Elodie & Nash présentent… : la retraite des réformes !
Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de grandes idées, de culture et d'entrepreneurs.
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
💸 Finance, Tiger Global à -30%…
🤯 OpenAI pas si “open” que ça !
🤖 Interface Cerveau-Ordinateur low cost
🎆 Siri et IA, quand Apple s’en mêle !
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🦊 Bored by your board ? Read this !
❌ Stop the BULLSHIT !
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🚀 GetBigFast : quand l’impact rencontre ton biz !
🏡 Flavie et le Board : le pod-classe !
⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE
Edito by Nash :
« 49.3 mon amour ! »
Pas sûr que Margueritte Duras aurait pété sa plume à écrire ce titre-là, mais je trouvais que c’était une bonne intro à une semaine bien étrange pour notre pays.
Ce pays qui va voir une loi passer sans vote, contre une bonne moitié du parlement et dont la rue ne veut pas.
On n’est pas élu Président de la République pour se faire des copains, on ne passe pas des réformes pour faire plaisir, mais il faut constater qu’en terme de communication, Emmanuel Macron, depuis l’affaire Benalla est très mal conseillé !
On pourrait même imputer à cette carence en com l’essentiel des crispations autour du personnage Macron : il est jeune et talentueux, il est intelligent et anglophone, il est rassurant et énergique. Il avait donc sur le papier tout ce qui manquait à ses trois prédécesseurs !
La com a malgré lui (?) installé ce que la France considère maintenant comme « le mépris » présidentiel, l’arrogance, la posture hautaine, ce que d’autres définissent comme une « déconnexion » de l’exécutif !
Quand on essaie de bâtir sur ce terreau, l’échec (annoncé) est souvent au rendez-vous, voire un préalable à déconstruire… alors quand on s’attaque à des réformes, à des transformations, à des changements radicaux, c’est un challenge surhumain que l’on doit relever !
L’homme n’est pas fait pour « changer », l’homme n’est pas fait pour se « transformer » et l’on peut constater ça depuis une vingtaine d’année en entreprise !
Je suis le premier surpris lorsque je vois des boites qui ne sont toujours pas digitalisées, alors que je bossais sur ces « transitions » déjà à la fin du siècle dernier ! Je vois la résistance des générations, le refus des nouveaux outils, le rejet des organisations innovantes. Généralement non avouées, voire sous-entendues…
Et depuis quelques mois, nous assistons à la déferlante de l’intelligence artificielle à tous les niveaux, mettant un coup de stress à de nombreux salariés qui se demandent déjà si leur travail existera toujours dans deux ans !
Quelqu’un me disait récemment : « pourquoi dans cette histoire de réforme des retraites, on ne prend pas de la hauteur en intégrant immédiatement et automatiquement les deux changements de paradigmes évidents de notre présent, à savoir le changement climatique et l’essor de l’IA ? »
Je parlais de cela avec notre associé Christophe Routhieau, spécialiste des nouvelles façons de travailler, des nouvelles organisations et à l’ADN écolo puissamment ancré ! Et je me suis dit lors de cette conversation qui m’a captivée et qui regroupait quelques individus regroupés à l’occasion d’une soirée NFT et media organisée par Carlos Diaz, que nous manquions décidément terriblement de qualité de débat public en cette époque, en notre pays et en occident de manière générale. Je remercie donc Christophe pour ces moments de musculation forcée de mon neurone à idées !
Et si le débat est de piètre qualité, ce n’est pas par manque de compétences ni de cerveaux bien faits, non ! Simplement parce que l’on prend des raccourcis perpétuels, que l’on veut toujours « faire a posteriori de la pédagogie » au lieu de pondre des choses claires dès le départ, et qu’au niveau de l’individu, on n’aime plus du tout être le plus bête d’une assemblée, armé juste de sa curiosité, puisque Hanouna et les chaînes d’infos en taillant un piédestal à des couillons populaires et des croupières à des experts éminents, depuis quelques années, nous ont fait comprendre que toute connerie qui nous passe par le cervelet était bonne à dire !
Alors la question, je le crois fermement, serait de demander à des gens qui sont déboussolés par la fin du monde et l’avènement des IA, dans quel monde ils pensent être à la retraite… et considérant cela, quelle retraite ils souhaitent avoir…
En miroir, le politique devrait réformer (et pas que les retraites) en ayant en tête ces éléments puissants et exogènes dont nous venons de parler : réfléchir la retraite à l’aune de notre seul budget déséquilibré par des générations post-trente glorieuses, c’est réfléchir l’économie par le prisme unique du XIXème siècle !
Faisons entrer des Fiction Designers et des Futuristes à l’Elysée ! Mettons des poètes et des artistes autour de la table. Faisons émerger un futur souhaitable d’une agrégation de cerveaux décorrélés de toute forme de renouvellement de mandat !
Le plus triste dans tout cela, c’est que c’est déjà ce que font les militaires : ils réfléchissent le monde de demain en s’appuyant de ces compétences-là depuis bien longtemps. Alors si c’est valable pour éviter ou préparer la guerre, ça doit bien être efficace pour penser les retraites, refondre l’école et ravaler le système de santé, non ?
Encore une fois, pardon pour un édito un peu foutoire, qui lève des problèmes sans pour autant apporter de solutions, mais tu me connais : je suis comme ça !
Alors en attendant la mort par séisme bancaire ou ChatGeppetto, garde-toi du mal et prends soin du rock n’roll !
« Whisper of the Valley »
Finance…. Tiger Global à -33% sur 2022…
On ne va pas revenir sur la faillite SVB ni les autres cascades financières des 10 derniers jours, mais je vais me contenter de demander « où sont les milliards de Peter Thiel ? » qui est quand même un peu l’accélérateur de la chute de la banque de la Valley ! A une époque pas si lointaine (116 ans !), les grands noms de la finance et des affaires se groupaient en squads pour soutenir un secteur… comme l’écrit et le dit aujourd’hui (lundi) Wilfrid Galand, « en 1907, autour de John Pierpont Morgan, les banquiers de Wall Street sauvèrent le système financier lors du ‘krach du cuivre’… en 2023, la Silicon Valley a demandé l’argent du trésor et de la Fed ! »
Une autre époque. D’autres façons de faire.
“And now, for something completely different!” (tu la tiens, celle-là ?)
Tiger Global a réduit la valeur de ses investissements dans des entreprises privées d'environ 33 % pour l'ensemble de ses fonds de capital-risque en 2022.
Ces réductions ont effacé 23 milliards de dollars de la valeur des participations géantes de Tiger dans des startups du monde entier, a déclaré l'une des personnes proches du Fonds. Son portefeuille privé comprend des participations importantes sur des centaines d'entreprises, dont ByteDance, la société mère de TikTok, et Stripe. Au quatrième trimestre, les fonds de capital-risque les plus récents de Tiger ont perdu entre 9 % et 25 %.
Les valeurs technologiques ont fortement chuté l'année dernière, mais les grands investisseurs en capital-risque ont jusqu'à présent enregistré des baisses plus modestes.
Softbank a indiqué que son Vision Fund 2, d'une valeur de 48 milliards de dollars, a enregistré une baisse d'environ 30 % des évaluations de ses investissements privés entre avril et décembre, contre une baisse de plus de 50 % pour ses participations cotées en bourse.
Ce décalage s'explique en partie par le processus délicat d'évaluation des sociétés privées non cotées. Les gestionnaires disposent d'une grande marge de manœuvre ; ils s'appuient généralement sur des transactions récentes, des données fondamentales telles que le chiffre d'affaires et les performances d'entreprises comparables. Ils détiennent aussi souvent des actions privilégiées, qui protègent les investisseurs en cas de vente d'une société à un prix inférieur et dont la valeur diminue souvent moins vite que celle des actions ordinaires.
Les gestionnaires affirment généralement qu'ils suivent des processus d'évaluation cohérents, quels que soient les cycles du marché, qui impliquent des évaluations indépendantes de la valeur des entreprises.
Néanmoins, le décalage entre les évaluations des marchés privés et la chute des valeurs technologiques a attiré l'attention d'investisseurs tels que le fonds de dotation de l'université de Harvard, dont le directeur a suggéré dans sa lettre annuelle de l'automne dernier que les gestionnaires de capital-risque n'avaient pas suffisamment pris en compte leurs investissements privés. Cela pourrait créer un angle mort pour les investisseurs qui décident d'investir ou non dans les nouveaux fonds que les gestionnaires lèvent.
Les récentes dépréciations de Tiger ont modifié de manière significative certaines de ses statistiques de performance depuis qu'elle a commencé à lever un nouveau fonds de capital-risque de 5 milliards de dollars à l'automne dernier.
Lorsqu'il a commencé à rechercher des investisseurs pour ce fonds, PIP 16, il a indiqué qu'un fonds de 5 milliards de dollars levé en 2020, PIP 12, avait généré un taux de rendement interne de 22 % pour les investisseurs -un chiffre bien supérieur à la moyenne- jusqu'au 30 juin.
Ce chiffre est tombé depuis à 9 %, selon des sources proches du dossier. De même, le taux de rendement interne de PIP 11 est passé de 23 % à 13 % au cours de la même période. Celui de PIP 10 est passé de 39 % à 35 %.
Tiger a ensuite communiqué des mesures de performance actualisées à des investisseurs potentiels après avoir subi des pertes supplémentaires au troisième trimestre, a indiqué une personne au courant de l'affaire. Tiger fournit régulièrement des données sur les performances et les portefeuilles aux investisseurs existants et potentiels, a déclaré cette source, quelle que soit la toile de fond du marché.
Tous les investissements les plus importants de Tiger ont été touchés, selon des personnes connaissant bien la société. Lorsqu'elle a commencé à lever des fonds à l'automne dernier, la société a dit aux investisseurs que sa participation dans Stripe valait 1,6 milliard de dollars en juin 2022. Mercredi, Stripe a déclaré avoir levé 6,5 milliards de dollars dans le cadre d'un accord qui la valorise à 50 milliards de dollars, soit près de la moitié de ce qu'elle valait lors de son dernier tour de table il y a deux ans.
En observant tous ces mouvements de fonds, les valorisations, les tourments bancaires, les licenciements, on pourrait se demander si la Silicon Valley ne vit pas ces derniers mois, une ère pivot qui pourrait marquer de nouvelles façons de faire, de nouvelles façons d’investir, voire un « reset » de tout l’écosystème…
Pour la paix financière, un coup de balais parait souhaitable !
Le cofondateur d'OpenAI revient sur l'approche passée de l'entreprise en matière de partage de la recherche : « nous avons eu tort ! »
OpenAI a annoncé son dernier modèle de langage, le GPT-4, mais de nombreux membres de la communauté de l'IA ont été déçus par le manque d'informations publiques. Leurs plaintes reflètent les tensions croissantes dans le monde de l'IA au sujet de la sécurité notamment.
Les capacités du système sont encore en cours d'évaluation, mais tandis que les chercheurs et les experts se penchent sur les documents d'accompagnement, nombreux sont ceux qui ont exprimé leur déception à l'égard d'une caractéristique particulière : malgré le nom de sa société mère, GPT-4 n'est pas un modèle d'IA ouvert.
OpenAI a partagé de nombreux résultats de tests et d'analyses comparatives pour GPT-4, ainsi que quelques démonstrations intrigantes, mais n'a fourni pratiquement aucune information sur les données utilisées pour entraîner le système, sur ses coûts énergétiques, ou sur le matériel ou les méthodes spécifiques utilisés pour le créer.
De nombreux membres de la communauté de l'IA ont critiqué cette décision, soulignant qu'elle porte atteinte à l'éthique fondatrice de l'entreprise en tant qu'organisme de recherche et qu'elle rend plus difficile la reproduction de son travail par d'autres.
Plus important encore, certains estiment que cette décision rend difficile l'élaboration de mesures de protection contre le type de menaces posées par les systèmes d'IA tels que GPT-4, et ce, à un moment où le monde de l'IA connaît des tensions croissantes et des progrès rapides.
« Je pense que nous pouvons dire que l'IA "ouverte" est terminée : le document de 98 pages présentant GPT-4 déclare fièrement qu'ils ne divulguent *rien* sur le contenu de leur ensemble d'entraînement », a tweeté Ben Schmidt, vice-président de la conception de l'information chez Nomic AI, dans un fil de discussion sur le sujet.
M. Schmidt fait ici référence à une section du rapport technique de GPT-4 qui se lit comme suit :
« Compte tenu de la concurrence et des implications pour la sécurité des modèles à grande échelle comme le GPT-4, le présent rapport ne contient pas d'autres détails sur l'architecture (y compris la taille du modèle), le matériel, le calcul d'entraînement, la construction de l'ensemble de données, la méthode d'entraînement ou d'autres éléments similaires. »
Dans une interview accordée à The Verge, Ilya Sutskever, scientifique en chef et cofondateur d'OpenAI, a développé ce point. Sutskever a déclaré que les raisons pour lesquelles OpenAI n'a pas partagé plus d'informations sur GPT-4 -peur de la concurrence et craintes pour la sécurité- étaient ‘évidentes’ :
« En ce qui concerne le paysage concurrentiel, il est très compétitif », a déclaré M. Sutskever. « GPT-4 n'est pas facile à développer. Il a fallu que la quasi-totalité d’OpenAI travaille ensemble pendant très longtemps pour produire cette chose. Et il y a beaucoup d'entreprises qui veulent faire la même chose, donc du point de vue de la concurrence, on peut voir cela comme une maturation du domaine ».
« En ce qui concerne la sécurité, je dirais qu'elle n'est pas encore une raison aussi importante que la concurrence. Mais ça va changer, et c'est essentiellement pour les raisons suivantes : ces modèles sont très puissants et le deviennent de plus en plus. À un moment donné, il sera assez facile, si l'on veut, de causer beaucoup de dégâts avec ces modèles. Et à mesure que les capacités augmentent, il est logique de ne pas vouloir les divulguer ».
L'approche fermée est un changement radical pour OpenAI, qui a été fondée en 2015 par un petit groupe comprenant l'actuel PDG Sam Altman, le PDG de Tesla Elon Musk (qui a démissionné de son conseil d'administration en 2018) et Ilya Sutskever.
Dans un billet de blog introductif, Sutskever et d'autres ont déclaré que l'objectif de l'organisation était de « construire de la valeur pour tout le monde plutôt que pour les actionnaires » et qu'elle « collaborerait librement » avec d'autres dans le domaine pour y parvenir.
OpenAI a été fondée en tant qu'organisation à but non lucratif, mais elle est ensuite devenue une organisation à ‘but lucratif plafonné’ afin d'obtenir des milliards d'investissements, principalement de la part de Microsoft, avec qui elle dispose désormais de licences commerciales exclusives.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi OpenAI avait modifié son approche du partage de ses recherches, M. Sutskever a répondu simplement : « Nous nous sommes trompés. Nous nous sommes carrément trompés. Si vous pensez, comme nous, qu'à un moment donné, l'IA sera incroyablement puissante, alors il n'est tout simplement pas logique d'ouvrir le code source. C'est une mauvaise idée... Je m'attends à ce que, dans quelques années, il devienne évident pour tout le monde qu'il n'est pas judicieux d'ouvrir le code source de l'IA ».
Les opinions de la communauté de l'IA à ce sujet varient. Notamment, le lancement de GPT-4 intervient quelques semaines seulement après la fuite en ligne d'un autre modèle linguistique d'IA développé par Meta, propriétaire de Facebook, appelé LLaMA, qui a déclenché des discussions similaires sur les menaces et les avantages de la recherche en open-source. La plupart des réactions initiales au modèle fermé de GPT-4 ont toutefois été négatives.
Monsieur Schmidt, de Nomic AI, a expliqué que le fait de ne pas pouvoir voir les données sur lesquelles GPT-4 a été formé rend difficile de savoir où le système peut être utilisé en toute sécurité et de proposer des correctifs.
« Pour que les gens puissent prendre des décisions éclairées sur les domaines dans lesquels ce modèle ne fonctionnera pas, ils doivent avoir une meilleure idée de ce qu'il fait et des hypothèses qu'il contient », a déclaré M. Schmidt. « Je ne ferais pas confiance à une voiture auto-conduite formée sans expérience dans les climats enneigés ; il est probable qu'il y ait des lacunes ou d'autres problèmes qui pourraient apparaître lorsque ce modèle sera utilisé dans des situations réelles ».
William Falcon, PDG de Lightning AI et créateur de l'outil open-source PyTorch Lightning, a déclaré à VentureBeat qu'il comprenait la décision d'un point de vue commercial. (Mais il a également déclaré que cette décision créait un ‘mauvais précédent’ pour l'ensemble de la communauté et qu'elle pourrait avoir des effets néfastes.)
« Si ce modèle tourne mal, et il tournera mal, vous l'avez déjà vu avec les hallucinations et les fausses informations, comment la communauté sera-t-elle censée réagir ? » a déclaré M. Falcon. « Comment les chercheurs éthiques sont-ils censés proposer des solutions et dire que cette façon de faire ne fonctionne pas, qu'il faut peut-être la modifier pour qu'elle fasse autre chose ? »
Une autre raison avancée par certains pour justifier le fait qu'OpenAI cache les détails de la construction de GPT-4 est la responsabilité juridique. Les modèles de langage de l'IA sont formés sur d'énormes ensembles de données textuelles, dont beaucoup (y compris les systèmes GPT antérieurs) utilisent des informations provenant du web -une source qui comprend probablement du matériel protégé par le droit d'auteur.
Les générateurs d'images d'IA également formés à partir de contenus provenant d'internet se sont trouvés confrontés à des défis juridiques pour cette même raison, plusieurs entreprises étant actuellement poursuivies en justice par des artistes indépendants et par le site de photos en stock Getty Images.
Lorsqu'on lui a demandé si c'était l'une des raisons pour lesquelles OpenAI ne partageait pas ses données d'entraînement, M. Sutskever a répondu : « à mon avis, les données d'entraînement sont de la technologie. Cela n'en a peut-être pas l'air, mais c'est le cas. Et la raison pour laquelle nous ne divulguons pas les données d'entraînement est à peu près la même que celle pour laquelle nous ne divulguons pas le nombre de paramètres. » M. Sutskever n'a pas répondu à la question de savoir si OpenAI pouvait affirmer avec certitude que ses données d'entraînement ne contenaient pas de matériel ‘piraté’.
Le débat sur le partage de la recherche intervient à un moment où le monde de l'IA connaît des changements frénétiques et où la pression s'accentue sur plusieurs fronts.
Du côté des entreprises, les géants de la technologie comme Google et Microsoft s'empressent d'ajouter des fonctions d'IA à leurs produits, mettant souvent de côté les préoccupations éthiques antérieures. (Microsoft a récemment licencié une équipe chargée de veiller à ce que ses produits d'IA respectent les règles éthiques !!!). Du côté de la recherche, la technologie elle-même semble s'améliorer rapidement, ce qui fait craindre que l'IA ne devienne une menace sérieuse et imminente.
Selon Jess Whittlestone, responsable de la politique en matière d'IA au sein du groupe de réflexion britannique The Centre for Long-Term Resilience, l'équilibre entre ces différentes pressions représente un défi de taille en matière de gouvernance, qui devra probablement faire appel à des régulateurs tiers.
« Nous voyons ces capacités d'IA évoluer très rapidement et je suis en général inquiet de voir ces capacités progresser plus vite que notre capacité à nous y adapter en tant que société », a déclaré Whittlestone. Elle a déclaré que les raisons d'OpenAI de ne pas partager plus de détails sur GPT-4 sont bonnes, mais qu'il existe également des préoccupations valables concernant la centralisation du pouvoir dans le monde de l'IA.
« Il ne devrait pas revenir aux entreprises individuelles de prendre ces décisions », a déclaré Mme Whittlestone. « Idéalement, nous devrions codifier les pratiques en vigueur, puis confier à des tiers indépendants un rôle plus important dans l'examen des risques associés à certains modèles et déterminer s'il est judicieux de les divulguer au monde entier ».
Ce qui fait écho à ce que l’on entend de plus en plus en toile de fond : les sujets sont de plus en plus rapidement investis par l’IA, avec une violence folle, remettant en cause des métiers et des secteurs entiers, et il est impératif que le politique s’empare, au plus haut niveau, de ces sujets d’actualité.
D’autant que l’échelle des changements n’est pas l’année, mais le mois ou parfois la semaine : notre monde vit actuellement des chamboulements trop importants pour laisser les entreprises privées seules à la manœuvre !
L’interface Cerveau-Ordinateur pour de vrai !!!
Mercredi dernier, M. Rakhmatulin, chercheur associé à l'Imperial College au Royaume-Uni, a lancé une campagne de crowdfunding pour PiEEG.
Il s'agit d'un accessoire spécial pour Raspberry Pi (ordinateur monocarte à très faible coût et fonctionnant sur des logiciels open source, essentiellement), appelé « bouclier », qui permet à l'utilisateur de convertir un ordinateur en interface cerveau-ordinateur.
Comme d'autres appareils d'électroencéphalographie (EEG), le PiEEG serait capable de mesurer l'activité électrique du cerveau. « Cet appareil peut être utilisé par les passionnés de l'apprentissage automatique pour créer des projets visant à contrôler des robots et des membres mécaniques par la pensée, à contrôler le sommeil, à contrôler la méditation, à servir de détecteur de mensonges et bien d'autres choses encore », a écrit M. Rakhmatulin.
Rakhmatulin a lancé ce projet parce qu'il a remarqué que l'intérêt pour les neurosciences augmentait au fil des ans. Chacun ses hobbies ! 😊
« La popularité de l'apprentissage automatique et de la science des données a rendu ce domaine encore plus populaire, car travailler avec de vraies données biologiques en temps réel pour évaluer l'état et les intentions d'une personne est très excitant », a-t-il écrit dans un email au media Motherboard. « Malgré tout, il n'existe toujours pas d'appareils bon marché pour lire les signaux du cerveau sur le marché et, en règle générale, les appareils vendus sont destinés à ceux qui ont déjà de l'expérience en neurosciences. »
Dans un premier temps, M. Rakhmatulin a inventé une petite interface cerveau-ordinateur portable, mais il y a eu une pénurie de puces et l'appareil est devenu coûteux. Il a alors décidé de créer un « bouclier » capable de transformer un Raspberry Pi en interface cerveau-ordinateur.
Selon M. Rakhmatulin, le Raspberry Pi est l'ordinateur monocarte le plus populaire du marché et le moyen le plus simple de faire ses premiers pas dans les neurosciences et de prendre des mesures pour différentes recherches.
Le PiEEG est un appareil très peu coûteux, de haute précision et facile à entretenir. Il est compatible avec les modèles Raspberry Pi 3 ou 4, qui coûtent moins de 100 dollars. Le « bouclier » lui-même coûtera entre 250 et 350 dollars, soit environ 150 dollars de moins que d'autres EEG dont le prix est très élevé.
M. Rakhmatulin et ses collaborateurs ont également publié un article démontrant la fonctionnalité de l’interface : ils ont pu contrôler des ‘souris jouets’ en clignant des yeux, par exemple (image ci-dessous).
« Mais le potentiel est bien plus grand, et l'appareil peut être utilisé dans de nombreuses industries différentes, en fonction des souhaits et des capacités de l'utilisateur », écrit-il.
Comme pour la plupart de ses projets précédents, les instructions sont en open source, la mission principale étant de rendre les neurosciences accessibles à tous grâce au RaspberryPi et au PiEEG.
Il y a donc, malgré le contexte, d’autres sujets que ChatGPT-4 ou que les faillites bancaires et c’est toujours bon signe !
Et Apple dans tout ça ? Siri et IA….
Apple teste de nouvelles fonctionnalités de génération de langage naturel pour Siri, a appris le media 9to5Mac.
Sous le nom de code "Bobcat", cette nouvelle technologie est testée à partir de la dernière version bêta de tvOS 16.4 et finira par être intégrée aux autres systèmes d'exploitation d'Apple. Cependant, Apple se concentre actuellement sur l'utilisation de cette technologie pour améliorer Siri.
Dans la dernière version bêta de tvOS 16.4, Apple a activé un nouveau cadre pour les fonctionnalités de « génération de langage naturel pour Siri ». À l'heure actuelle, Apple n'utilise la génération de langage naturel que pour raconter des blagues avec Siri sur l'Apple TV. L'entreprise expérimente la façon dont la génération de langage pourrait être utilisée pour les timers.
Même si tvOS est ce qui alimente l'Apple TV et HomePod, ces nouvelles fonctionnalités de génération de langage ne sont actuellement activées que sur l'Apple TV. Toutefois le code de ces fonctionnalités est inclus dans l'iPhone, l'iPad, les Mac, le HomePod et Apple TV. Il n'est tout simplement pas activé pour l'instant.
Le New York Times a rapporté mercredi que les ingénieurs d'Apple testaient des « concepts générateurs de langage ». Il y a une chose importante à garder à l'esprit : Le fait qu'Apple teste des fonctions de génération de langage naturel pour Siri ne signifie pas qu'elle développe quelque chose qui s'apparente à des chatbots comme ChatGPT.
Au contraire, Apple utilise sans doute ce type de technologie d'intelligence artificielle pour améliorer de manière significative l'assistant Siri existant. Mark Gurman, de Bloomberg, a également déclaré qu'Apple ne travaillait pas activement sur quelque chose de semblable à ChatGPT.
(mais sait-on jamais, avec Apple !!)
Actuellement, Siri est alimenté par un système basé sur des modèles, plutôt que sur une quelconque intelligence artificielle génératrice de langage. Comme l'indiquait le rapport d'hier, cela a entraîné d'importants problèmes d'ingénierie et de mise à l'échelle pour Siri au cours de la dernière décennie.
Aucune date n'a été fixée pour l'extension de la technologie actuelle de génération de langage naturel d'Apple au-delà de l'Apple TV. Il s'agit essentiellement d'une façon pour Apple de tester discrètement et lentement sa première incursion dans ce type de technologie d'intelligence artificielle.
Ces fonctionnalités pourraient également être dotées d'un composant côté serveur, permettant d'activer ou de désactiver la fonctionnalité, ce qui permettrait à Apple d'affiner les tests en public.
À terme, Apple pourrait étendre cette technologie de génération de langage au-delà de Siri, mais ce n'est pas pour tout de suite.
De l’IA partout, partout…
« Food for Thought »
Texte remodelé, traduit et issu d’un article de NFX de Pete Flint, sur « comment gérer des board meetings quand on est une startup early stage ? » (pardon pour le Franglais !)
L’importance du board…
Les fondateurs en phase de démarrage pensent souvent que les réunions du conseil d'administration sont une énorme distraction. Si c'est mal fait, c'est peut-être vrai. Mais les réunions du conseil d'administration bien menées sont extrêmement précieuses pour les fondateurs. Une bonne réunion du conseil d'administration est une compétence de gestion et de communication qui, acquise très tôt, aura des retombées positives pour votre entreprise.
N'attendez pas votre série A ou B pour prendre au sérieux les réunions du conseil d'administration. Commencez par appliquer des principes dès le premier jour, restez bref et ciblé, et élargissez votre champ d'action au fil du temps. La valeur que vous dégagez, le muscle de la communication que vous développez et les relations que vous approfondissez sont incommensurables.
1. Trouver le company-board-member fit !
Le plus important est de savoir qui est présent dans la salle lors des réunions du conseil d'administration.
Au début, les investisseurs principaux des tours d'amorçage rejoignent souvent le conseil d'administration avec deux fondateurs au maximum. De l'amorçage à la série C, la plupart des membres du conseil d'administration ou des observateurs sont des fondateurs et des investisseurs. Ce n'est qu'une des nombreuses raisons pour lesquelles nous affirmons que l'adéquation fondateur-investisseur est une relation cruciale à établir dès les premiers stades de l'entreprise. Choisissez des investisseurs dont vous pensez qu'ils peuvent apporter une valeur ajoutée aux réunions de votre conseil d'administration et vous soutenir au fur et à mesure de l'évolution de votre entreprise.
Au fur et à mesure que l'entreprise se développe, il est essentiel de disposer d'une diversité d'expériences et d'opinions. La présence d'un expert indépendant ou d'un ancien PDG au sein du conseil d'administration peut s'avérer très bénéfique. Cette démarche est logique après l’atteinte du product-market fit, car vous savez plus précisément qui sera utile et il sera aussi plus facile de le recruter.
Au fur et à mesure que vous vous développez, les personnes que vous recruterez dépendront de l'expertise des fondateurs et des investisseurs. Définissez les domaines clés de votre entreprise dans lesquels vous devez absolument exceller pour réussir, et veillez à ce qu'un membre du conseil d'administration puisse s'exprimer avec autorité sur les opportunités cruciales pour l'entreprise.
2. « Inverser » la réunion du conseil d'administration
De nombreux chefs d'entreprise ressentent le besoin d'utiliser ces réunions pour justifier leur rôle auprès du conseil d'administration et expliquer l'excellent travail qu'ils accomplissent. C'est une erreur, qui conduit souvent les PDG à passer 90 % de leur temps à faire des mises à jour ou à faire des tours de piste, puis à soulever les questions stratégiques juste à la fin, lorsqu'ils n'ont plus de temps pour échanger.
Au lieu de cela, il faut "inverser" la réunion du conseil d'administration. Votre rôle en tant que PDG n'est pas d'informer et de rendre compte, mais de vous engager, de recueillir des points de vue et de faire avancer l'entreprise dans la bonne direction.
Vous devez choisir un ou deux points stratégiques importants, qu'il s'agisse de défis opérationnels ou d'opportunités pour l'entreprise, et vous y plonger en profondeur. Consacrez 30 % de la réunion à des updates et 70 % à des pain-points ou des sujets clés, à des défis opérationnels, à la stratégie, à la dynamique concurrentielle et à des questions organisationnelles auxquels les board members vont pouvoir répondre.
Envoyez les documents aux membres du conseil d'administration à l'avance afin qu'ils soient bien préparés, commencez par clarifier tout ce qui concerne la situation de l'entreprise, puis passez directement aux questions stratégiques qui se posent. Les meilleurs PDG savent comment utiliser l'expertise présente dans la salle. C'est un échec chaque fois que vous n'exploitez pas cette ressource au cours d'une réunion du conseil d'administration.
Mes réunions de conseil d'administration préférées sont celles où les participants sont tous bien préparés et où l'on discute ensemble d'un problème particulièrement épineux. La plupart d'entre nous trouve la résolution de problèmes très gratifiante.
3. Une communication courte et fréquente est généralement préférable à une communication longue et rare.
Tout d'abord, vous devriez envoyer des mises à jour à votre conseil d'administration au moins une fois par mois. Si elles sont simples, brèves et que vous réutilisez des travaux internes, vous pouvez les envoyer chaque semaine (monthly ou weekly très appréciés !)
Viennent ensuite les réunions du conseil d'administration. Des réunions courtes et fréquentes sont généralement préférables à des réunions peu fréquentes et plus longues. Pour commencer, au stade de l'amorçage, les réunions du conseil d'administration devraient avoir lieu toutes les 6 à 12 semaines et ne pas durer plus de 1 à 2 heures. Ces réunions deviennent généralement moins fréquentes et plus longues avec le temps.
Avant une réunion programmée du conseil d'administration, il est préférable de fournir des documents à lire à l'avance. Cela ne signifie pas que vous devez passer des heures et des heures à vous préparer. Dans certaines des meilleures réunions du conseil d'administration, les documents lus à l'avance n'exigent pratiquement aucun temps de préparation supplémentaire de la part du PDG.
Il suffit d'envoyer le contenu interne des réunions de direction, une copie du tableau de bord que l'équipe consulte tous les jours, des modèles financiers actualisés, un organigramme mis à jour et deux ou trois questions sur lesquelles vous souhaitez passer du temps avec le conseil d'administration.
Au fur et à mesure que l'entreprise évolue, il est souhaitable, en plus des indicateurs financiers classiques, d’ajouter des détails sur les performances par rapport aux objectifs des indicateurs financiers et opérationnels par mois et les projections pour les 6 prochains mois et plus.
Demandez à votre conseil d'administration de prendre connaissance des mises à jour à l'avance, afin que vous puissiez vous contenter d'aborder deux ou trois points importants lors de la réunion.
Il est essentiel que le chef d'entreprise gère efficacement son temps pendant les sessions et qu'il trouve un équilibre entre le temps consacré à une discussion saine et la couverture des questions essentielles. Il n'y a pas de mal à ce que le chef d'entreprise " mette de côté " une discussion de temps en temps pour la traiter plus en détail en dehors d'une réunion du conseil d'administration afin de passer au sujet suivant, et c'est ce que l'on attend de lui.
4. Seuls les paranoïaques survivent
À tous les stades, il est essentiel de parler des aspects négatifs plus que de raison. Vous aurez l'envie naturelle de vouloir peindre la situation en rose, mais pensez bien à accorder une importance égale ou supérieure aux aspects négatifs de l’activité.
Lorsqu’il dirigeait les premières réunions du conseil d'administration de Trulia, Pete Flint est tombé dans le piège de ne souligner que les aspects positifs de l'entreprise. Il se souvient qu'au cours d'une réunion, un membre du conseil d'administration s'est exclamé : "Alors, tout va très bien ?"
Il a réfléchi une minute, puis a répondu : "Non, en fait, il y a probablement une douzaine de choses qui posent problème, qui sont bancales ou que nous devons réparer." Après cette réunion du conseil d'administration, Pete a pris l'habitude d'écrire sur une seule page, avec une ligne tracée au milieu, les choses qui allaient bien d'un côté, et dans un espace égal et dédié de l'autre côté, les choses qui allaient mal ou qui devaient être améliorées.
C'est une construction utile pour diviser votre pensée afin de consacrer du temps aux bonnes et aux mauvaises choses et de les partager avec votre conseil d'administration.
Pete Flint a ensuite développé une matrice qu’il a utilisée chez Trulia. Il s'agissait d'une matrice par département, avec des points positifs et négatifs. Une autre méthode possible est celle des "feux de circulation", qui montre ce qui est dans les temps, en avance sur le calendrier et en retard. Cela permet de se concentrer rapidement sur les défis à relever et d'y consacrer de l'énergie et du temps en board meeting.
Aujourd'hui, si un fondateur ne parle que de ce qui va bien, il ne faut pas le croire, mais espérer qu'il est suffisamment paranoïaque pour savoir qu'il y a un million de choses qui peuvent être améliorées.
Vous serez beaucoup plus respecté si vous présentez des défis. Tout le monde sait que les startups ont une myriade de défis à relever. Un bon conseil d'administration peut vous aider à déceler les bonnes et les mauvaises surprises et à vous y préparer.
5. Exposez le conseil d'administration à votre équipe et vice-versa
Tous les membres de votre équipe savent qu'une réunion du conseil d'administration a lieu, mais si rien n'est dit à ce sujet, les gens ont tendance à se méfier. Les grandes réunions à huis clos ont cet effet sur les gens. Et c’est bien normal !
Il n'est pas toujours souhaitable de montrer la présentation du conseil d'administration à l'ensemble de l'entreprise, mais on constate qu'il est efficace de partager les commentaires et de rendre compte à l'équipe du déroulement de la réunion, ainsi que des principaux enseignements qui en ont été tirés.
Pensez aussi parfois à inviter l'équipe dirigeante aux réunions du conseil d'administration. Au cours d'une réunion, vous pouvez inviter le vice-président des ventes, puis le directeur technique, puis le chef de produit. Faites tourner les personnes pour qu'elles puissent être exposées.
Cette pratique est bénéfique à plusieurs égards. Tout d'abord, le conseil d'administration a l'occasion de voir et d'entendre un plus grand nombre de personnes au sein de votre entreprise et de se faire une idée plus précise de votre culture.
Ensuite, l'équipe dirigeante est généralement très motivée par l'accès au conseil d'administration. Tout vice-président ou directeur est ravi de se présenter devant lui, et il peut obtenir un retour d'information de la part d'autres personnes que vous sur son travail et sa direction.
Un autre commentaire sur la transparence de l'équipe est que les RH et l'organisation de l'équipe sont rarement abordées, alors qu'elles devraient l'être. C'est une bonne pratique que d'inclure dans le board deck un organigramme mis à jour et de mentionner les ajouts récents, les départs et les nouvelles embauches que vous recherchez.
(Tu peux retrouver les conseils fantastiques de NFX sur leur site.)
Stop the BULLSHIT !
Pour rappel, ce mercredi, comme un mercredi sur deux, tu retrouves Pierre Gaubil qui est notre invité pour conseiller, débriefer et renforcer le pitch d’un fondateur de startup ou simplement pour parler d’une phase clef de la vie des startups ! C’est avec toi, grâce à tes questions, et c’est à midi et demi, pour t’aider à apprécier votre Pokebowl.
On t’attend et pour encore plus de plaisir, n’hésite pas à nous retrouver sur notre page YouTube !
« Friends and Network »
Comme un air de famille !
En 2020, je lançais avec Elodie et tout l’écosystème de Light Me Up, une aventure commune pour une trentaine de mentors, advisors partout dans le monde, avec l’initiative « (em)powered by ». Le principe était simple : tu pouvais accéder en payant à l’heure, à des sessions 1 on 1 avec des experts de la Silicon Valley, de Singapour ou de Berlin, pour accélérer ton business.
On ne sait faire que ça de toute façon !
Et après quelques mois de tests, nous avons laissé vivre le site, sans plus le pousser que ça, parce qu’il devenait difficile de chasser et marketer en meute, de faire converger les intérêts individuels, et d’aligner les envies de toute cette troupe hétéroclite.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir que, sur le modèle de grandes structures US et nordiques, d’autres reprennent le flambeau pour toujours donner accès à des mentors de « niveau mondial », sorte de champions league de l’advisory, avec des plateformes inventives, simples et démocratiques.
C’est pour cela que je veux vous parler de GetBigFast, l’entreprise de Jean-David Rombi, repeat entrepreneur, que j’ai croisé chez Pierre Gaubil, lors d’un bootcamp 34 Elements !
GetBigFast permet à tout entrepreneur, quel que soit son niveau d’avancement et son lieu de résidence, de rentrer en relation avec des mentors, des experts, et des prospects (ou partenaires) habituellement inaccessibles. GetBigFast va les chercher pour eux ! Mais il y a un twist : il y a de l’impact là-dedans ! L’argent va à des associations ! Oui, tu as bien lu : c’est pas une plateforme pro-bono, parce qu’il faut bien payer ceux qui bossent dessus, mais l’essentiel des revenus partent financer des associations !
Mais concrètement, comment ça fonctionne ?
Si tu veux aller sur la plateforme, tu notifies dans quelle catégorie tu es (mentor/expert/partenaire/prospect/marque), tu donnes ton email et la team GetBigFast s’occupe du reste. C’est-à-dire, une mise en relation d’une heure par visio sur la plateforme GetBigFast. C’est le mentor/expert etc qui décide du prix. 60% de la somme est envoyée directement à l’association caritative sélectionnée par le mentor/expert. 40% pour le fonctionnement de la plateforme GBF. Cela varie de 300 euros à 10.000 euros
Ca dépend si c’est Obama ou Jean-Michel Michon !
Toute startup a besoin d’un réseau pour éviter les pièges (mentors), ne pas dépenser trop d’argent (experts) ou booster le business (partners/prospects).
Indépendamment de l’impact, c’est aussi ce positionnement entre « coaching/mentorat » et « accélérateur business » qui crée une réelle innovation entre la simple plateforme de matchings affinitaires et les clubs business rémunérés au rendez-vous ou au lead qualifié.
Sorte de solution complète d’accélération dématérialisée, la proposition de GetBigFast est unique et internationale. Jean-David l’a d’ailleurs lancée aux USA.
Mais évidemment, si tu y ajoutes la « impact touch », c’est une tout autre mayonnaise, mon ami, et l’on est dans du pur charity business, mais noble !
Alors à tous ceux qui souhaitent bénéficier d’un encadrement, d’un réseau, ou appartenir à une communauté, un club, pour accélérer leur business, et qui dans le même temps, aiment donner : n’hésitez plus et testez GetBigFast !
Tout est dans le titre !
Tu connais Le Board ?
Alors on vient d’en parler plus haut, le board, c’est un truc vital pour les startups comme pour les groupes qui prennent leur strat au sérieux !
Mais le board LE board, dont je vais te parler maintenant, c’est celui qui s’écoute comme du petit lait !
C’est le Board de Flavie, son podcast, je veux dire !
Flavie Prévost, depuis quelques temps, c’est madame mutlipreneure, solopreneure, mediapreneure, et même web3preneure ! C’est bien simple : elle est partout où l’on devrait tous être ! En pointe sur les sujets tech de demain, en embuscade sur les sujets organisationnels d’aujourd’hui, et en empathie sur les préoccupations des entrepreneurs et freelances de notre temps !
C’est bien simple, sans un désaccord sur l’opportunité d’user de l’écriture inclusive, je la trouverais parfaite ! 😊
Son podcast, Le Board, donc, est par ailleurs en pointe sur les usages et la monétisation moderne, celle qui implique les NFT, celle qui non contente de toucher une audience, engage une communauté et implique totalement un collectif -comme le dirait notre ami commun Carlos Diaz !
(Ca fait deux fois qu’il est nommé dans la newsletter, je vais me mettre à faire payer, dis-donc !)
Tiens, si l’on se concentre sur les entrepreneur(e)s : le board, c’est plus de 300 épisodes à leur attention ! Avec son format, Flavie touche environ 15 000 personnes chaque mois et a cumulé plus de 200 000 auditeurs ! Et comme si j’avais besoin de confirmer la qualité du podcast, vas sur Apple Podcast, et tu verras qu’elle affiche un énorme 5/5 !! De la bombe, bébé !
Que dire d’autre ? Une ligne édito qui fait la part belle aux porteurs de projets engagés, aux startups à impact, à celles et ceux qui font la différence…
Au-delà d’un medium, Flavie est aussi VP de Fleet Collective, qui accompagne les founders et freelancers du web3 à passer vite à l’échelle. Elle remue aussi le milieu pour faire de l’acculturation auprès des décideurs de grands groupes sur le Web3… et il y a du taf !
Si tu ne connais pas encore Flavie, c’est l’occasion : qui que tu sois, et quel que soit le format que tu mettras dans vos oreilles, tu ne perdras pas ton temps et tu risques même d’apprendre beaucoup !
« Tendances de la semaine »
Un livre : déjà disponible en pré-commande, le livre de chevet de tout CPO de France et de Navarre vient de naître ! Je vais reprendre, pour la promo, les mots de l’amie Fanny Jacob, CPO passée par OpenClassrooms et Vivendi, et qui compte parmi les 13 coauteurs de l’ouvrage, pour vous expliquer pourquoi il vous faut ce bouquin :
👉🏼 Parce que démarrer dans la carrière ‘Produit’ n'est pas souvent ‘bien fléché’. Est-ce que ce métier est fait pour moi ? Comment convaincre un recruteur pour un premier poste ? Comment se former initialement ? Puis régulièrement ? On a tenté d'apporter des pistes à tous ceux et celles qui souhaitent devenir PM.
👉🏼 Parce qu'on aurait aimé avoir ces conseils quelques années avant!
👉🏼 Parce qu’il n'y a clairement pas qu'une seule réponse à toutes ces questions et il aura fallu le talent et l'énergie de l'équipe de Wivoo et le partage d'expérience de 13 CPOs.
Alors, tu achètes ? (ce lien c’est pour le commander mais il sort en avril !)
Un son : Christine & the Queen, déjà plus de 1 000 000 de streams en quelques jours ! Retour trimpphal de l’artiste avec son single « to be honest » ; on t’offre le clip parce que t’es sympa !
Un autre truc : le FD3 à StationF : le 29 mars après-midi ! Au programme des conférences sur l’état de l’art des technologies en IA, data et web 3, Une “Talent Fair”, Une étape spéciale du FDTour de France Digitale sur les sujets “deep tech” et des stands de démonstrations pour les start-up innovantes.