Elodie & Nash présentent… : “Ce qui est gratuit n’a pas de valeur !!”
Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de grandes idées, de culture et d'entrepreneurs.
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 Instatter vs Twittagram ?
⚡ Bing vs Google chez Samsung
🦋 Nerd addict !
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 5 conseils pour devenir un manager conscient
⛔ Stop the Bullshit !
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🥂 Cocori-Cocolis !
🗄️ Stirrup
⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE
Edito by Nash :
Le 15 mai au soir et dans les 24 heures qui ont suivi, toi et tes potes avez été plus de 20 000 à visionner notre lancement des Pitch Masters 2023.
C’est beaucoup.
Notre objectif maintenant, c’est que tu intègres, avec tes associés, une giga-promo de startups early-stages pour muscler ton business, accélérer ta stratégie et augmenter tes chances de lever de l’argent, en commençant avec nous, puisqu’il y a toujours une dotation de 200 000 euros au bout du programme ! Et une expédition « mindset reset » dans la Silicon Valley pour les deux meilleurs d’entre tous !
Alors on compte sur toi pour parler de tout ça puisque le programme démarre le 1er juin et court jusqu’en novembre !
Le lien est ici : PITCH MASTERS 2023 !
Originalité, le prix (850 Euros HT) a été fixé par les spectateurs du live, par l’intelligence collective. Si ça n’avait tenu qu’à moi, j’aurais mis plus !
Blague à part, la qualité des intervenants, les quick wins délivrés, le programme dans sa durée, les masterclasses, le programme d’accélération pour les finalistes, etc, sans parler de la dotation, tout cela vaut bien plus que 850 euros, mais c’est bien ainsi, car il faut en finir avec le « tout gratuit » dans lequel baignent les entrepreneurs dans notre pays !
Je me retrouve parfois à être le seul intervenant « payé » dans un incubateur ou un accélérateur. Pourquoi ? Parce que les autres sont là pour faire leur marché : une petite intervention gratuite qui raconte peu de choses, histoire de montrer sa gueule et distribuer quelques cartes de visites… et ça, c’est pour les meilleurs, parce qu’il y en a d’autres, qui sont là, parce qu’ils n’ont pas d’autre chose à faire…
On a donc un paquet de structures d’accueil gratuit des startups qui fourguent du « publi-intervenant », équivalent humain de l’échantillon de parfum de ton dernier numéro de Marie-Claire ou du chômeur de longue durée en reconversion.
Alors je te vois venir : « oui, tu fais encore du French Bashing, tout ça, c’est mal, etc… »
Je fais un constat. Mais j’en ai un autre pour toi : les choses changent et bougent un peu, voire de plus en plus, dans notre pays… mais ça prend un temps fou !
De même que nous avons encore (et pour quelques temps !) les pire BA du monde dans notre pays, nous y avons aussi toujours les plus piégeuses bonnes idées servies par un morceau de politique, un bout de financement public et une once d’opportunisme du secteur privé…
Pour les pires BA, je ne parle pas des nouvelles mafias qui débarquent et qui heureusement, aguerries par des belles réussites en tant qu’entrepreneurs tech en France et ailleurs, apportent un vent de fraîcheur à nos clubs des cheveux blancs traditionnels… Mais il faut convenir qu’ils sont à Paris quand ils ne sont pas carrément à l’étranger.
Donc l’entrepreneur Poitevin a toujours pour l’instant, pour premier interlocuteur en financement de capital risque, le bon vieux Rotary Club ou le Business Club de Poitiers constitué de retraités qui s’emmerdent mais qui demandent pourtant à des startups de 3 semaines des business plans sur 5 ans avant de leur faire un chèque de 10 000 balles !
Nous sommes loin de la « valeur », absent de toute notion de compétence, et bien au cœur de ce qu’il est convenu d’appeler la « dumb money ».
Pour les incubateurs/accélérateurs, c’est pareil. Quand il ne s’agit pas d’une structure publique gratuite ne bénéficiant d’aucun budget lui permettant une initiative d’accompagnement, on nous trouve toujours la bonne opération humanitaire « coaching contre mètres carrés » !
Alors c’est le modèle de trucs très bien (certains Villages by CA ont tiré leur épingle du jeu !) comme de trucs très mauvais… la plupart du temps. La liste serait trop longue et j’ai suffisamment d’opposants pour m’en faire de nouveaux, mais il n’y a pas de valeur perçue quand la valeur réelle est « zéro ».
Le pire dans tout cela, c’est que c’est devenu une habitude, un du. Aujourd’hui, il ne vient pas à l’idée d’un entrepreneur au stade de l’idéation de devoir « payer » pour se faire accompagner….et l’on voit donc des startups passer par quatre ou cinq incubateurs, grâce au truchement d’une ou deux subventions et de trois ou quatre concours sur une période de 24 mois voire plus, ne payant rien. Au point que même le paiement des collaborateurs pose problème !
Eh oui : lorsque la gratuité est la norme et que les fondateurs sont payés par leur chômage, quelle valeur donner au travail des premiers collaborateurs ?
Bref. Voilà le programme des Pitch Masters : ouvrir à d’autres façons de faire, à un pragmatisme business qui prend le meilleur de la France et de la Silicon Valley pour justement éviter les pièges et équiper les founders d’un véritable état d’esprit d’entrepreneur !
Et autour de nous, le monde bouge aussi, et les initiatives, professionnelles, qui paient leurs intervenants, qui remettent de la valeur, même un petit peu, sortent du bois ! Notons par exemple la très intéressante formation Women Dare par Empow’her… certes, c’est à coup de 10€ par mois, mais ce n’est pas zéro ! On va y venir !
Keep the faith !
En attendant de voir un monde dans lequel toutes les structures d’accompagnement sont attractives pour les startups comme pour les mentors, n’oublie pas de te garder du mal et de prendre soin du rock n’roll !
« Whisper of the Valley »
Instwitter or Twittagram ?
Mais qui donc encore ne souhaite pas laisser le petit Elon tranquille ? Cette semaine, c’est au tour de The Zuck de lui en faire baver ! Je devrais faire une chronique « les tribulations du petit Elon »…
Donc cette semaine : SCOOP ! Nous avons enfin une idée de ce à quoi pourrait ressembler le concurrent de Twitter, concurrent « textuel » by Instagram, tel que rapporté par Lia Haberman, qui a partagé dans sa newsletter ICYMI ce qui semble être une diapositive marketing liée au projet, et des détails sur l'application elle-même.
L’image ne donne pas de nom distinct à l'application -elle l'appelle simplement « la nouvelle application d'Instagram pour les conversations »- mais elle porte apparemment le nom de code P92 ou Barcelona, selon Lia Haberman.
« instagram for your thoughts » dit la baseline !
Les utilisateurs pourront se connecter avec leur nom d'utilisateur et leur mot de passe Instagram, et leurs followers, leur pseudo, leur bio et leur vérification seront transférés depuis l'application principale.
Dans l'application, tu verras un fil d'actualité pour publier des messages textuels d'une longueur maximale de 500 caractères avec des liens, des photos et des vidéos en pièce jointe.
L'application ressemble à s'y méprendre à un mélange d'Instagram et de Twitter, si l'on en croit les deux captures d'écran incluses dans la diapo. Et Meta disposera apparemment de bons contrôles de modération dès le départ offrant des paramètres pour contrôler qui peut te répondre et mentionner ton compte.
L'application comprendra des contrôles pour les créateurs et des fonctions de sécurité pour les comptes
Tu pourras contrôler les réponses, les mentions et facilement bloquer ou signaler les spams.
Les comptes que tu as bloqués sur IG sont conservés.
Les mots cachés que tu as sélectionnés sur IG seront conservés.
L'authentification à 2 facteurs sera activée.
Les mêmes directives communautaires d'IG seront appliquées…
Mais ce qui est peut-être le plus important, c'est que la nouvelle application textuelle d'Instagram comportera également un élément de « décentralisation ». « Bientôt, notre application sera compatible avec d'autres applications comme Mastodon », indique l’image.
« Les utilisateurs de ces autres applications pourront rechercher, suivre et interagir avec votre profil et votre contenu si vous êtes public, ou si vous êtes privé et que vous les approuvez en tant que followers. » (On peut supposer que cette compatibilité sera assurée par ActivityPub, que Meta étudie avec d'autres entreprises tech en ce moment).
Si l'application est adoptée par le plus grand nombre, elle pourrait faire d'Instagram une destination encore plus populaire qu'elle ne l'est déjà. Avec la détérioration continue de Twitter, de nombreuses personnes ne savent plus où poster ni chercher ce qui avait fait les beaux jours de Twitter !
Alors que des plateformes comme Mastodon et Bluesky ont connu un certain succès (aux US), une application Instagram basée sur le texte permettrait aux personnes qui ont déjà acquis une certaine popularité sur la plateforme de continuer à y publier des messages sans avoir à chercher des fans en repartant de zéro !
Meta s'est refusé à tout commentaire.
En mars, l'entreprise a fourni à ‘Platformer’ la déclaration suivante à propos de ses efforts : « nous étudions la possibilité de créer un réseau social décentralisé et autonome pour le partage de mises à jour textuelles. Nous pensons qu'il existe une opportunité pour un espace séparé où les créateurs et les personnalités publiques peuvent partager des mises à jour opportunes sur leurs centres d'intérêt. »
Il n'y a actuellement aucun plan de monétisation partagé, ce qui pourrait signifier qu'il n'y a pas de publicité pour commencer ? (Séisme dans l’écosystème Meta !) Dans ce cas, il faut s'attendre à ce que l'accent soit mis sur une stratégie sociale « organique ».
Les micro-mises à jour de texte que permet l'application pourraient même remplacer les captures d'écran de Twitter qui semblent avoir envahi le fil d'actualité ces derniers temps ! Mais, bien sûr, à chaque fois qu'une nouvelle application est lancée, il est impossible de prédire exactement comment le public réagira. Alors, comme toujours, prépare-toi à t’adapter.
L’appli est prévue pour le mois prochain (aux US).
Il est à noter que c’est la première app social développée par Meta depuis la sortie de…. FaceBook ! En effet, les autres produits de la galaxie Meta sont toutes le fruit de rachats successifs ! Whatsapp, Instagram… l’attente autour de ce nouveau venu est donc chargée et l’enjeu de taille !
Tout un programme !
L’histoire ne dit pas si sur cette nouvelle appli, on « twittera » toujours ou si le mot devra se trouver un synonyme !!!
Bing & l’oncle Samsung
Samsung Electronics ne remplacera pas de sitôt le moteur de recherche par défaut de ses smartphones (celui de Google) par celui de Microsoft (Bing), selon des personnes de la société sud-coréenne, en lien avec le dossier.
Samsung, le plus grand fabricant de smartphones au monde, a suspendu une étude interne qui envisageait de remplacer Google par Bing sur ses appareils mobiles. Ce changement potentiel aurait fait de Google le moteur de recherche privilégié de l'application de navigation de Samsung, qui est préinstallée sur les smartphones de l'entreprise sud-coréenne.
Toute rupture du statu quo aurait donné à Bing une victoire éclatante, sur un marché ultra-convoité dans le monde des moteurs de recherche, qui a longtemps été dominé par Alphabet.
Cette année, Bing avait pourtant pris un nouvel élan en adoptant les fonctionnalités de ChatGPT, le chatbot qui a gagné en popularité, lancé par OpenAI, soutenu par Microsoft à coups de milliards de dollars d’investissements.
Google, Microsoft et Samsung n'ont pas souhaité faire de commentaires. La perspective que le moteur de recherche de Samsung passe de Google à Bing a été rapportée par le New York Times le mois dernier.
Visiblement, et en tout cas dans le monde de la mobilité, Microsoft ne récupèrera pas tout de suite les fruits de son investissement dans OpenAI.
Dependance Day :
Des scientifiques ont-ils accidentellement inventé un médicament contre la dépendance ?
Les personnes qui prennent Ozempic pour perdre du poids disent qu'elles ont également arrêté de boire, de fumer, de faire du shopping et même de se ronger les ongles. (Les patients qui prennent du sémaglutide, également connu sous le nom de Wegovy, se voient prescrire ce médicament pour perdre du poids. Dans le langage courant, il est souvent appelé Ozempic, bien qu'il ne s'agisse techniquement que du nom de marque du semaglutide commercialisé pour le traitement du diabète).
L'histoire du semaglutide est jalonnée de bonnes surprises. Développé à l'origine pour le diabète, le semaglutide incite le pancréas à libérer de l'insuline en imitant une hormone appelée GLP-1. Les ‘analogues du GLP-1’ sont commercialisés pour traiter le diabète depuis plus de dix ans.
Presque immédiatement, les médecins ont remarqué que les patients traités par ces médicaments perdaient également du poids, un effet secondaire involontaire mais généralement bienvenu.
Par ailleurs, et depuis quelques années, les médecins ont remarqué un lien curieux entre la dépendance (générale) et cet autre traitement de l'obésité : les patients qui subissent une ‘chirurgie bariatrique’ sont parfois victimes d'un « transfert de dépendance », c'est-à-dire que leurs comportements impulsifs passent de la nourriture à l'alcool ou aux drogues.
La chirurgie bariatrique fonctionne, en partie, en augmentant les niveaux naturels de GLP-1, mais la question de savoir si le même transfert peut se produire avec les médicaments GLP-1 doit encore être étudiée dans le cadre d'essais plus longs.
On saura donc dans une vingtaine d’années si la relation est réelle, si elle est sans risque (en cas de prise sans diabète), et si elle nous a tous rendu une taille de guèpe, des poumons parfaits, une détestation du goulot et de la poudre, en nous rendant décroissant !
Rendez-vous plutôt à ce moment-là, monsieur Preskovitch !
« Food for Thought »
Bien manager : deviens la meilleure version de toi-même !
Durant les quelques newsletters en cours (c’est la 5ème et la dernière), je vais lister les 35 questions qu’un manager doit se poser régulièrement afin d’impacter positivement son travail…
Cette semaine, on poursuit avec des questions sur « notre propre bien-être en tant que manager » ! (il y a 5 points aujourd’hui !)
1- Qu'est-ce qui m'a donné de l'énergie aujourd'hui ?
« Le travail est intense et émotionnel, et tous les changements de contexte que vous devez effectuer peuvent vous faire entrer dans une transe de réactivité », explique Alisa Cohn, coach de cadres. Elle recommande de s'entraîner quotidiennement à noter les réponses à ces questions :
- Qu'est-ce qui m'a donné de l'énergie aujourd'hui ?
- Qu'est-ce qui m'a épuisé aujourd'hui ?
- Comment est-ce que je me sens en ce moment ?
- Compte tenu de tout cela, que dois-je faire maintenant ?
« Parfois, la réponse consiste à reprendre contact avec l'un de vos employés avec lequel vous avez eu une interaction difficile. Parfois, vous verrez que vous devez terminer une tâche que vous avez remise à plus tard, et parfois la réponse est de sortir pour une promenade rapide. Ou de déjeuner. En vous mettant à l'écoute de vous-même, vous corrigez les sautes d'humeur normales de la vie quotidienne et vous choisissez une réponse plutôt qu'une réaction. En tant que manager, votre équipe et vos pairs vous en seront reconnaissants », affirme M. Cohn.
De la même façon, certains individus « pompent » notre énergie, et d’autres nous en communiquent, nous en « transmettent ». A nous de bien nous entourer.
2- Suis-je bienveillant envers moi-même ?
Nikita Miller, vice-présidente senior chargée des produits chez The Knot, place cette question au premier plan : « il est souvent plus facile de se demander ce qui est le mieux pour nos utilisateurs finaux, ce qui est le mieux pour notre entreprise, comment faire avancer cette initiative ? Pour les personnes très ambitieuses et motivées, il est souvent utile de se rappeler qu'une grande partie de notre travail consiste à gérer l'incertitude. Nous n'avons pas toutes les réponses -et c'est normal. N'oubliez pas d'être bienveillant envers vous-même et partagez ce mantra avec vos employés ».
3- Qu'est-ce que je peux en tirer ?
« Lorsque quelque chose ne se passe pas comme je le pensais ou comme je le devais, au lieu de me blâmer ou de blâmer les autres, j'essaie d'être très, très curieux et de chercher des occasions d'apprendre », déclare Brett Berson, associé de First Round.
Lorsqu'il se sent frustré par une situation, il s'appuie sur les questions posées par Jerry Colonna, coach de CEO, et auteur de "Reboot : Leadership and the Art of Growing Up".
- Comment ai-je été complice de la création des conditions que je dis ne pas vouloir ?
- Qu'est-ce que je ne dis pas qui doit être dit ?
- Qu'est-ce que je dis qui n'est pas entendu ?
- Qu'est-ce qui est dit et que je n'entends pas ?
Ecouter et s’écouter…
4- Ai-je été occupé ou productif aujourd'hui ?
« Dans un environnement de startup, il est facile d'être très occupé, mais le vrai défi est de trouver des moyens d'être vraiment productif dans son travail », déclare Brett Wienke de Lattice. Il suggère de hiérarchiser rigoureusement son calendrier et de clarifier ce qui peut être supprimé et qui ne nous permet pas de progresser vers l'un de nos objectifs.
5- Qu'est-ce que je veux pratiquer ?
Lorsque nous étions enfants, que nous pratiquions un sport, les tables de multiplication ou les gammes de notre instrument, nous passions le plus souvent beaucoup plus de temps à nous entraîner qu'à jouer. Mais une fois que nous entrons dans la vie active, cette notion d'entraînement s'évapore rapidement.
Cette question de Robel Yemiru, responsable des produits et des opérations d'ingénierie chez Benchling, nous rappelle que l'évolution de carrière repose sur la pratique, qu'il s'agisse de s'exercer à utiliser un nouvel outil que l'on ne maîtrise pas encore tout à fait, ou de s'exercer à utiliser une nouvelle technique pour fournir un retour d'information.
Rien n’est définitivement acquis. Encore moins avec l’arrivée de l’IA et des contraintes externes (climat).
Il faut constamment essayer d'insuffler cette mentalité d'entraînement à toute son équipe en posant cette question : « quelle est la nouvelle compétence que nous nous efforçons de développer ce mois-ci ? »
Et recommencer !
J’espère que ces conseils depuis 5 newsletters vous ont été utiles.
Cette rubrique est toujours rédigée grâce aux conseils de First Round Review. Mais la semaine prochaine, on changera de sujet !
Stop the BULLSHIT !
Pour rappel, un mercredi sur deux, tu retrouves Pierre Gaubil qui est notre invité pour conseiller, débriefer et renforcer le pitch d’un fondateur de startup ou simplement pour parler d’une phase clef de la vie des startups ! C’est avec toi, grâce à tes questions, et c’est à midi et demi, pour t’aider à apprécier votre Pokebowl.
On t’attend et pour encore plus de plaisir, n’hésite pas à nous retrouver sur notre page YouTube !
« Friends and Network »
Un passage chez Comet Meeting la semaine dernière pour se rappeler à la mémoire de la nouvelle équipe de SistA… et deux clins d’œil en forme de coups de cœur….
Cocori cocolis !
Il y eut Blablacar pour trimballer les humains en quête de pouvoir d’achat, de conversations IRL et de voyage, il y a aujourd’hui Cocolis, la boite qui remplit ton véhicule, de plein de boites…. de colis.
Dès lors que ces colis sont fragiles, lourds, volumineux, difficiles à envoyer, Cocolis leur fait « rencontrer » des véhicules qui voyagent bêtement à vide !
Matching écolo comme l’est son aînée du blabla, cette solution présente en plus l’intérêt d’être particulièrement adaptée à des ours acariâtres comme moi : pas besoin de parler à un colis !
Plus économique, plus écologique, plus fiable (la promesse de la startup est là aussi !), cette solution C2C, B2C et B2B offre à sa communauté un complément de pouvoir d’achat non négligeable ! Déjà de nombreuses market places ou plateformes e-commerce ont adopté Cocolis !
On souhaite donc à la co-fondatrice Eliette Vincent et ses équipes un succès à la hauteur de celui de Fred Mazzela !
Stirrup !
Beau pari de créer un business model traitant du sujet du « relogement » des sans domciles fixes !
Il y a de cela 7 ans, sur le même modèle, mais en B2B, un ami avait lancé l’occupation de locaux professionnels en instance de rénovation… remplaçant le gardiennage par une occupation temporaire par des structures en recherches de locaux temporaires (eux aussi). En phase avec les métiers du spectacle et l’industrie du Cinéma, son modèle s’était toutefois étendu à d’autres qui avaient des besoins « intermittents » de locaux, dont un certain Emmanuel Macron, qui occupa le temps de sa campagne, tout un étage de l’un de ses établissements.
Ca c’est pour ma petite histoire.
Mais la grande histoire, c’est celle que Delphine Barthe est en train d’écrire avec sa startup Stirrup !
La différence ? L’impact.
Sa solution est à peu près la même, mais son « purpose » est bien plus noble : transformer les logements vacants en logements tremplins pour des personnes connaissant une « rupture de parcours », un accident de la vie et bien trop souvent marginalisées par la société.
Réfugiés, jeunes sortant de l’aide sociale à l’enfance, femmes victimes de violences… nul besoin de lister le nombre de cas dans le besoin et l’urgence !
Stirrup joue donc le rôle de tiers de confiance entre les propriétaires de ces logements, et les associations d’entraide. Prêter son logement, c’est le sécuriser contre le squat, les dégradations, faire l’économie d’un service de gardiennage et cela permet aussi une réduction d’impôts ! Ca c’est côté propriétaires…
Une relation win-win incroyablement astucieuse et pourtant simple que la startup éprouve actuellement et avec laquelle est compte aider plus de 3000 personnes en France dans les 3 prochaines années !
Get in touch si vous avez des pistes pour Stirrup !
« Tendances de la semaine »
Un livre : j’aime la bouffe, j’aime la spontanéité, j’aime le partage et j’aime lire. Alors cette semaine, solution de simplicité et un peu (trop) parisienne, j’en conviens, un peu de la « comfort » lecture, avec cette belle « Traversée de Paris » que nous livrent les amis Manu Payet (loin de son camp de base), Gwilherm de Cerval (Sommelier parfaitement chez lui, en revanche), et les copines Caroline de Maigret (en élégante épicurienne parigote) et Zazie Tavitian (elle aussi dans sa zone de confort, puisque journaliste culinaire !).
En résulte un machin qui se goûte sans préliminaires, avec gourmandise, et qui nous fait faire un de ces voyages immobiles qui appellent à bouger son fiacre immédiatement pour aller tenter l’aventure à pleines dents nous aussi !
Alors tu achètes ce livre qui se bouffe littéralement !
Un son : Chilly Gonzales, le pianiste génial et fou revient en septembre ! (mais alors pourquoi en parler maintenant ??) eh bien simplement parce qu’il nous gratifie d’un single en attendant, un petit en-cas pour trépigner, mais dans la joie !
Single dont le clip s’insère dans notre quotidien tech et IA : sorte de « big fake » rappé, ce clip mélange tout et son contraire, comme une synthèse de l’extra-terrestre Gonzales qui joue plus de mots que de notes sur ce « French Kiss » ouvert par un avatar à tête d’Emmanuel Macron…
Toujours là où l’on ne l’attend pas, c’est un artiste que l’on aime détester, ou que l’on déteste aimer, arrogant et à la fois plein de doutes, lumineux et dérangeant, drôle et flippant à la fois, moi j’aime Gonzales et je vous le partage ! Et en attendant l’album, retrouve-le tout l’été sur la route des festivals !
Un autre truc : ce jeudi 15 juin 2023… les Rencontres de l’innovation dans la Musique vous donnent rendez-vous !
Le Centre national de la musique vous convie à la deuxième édition des Rencontres de l'innovation dans la musique qui auront lieu le 15 juin prochain à Plaine Images, le Hub européen des industries créatives.
Ce rendez-vous thématique sera le moment de rencontres et d’échanges entre les professionnels du secteur de la musique et de la tech. Lors de ces rencontres 2023 sera remis le « Prix de l’innovation dans la musique ».
Cette récompense lancée en 2022 par le Centre national de la musique distinguera 3 projets innovants de la filière de la musique et des variétés. Ce prix est organisé en partenariat avec la Fondation BNP Paribas, l’IFCIC, Bpifrance et la Banque des territoires.