grâce aux conseils de First Round Review, je parlerai de « comment prendre de bonnes décisions » ! Si, si ! Et ce n’est pas du développement personnel !
Stop the BULLSHIT !
Pour rappel, un mercredi sur deux, tu retrouves Pierre Gaubil qui est notre invité pour conseiller, débriefer et renforcer le pitch d’un fondateur de startup ou simplement pour parler d’une phase clef de la vie des startups ! C’est avec toi, grâce à tes questions, et c’est à midi et demi, pour t’aider à apprécier votre Pokebowl.
On t’attend et pour encore plus de plaisir, n’hésite pas à nous retrouver sur notre page YouTube !
Ma boite, Mon histoire : Thomas Plessis
Cette semaine, tu as rendez-vous avec Thomas Plessis, entrepreneur à répétition et précurseur du media le plus en vogue du moment : quand Thomas s’intéresse aux Podcasts en 2003, il y a peut-être 4 ou 5 Français qui savent de quoi il parle…
Toute sa vie, Thomas s’est trouvé à la croisée des chemins entre entrepreneuriat et media, production et conseil.
C’est ce parcours atypique et riche que tu peux écouter et voir sur notre chaîne YouTube cette semaine !
« Friends and Network »
Elobloom, le swipe & scroll de la formation !
C’est le nouveau projet de l’ancien CTO chez Panopli, Mathieu Kudla. Jeune homme à la vision claire, à l’esprit scientifique et à l’envie communicative ! J’ai rencontré Mathieu en le démarchant pour Light Me Up.
Si je n’ai pas (encore ?) gagné de client, j’ai déjà découvert une pépite !
Le rôle de Mathieu, chez Panopli, c’était (entre autres) d’accompagner toutes les équipes dans la connaissance du produit : Qu’est-ce qu’on vend ? À qui ? Que peuvent-ils faire avec ? etc.
Et pour transmettre cette connaissance, Mathieu faisait des présentations assez longues, avec un "beau" deck à l’appui. Peu de questions posées en fin de session, plutôt des regards et des estomacs vides 😴.
Très vite pourtant, et ça, Mathieu l’a éprouvé à chaque fois, parfois même dès le lendemain (et pendant des semaines si ce n’est plus) les questions arrivaient sur son Slack.
Généralement, ces questions portaient directement sur ce qui s’était dit la veille, ou des informations disponibles par ailleurs.
Clairement le temps précieux était un peu perdu à faire des présentations descendantes et l’objectif de transmission n’était pas atteint ! Mathieu perdait un temps fou à préparer des supports, et les équipes, peu amène à bouffer du contenu « descendant », perdaient du temps à revenir en arrière et poser des questions dont les réponses avaient déjà été données !
Comment mieux transmettre, comment rendre ces échanges et ces moments efficaces ? Comment se passer de ces moments ? Mathieu se creuse les méninges et met en route « le petit vélo » comme il le dit lui-même !
À partir de l’embryon de base de connaissance dont il disposait sur Notion, Mathieu a commencé à créer des parcours d’onboarding.
Rapidement il se heurte aux limites de l’outil (en tout cas pour cet usage - sinon Notion c’est le top du top et nous en sommes tous ultra-fan).
Et pourtant, pour Mathieu, aucun outil sur le marché ne propose le triptyque primordial à ses yeux : rapidité, praticité et attractivité !
Son « EUREKA » Mathieu l’a eu en scrollant Instagram ! Si, si ! Instagram a eu au moins UN effet bnénéfique depuis sa création, et c’est celui-ci !
La « Story », c’est le format idéal pour graver la bonne information, efficacement, dans notre cerveau ultra rapidement selon Mathieu. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant qu’on le retrouve maintenant partout (réseaux sociaux, applis, même sur des sites, paramétrés en mobile first !).
Pour Mathieu, le parallèle est évident avec cette quête d’optimisation que l’on cherche en entreprise, ou en formation : donner aux équipes la quantité minimum d’information qui leur mettra le pied à l’étrier et les rendra autonome devient alors son cheval de bataille !
Elobloom doit donc proposer un juste dosage d’infos dont les collaborateurs ont besoin, sans les noyer, dans un format qui ne les fait pas fuir, lever les yeux au ciel ou remettre ça à plus tard. Et ce format était donc sous ses yeux.
Les « storys » d’Elobloom sont donc aujourd’hui au service de l’apprentissage, des onboarding, des mises à niveaux des collaborateurs sur les docs, et finalement, c’est l’outil qui permet à toute connaissance d’être transmise dans les meilleures conditions.
Mais alors finalement, Elobloom, c’est quoi ?
Elobloom permet de créer, diffuser et monitorer des microformations dans un format innovant et ultra-simple d'utilisation. C'est la solution digitale qui rend agile ta communication interne !
Tes collaborateurs sont tes atouts les plus précieux : aide-les à monter en compétences : rapidement et efficacement grâce à cette solution de micro-learning.
Elobloom repense aussi l’usage du digital afin de rendre la formation professionnelle accessible à tous et réellement utile à ta boite en mettant à disposition des outils de diffusion de l’information sur mobile via une nouvelle plateforme de ‘digital learning’.
Avec Elobloom, tu peux construire ton plan de formation, le déployer en quelques clics et monitorer facilement sa portée, depuis une interface personnalisée.
Voilà, là, tu sais tout !
Mon Petit Placement à 100 millions !
Alors j’ai commis un état des lieux de la tech à Lyon il y a 2 semaines, et horreur, je n’ai pas évoqué, alors que je les citais, le fait que Mon Petit Placement avec pété la barre des 100 millions d’euros d’encours !!!
La jeune pousse lyonnaise avait pourtant annoncé le 29 mars avoir dépassé les 100 millions d’euros d’encours conseillés. Et ça m’avait échappé ! Je me rattrape là, donc !
Lancé en 2020, le distributeur en ligne de contrats d’assurance-vie compte désormais 150.000 utilisateurs.
Pour les deux années à venir, l’entreprise compte quadrupler ses encours, et gagner 50.000 nouveaux clients.
Elle devrait également s’attacher les services de 30 nouveaux collaborateurs, pour porter le nombre d’employés à 80. Elle souhaite également collaborer tant avec des fintechs françaises reconnues que de grandes institutions financières (banques, assurances…).
Voilà pour l’update et mea culpa, MPP pour cet oubli !
Drive to Zero, les bornes de recharge avant tout !
J’avais la chance, il y a une dizaine de jours d’être invité au Drive to Zero par nos amis de Mobivia / Via-ID et j’avoue que si le salon m’a mis le doute, vue sa taille (tout petit, dans ce pourtant grand espace du Grand Palais Ephémère !), j’y ai pourtant vu les gens que je souhaitais rencontrer : les fabricants français de bornes de recharges ultra rapides.
Oui, parce que ce que tu ne sais pas, toi qui me lis, c’est que j’ai aussi une activité de développement à la façon d’un startup studio, pour les tech vertes notamment dans la mobilité !
Et j’ai donc eu la chance de rencontrer de futurs partenaires potentiels.
Tout d’abord DrivEco qui travaille depuis plus de 10 ans à la décarbonation des mobilités en assemblant en France des bornes qu’elle déploie et exploite par la suite !
La maîtrise technique totale des techs utilisées chez DrivEco m’autorise à penser qu’un jour je pourrai leur vendre mes connecteurs à induction, mes transformateurs très haute puissance, et leur promettre l’eldorado du 350kw/h au moindre coût ? Qui sait ?
Puis mon chemin m’a emmené auprès d’une pépite française auréolée d’un « innovation award » au CES 2022 de Las Vegas. Là, tout est made in France. Moins de chance pour moi de fourguer ma cam. Mais toute la strat de go to market sur les flottes de gros véhicules correspond tout à fait à ce que j’avais en tête avec l’équipe chez nous, pour lancer nos produits sur le marché !
Dommage, ChargePoly me semblait un bon partenaire.
Dans un cas comme dans l’autre, les puissances sont obtenues en empilant des racks de faible puissance (50 ou 75kw), alors que moi, je fabrique du 350 d’un bloc, plus résistant, plus durable, imprimable, facilement réparable, sans perte (99% presque de rendement !) qui permettrait des économies à tous ces acteurs du secteur.
Laisse-nous le temps de finir les dernières étapes en labo (nous sommes TRL6 !) et l’on débarque ! On sera même prêt pour de la recharge haute puissance par induction pour des drones, tu sais !?
J’aime la science-fiction et c’est pour ça qu’on aide les entrepreneurs et l’innovation : un kif à la K. Dick, tu sais !!!
« Tendances de la semaine »
Un livre : Anne-Sophie Girard ! On l’aime ! Elle nous avait gâté avec sa sœur Marie-Aldine, avec leur « la femme parfaite est une connasse ! » il y a une dizaine d’années… la voilà qui revient avec « un esprit bof dans un corps pas ouf – un livre de développement personnel pour ceux qui n’en peuvent plus du développement personnel ! » Rien que le titre et la promesse mettent l’eau à la bouche !
Voici ce qu’en dit la Fnac : « …un livre de développement personnel qui nous invite à être moins exigeants et à nous libérer de ces injonctions au bonheur qui nous pourrissent la vie. Portée par une lucidité désarmante, Anne-Sophie Girard nous offre ici un guide à contre-courant qui va radicalement changer notre vision des choses et de nous-mêmes. »
Besoin de rire ? Envie de se sentir bien ? Allez, on achète !
Un son : Sarah McCoy sort un nouvel album ! ‘High Priestess’ est le nouvel opus de cette figure montante de la scène soul contemporaine ! Phénoménale chanteuse, son intensité vocale ne laisse personne de marbre ! Elle enflamme le blues, au piano comme au chant, créant un tumulte d’émotions que je t’invite à découvrir ici !
Un autre truc : Edouard Baer revient en mai avec son bordel poétique, son remis du Grand Mezze, son très actuel Journal de Paris. C’est tout bonnement jubilatoire, à tous les sens du terme : « unique ». Chaque représentation étant égale à la précédente en délire sans pour autant partager grand-chose avec elle ! Cette invention, sorte de collégiale féérie, à mi-chemin entre improvisation et minutie de la mise en scène, nous entraîne en terrain de joie, de rire et de culture !
Car s’il est de mise de savourer tout cela en riant, c’est tout un paysage culturel que déroule devant nos yeux un maître de cérémonie aussi espiègle qu’un enfant, qu’il a toujours été ! Un régal ! Du 9 mai au 12 juin, réservez vite par ici !