Elodie & Nash présentent.... on stoppe tout !
Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de grandes idées, de culture et d'entrepreneurs.
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 code twitter
⚡ unstable coin….
😵💫 robots in disguise
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 devenir un meilleur manager (suite)
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🥂 Focus LYON et la tech
🗄️ L X IR et l’apéro solide
⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE
Edito by Nash :
L’IA a rejoint cette semaine ses copains NFT, web3, Métavers, Blockchain, au cimetière des buzzwords qui ont fait leur temps.
Ainsi en ont décidé en vrac, l’Italie, Elon et ses potes, les spécialistes saoulés et impatients, les néophytes curieux mais dans le brouillard !
On a dit “stop” !
Tout simplement.
De toute façon, aujourd’hui on aime bien dire « stop », même parfois avant que ça parte. Avant le début de la course, « hop : stop ! ».
Stop aux trottinettes. Ca pour tout vous dire, si j’étais allé voter, j’aurais aussi voté contre. Mais juste parce que cette mascarade de démocratie qui va donner lieu à une décision alors même que moins de 8% des électeurs de Paris se sont bougés les miches pour « urner » en un beau jour mi-giboulée, mi-Marathon, en dit long sur l’état de manipulation dans lequel le politique nous balade à tous les niveaux… avec parfois moins de brio que de grosses ficelles !
Stop aux posts sponsorisés des influenceurs sur la crypto ! Alors là encore, on a interdit un peu vite, sans réfléchir ! On va interdire à des gens sympas et ‘dans les clous’ domiciliés en France (et par ailleurs autorisés à faire de la publicité !) de nous dire des choses intelligentes sur les réseaux sociaux, alors que dans le même temps, on pourra toujours se faire fendre l’oreille, le porte-feuille et la langue française par les « go » en bikini et les « fratés huilés » depuis Dubaï en toute impunité !
Alors il est vrai que certains s’étaient laissés aller à penser il y a quelques temps que Nabila était Caroline Jurado, et que les intermittents du drop-shipping recyclés en traders avaient la même analyse de l’économie que Michael Zemmour (j’ai bien écrit « michael », les copains !)… mais quand même pas tout le monde !
Néanmoins, pour éviter une pandémie de connerie, on a préféré dire « stop » !
Stop à ChatGPT, en Italie, parce que GPT ne respecte pas RGPD…. Une sombre histoire de sigles et d’acronymes…
Tu te disais bien que OpenAI allait au-devant de barrières juridiques à venir, mais on n’avait pas vu venir la botte de Meloni ! ChatGPT est sommé de respecter la vie privée et de ‘savoir’ quand il discute avec des mineurs… C’est bien la moindre des choses !
Stop à l’IA donc. Celle-là même qui a rendu notre fin de mars aussi déroutante qu’un bon 1er avril, celle qui avec son cortège d’images deepfake a déclenché l’alarme à régulation, le neurone à normes, et tout à la fois l’européenne et irrépressible envie de légiférer, ou plutôt, non, de « dire stop » !
Sauf que ce n’est pas de l’Europe ni de la France et encore moins des politiques qu’est venue cette sommation !
Elle est venue de 1200 éminences grises de l’IA (à l’exception notable des membres fondateurs et des investisseurs d’OpenAI, dont Microsoft !) qui ont donc tous plaidé pour une « pause » de six mois dans l’IA générative ou GPT-like. En gros, de faire profil bas sur tout ce qui pourrait, par ces printemps de prolifération nucléaire dans l’Ouest de la Biélorussie, nous faire flipper un peu plus !
Il est vrai que tu n’avais pas besoin de grand-chose de plus pour avoir le trouillomettre à zéro, donc là, on t’a préparé une petite IA-phobie mi-K.Dick, mi-S. King à la sauce internationale sur fond de sirène de premier mercredi du mois : un excellent combo pour regarder la dynastie Ingalls en binge-watching pour la 113ème fois avant de mourir !
Et toi, sinon, comment ça se passe cette fin de règne ?
Je plaisante et te souhaite un joyeux printemps, une bonne nouvelle heure, de merveilleuses rigolades tardives de compréhension de poissons d’avrils à retardement et de bien prendre soin du rock n’roll et de te garder du mal.
Parce que.
« Whisper of the Valley »
Twitter publie une partie du code source de son classement et de recommandation.
Twitter a publié vendredi une partie du code qu'il utilise pour recommander des tweets, respectant ainsi une promesse de longue date du PDG Elon Musk de rendre l'entreprise plus transparente.
Le code, bien qu'incomplet, donne un aperçu partiel du fonctionnement du flux "For You" de Twitter, généré de manière algorithmique, et notamment de la manière dont il a évolué sous la direction de Musk.
Une section notable du code montre que Twitter surveille les tweets d’Elon Musk et de trois groupes distincts : les « power users », « les démocrates » et « les républicains », respectivement, afin de vérifier qu’il n’y a pas de favoritisme ou d’impact d’un groupe sur l’autre… Comment Twitter détermine que les utilisateurs sont alignés sur les partis politiques américains n’est pas encore très clair.
Dans un espace public sur Twitter après la publication du code, Elon Musk a déclaré qu'il n'était pas au courant de la section du code concernant les démocrates et les républicains et qu'elle devrait être supprimée, mais il n'a pas abordé la question de la surveillance de ses propres tweets.
Une autre partie du code montre que les abonnés à Twitter Blue, l'abonnement payant de Twitter, reçoivent un "multiplicateur" qui augmente la fréquence d'affichage de leurs tweets.
Cette modification de l'algorithme est intervenue alors que Twitter a averti les utilisateurs aux profils "vérifiés", c'est-à-dire les personnes dont le nom était coché en bleu avant que Musk ne rachète l'entreprise, qu'ils perdraient ces « mentions bleues » s'ils ne s'abonnaient pas à Twitter Blue.
Twitter a annoncé qu'il ferait une exception à cette règle pour ses 500 plus grands annonceurs et les 10 000 organisations vérifiées les plus suivies, a rapporté le New York Times.
Des organisations telles que le New York Times et la Maison Blanche ont déclaré qu'elles ne paieraient pas pour que leurs employés soient « vérifiés », tout comme de nombreuses autres célébrités qui se sont prononcées contre ce changement.
Dimanche soir, Twitter n'avait pas encore supprimé les vérifications héritées de l’ère pré-Musk, mais il a supprimé celle du Times… Coincidence ? I think not! 😊
Les sorties sur la stable coin USDC de Circle dépassent les 10 milliards de dollars depuis la crise des banques de crypto-monnaies
Les sorties nettes d'USD Coin ont atteint 10,5 milliards de dollars depuis la veille de l'effondrement de Silicon Valley Bank, selon les archives du site Web de Circle et le site d'analyse « usdc.cool ». Cela représente une baisse de 24 % de la circulation de la stablecoin depuis le 9 mars. Aujourd'hui, la circulation s'élève à environ 32,8 milliards de dollars, toujours selon « usdc.cool ».
Cette baisse représente un coup dur pour Circle, société qui émet l'USDC, car elle tire l'essentiel de ses revenus des intérêts perçus sur les réserves qu'elle détient en garantie de ses stablecoins. Ainsi, même si les taux d'intérêt augmentent, un montant plus faible d'USDC en circulation signifie moins de revenus.
Ces sorties de fonds sont également une mauvaise nouvelle potentielle pour Coinbase - Coinbase perçoit des intérêts sur les USDC qu'elle détient dans le cadre de son partenariat avec Circle. Ce partenariat permet aux clients de Coinbase de convertir des USDC en dollars américains sur la base d'un pour un. Le partenariat a généré 146 millions de dollars de revenus au quatrième trimestre 2022, soit environ 23 % des revenus de la société pour le trimestre. Une paille, donc !
La révélation par Circle qu'elle détenait environ 3,3 milliards de dollars de réserves de trésorerie à la Silicon Valley Bank a fait chuter l'USDC en dessous de son niveau de 1 dollar pendant environ 48 heures à partir du 10 mars. Un sacré coup sur la caboche du mot « stable », non ?
Circle a également tenté de rétablir un réseau de paiement permettant aux grands traders de frapper et d'échanger des USDC 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, capacité pour laquelle elle s'appuyait sur Silvergate Bank et Signature Bank. C’est ce qui s’appelle avoir le nez creux !
De l’instabilité des crypto-assets stables ? Tout un programme !
De l’eau dans le vin avant que ça ne tourne au vinaigre…
Les cofondateurs d'OpenAI, Sam Altman et Elon Musk, se lancent de plus en plus de piques et leur animosité mutuelle ne date pas d'hier.
Selon un rapport fascinant de Semafor publié la semaine dernière, Musk a tenté de prendre le contrôle d'OpenAI il y a plusieurs années, mais il a été repoussé. Le reste appartient à l'histoire : Musk et son argent sont partis, et OpenAI a rapidement succombé à l'étreinte d'un milliard de dollars de Microsoft (aujourd'hui environ 13 milliards de dollars) afin de payer toutes ces données coûteuses et ces serveurs et calculateurs hors de prix.
Voici cette semaine une nouvelle raison pour Musk et Altman de se quereller : à la fin de la semaine dernière, la société norvégienne de robotique 1X (connue jusqu'à récemment sous le nom de Halodi) a annoncé la clôture d'une série A d'une valeur de 23,5 millions de dollars, dont l'investisseur principal n'est autre que l'OpenAI Startup Fund, soutenu par Microsoft. Tiens tiens ! IA + Robots, Terminator n’est pas loin ! 😊
1X fabrique un robot humanoïde à roues appelé EVE - conçu à l'origine pour la recherche, avant d'être reconverti en robot de sécurité - et s'apprête à dévoiler un androïde bipède appelé NEO. Le nouveau financement soutiendra le développement de NEO, ainsi que la "fabrication à l'échelle" d'EVE en Norvège et en Amérique du Nord, où le géant de la sécurité ADT prévoit déjà de le déployer à des fins de patrouille de nuit.
La première incursion du fonds dans le domaine de la robotique mettra potentiellement OpenAI en concurrence indirecte avec Tesla de Musk, qui promet depuis le milieu de l'année 2021 de lancer un robot humanoïde bipède appelé Tesla Bot ou Optimus - je dis "potentiellement" parce qu'il faut toujours se poser des questions quand Musk fait des promesses. Le robot de Musk est censé être conçu pour effectuer des tâches manuelles répétitives dans les usines entre autres.
En attendant, la technologie de 1X existe déjà.
Voici ce qu'en dit Brad Lightcap, directeur de l'OpenAI Startup Fund : "1X est à l'avant-garde de l'augmentation de la main-d'œuvre grâce à l'utilisation de technologies avancées et sûres dans le domaine de la robotique. L'OpenAI Startup Fund croit en l'approche et en l'impact que 1X peut avoir sur l'avenir du travail".
Arne Tonning, partenaire d'Alliance Venture, l'une des sociétés de capital-risque norvégiennes ayant participé au tour de table, a écrit qu'en plus de la mission de sécurité d'EVE, "1X explore des opportunités et des applications dans les domaines de la vente au détail, de la logistique et des soins de santé avec des clients et des partenaires de premier plan".
Eric Jang, vice-président de l'I.A. chez 1X, a récemment comparé le travail de son entreprise à celui de l'OpenAI, en tweetant : « tout comme OpenAI construit des systèmes de manipulation d'informations numériques (par exemple ChatGPT) en compressant sans perte les données Internet, nous construisons une I.A. polyvalente pour manipuler des informations physiques (atomes). »
Réunir les deux doit être très excitant, sauf pour Elon Musk qui pourrait se voir distancé. 1X et Tesla démarrent sur des marchés différents, mais vont probablement s'affronter par la suite. « Il n'y a pas de rivalité explicite pour l'instant, mais il y en aura lorsque nous nous rapprocherons de nos objectifs à long terme. »
Au-delà de ces annonces, l’écho avec l’alerte sur la trop grande vitesse de progrès et de bazar dans l’IA de ces derniers jours, le fait d’associer robotique et intelligence artificielle ne peut que nous renvoyer à nos imaginations débordantes et nos madeleines cinématographiques : sommes-nous en train de créer Terminator en toute conscience ?
« Food for Thought »
Devenir un meilleur manager : tenté ?
Durant les quelques newsletters à venir, je vais lister les 35 questions qu’un manager doit se poser régulièrement afin d’impacter positivement leur travail… on poursuit avec des questions sur la performance de l’équipe ! (il y en a 8 aujourd’hui !)
1- Chaque membre de l’équipe est-il moyen au-dessus ou en dessous des objectifs ?
Pour ceux qui sont au-dessus, peut-on les aider davantage, y a-t-il de nouvelles pistes à suivre ? Pour les personnes peu performantes, il est important de trouver la cause première. Souvent, la sous-performance n'est pas due à un manque de capacité à réussir, mais à un manque d'opportunités. En d'autres termes, des ressources limitées, des objectifs peu clairs ou un manque d'autonomie peuvent être à l'origine de cette situation. En gros, c’est ta faute, en tant que manager, donc revois ta copie !
Les startups évoluent très rapidement - souvent, les compétences dont une personne avait besoin au moment de son embauche changent au fur et à mesure que l'entreprise se développe ou pivote. En tant que patron ou managers, il nous incombe de veiller à ce que nos collaborateurs disposent d'un ensemble d'outils modernes qui correspondent aux besoins de l'entreprise.
La vraie réponse est avant tout de ta part, une écoute réelle et régulière de tes collaborateurs !
2- Quelles nouvelles ressources recommander à quelqu’un ce mois-ci ?
Afin de rester concentré sur le développement professionnel des membres de son équipe, il est toujours bon de s’efforcee de leur envoyer chaque mois un article, un podcast ou une recommandation de livre en rapport avec les sujets qui les intéressent - qu'il s'agisse de leur rôle actuel ou de leur rôle souhaité. C'est un outil formidable pour ouvrir le dialogue sur divers sujets qui ne seraient peut-être pas abordés autrement
3- Reconnaître le succès : tout le monde le voit-il ?
Une erreur fréquente commise par les managers est de supposer que leur équipe a bien compris les objectifs et ce que l'on attend d'elle, sans prendre la peine de vérifier ça auprès d'elle. Cette question permet d'identifier très tôt les zones potentielles de désalignement et de définir des attentes claires afin que chacun puisse s'épanouir et atteindre ses objectifs, en toute connaissance de cause.
Dans une entreprise à croissance rapide, les managers peuvent être amenés à jouer au chat et à la souris avec les problèmes de leurs subordonnés directs. Un membre de l'équipe soulève un problème et nous essayons de le résoudre le plus rapidement possible. Cette approche peut sembler satisfaisante sur le moment, mais elle est incroyablement inefficace, en particulier lorsque l'équipe s'agrandit…
En traitant des symptômes ponctuels, vous ne parvenez pas à identifier les causes profondes qui empêchent votre équipe de donner le meilleur d'elle-même.
Pour chaque subordonné direct, elle devient plus précise en suivant les questions suivantes et en notant ses réponses :
- À quoi ressemble la réussite de cette personne au cours du prochain trimestre ? Cela comprend à la fois les OKR et les objectifs de développement de carrière, comme l'acquisition d'une nouvelle compétence.
- Dans quelle mesure cette personne est-elle équipée pour réussir ? Vous pouvez attribuer une note rouge/jaune/verte. Le rouge signifie qu'il existe des risques majeurs quant à leur capacité à réussir - par exemple, un risque de fuite, un risque d'épuisement professionnel, un risque de performance ou un manque important de ressources pour bien faire leur travail. Le jaune signifie qu'il y a des risques moyens - par exemple, il s'agit peut-être d'un projet de grande envergure pour la première fois et la personne n'a pas les compétences nécessaires. Le vert signifie que la personne est solide et qu'elle dispose de ce dont elle a besoin pour réussir.
- De quoi cette personne a-t-elle besoin pour réussir ?
- Quelles sont les actions spécifiques que moi et/ou d'autres personnes pouvons entreprendre pour la soutenir ?
- Qu'est-ce qui motive cette personne et comment puis-je lui donner plus de motivation ?
- Quel est le domaine de croissance qui permettrait à cette personne de passer à la vitesse supérieure ? Comment puis-je mieux les soutenir dans ce domaine ?
En se posant ces questions tous les trimestres, on se rend souvent compte que l’on a des zones d'ombre. On peut organiser alors un entretien individuel d'une heure avec chaque membre de l'équipe et leur poser ces mêmes questions pour compléter notre compréhension en tant que manager.
4- Ma vision de la trajectoire du membre de l'équipe correspond-elle à la vision qu'il a de sa propre trajectoire professionnelle ?
Nous pensons peut-être savoir ce que les membres de notre équipe attendent de leur carrière, mais sommes-nous vraiment sûrs de l'avoir bien compris ? Une tactique pour aider à réduire le risque de voir cet écart se former et se creuser consiste à rédiger indépendamment des plans de talents, puis à se réunir avec votre rapport pour voir ce que vous avez en commun et ce qui ne correspond pas tout à fait. C'est un excellent point de départ pour entamer la conversation sur la manière d'amener les membres de votre équipe là où ils veulent aller.
5- Au cours des six derniers mois, chaque membre de l'équipe a-t-il évolué de façon notable ?
Amanda Schwartz Ramirez, fondatrice de Garden Labs, pose ces questions de suivi lorsque les managers ne parviennent pas à identifier clairement la croissance de leurs collaborateurs directs :
- De quelle manière puis-je accélérer leur croissance et leur apprentissage ?
- En tant que manager, quelles sont les 1 ou 2 choses que je fais qui empêchent mon équipe de donner le meilleur d'elle-même ?
Perpétuelle remise en question, auto-critique, analyse et reflet sur soi-même des actions des collaborateurs : clefs du bon management !
6- Si je pouvais, d'un coup de baguette magique, remplacer le collaborateur à ce poste par un nouveau candidat, est-ce que je le ferais ?
Lors des entretiens semestriels de Sora, Laura Del Beccaro, PDG de la boite, commence par poser ce simple cadre qui peut révéler la nécessité d'une conversation difficile.
- Si la réponse est « oui », qu'est-ce qui, chez un nouveau candidat, me donnerait envie de changer de poste ? Ces traits de caractère et ces compétences devraient alors être évoqués lors de l'évaluation des performances.
- L'idée de remplacer cette personne me donne-t-elle un sentiment de soulagement, comme si nous étions mieux lotis ? À l'inverse, est-ce que je réembaucherais cette personne sans hésiter ?
Les réponses à ces questions aident à déterminer s’il est nécessaire de commencer à avoir des conversations « difficiles » liées au départ de cette personne.
7- Mon équipe connait-elle ses supers-pouvoirs ?
Souvent, les super-pouvoirs peuvent passer inaperçus aux yeux de ceux qui les possèdent, car ils donnent l'impression que les choses sont faciles ou naturelles. C'est en jouant sur ces forces que l'on obtient une véritable réussite professionnelle. Garde les yeux ouverts !!
Dites aux membres de votre équipe où ils se situent - ils ne le savent peut-être pas. Il existe de nombreuses ressources sur le la façon de donner un feedback sur le développement. Cependant, nous oublions souvent de partager un feedback positif et encourageant avec nos subordonnés directs parce que cela semble parfois inutile et facultatif. Ce n'est pas le cas. Lorsque nous sommes en mesure de partager efficacement un feedback d’encouragement, nous pouvons aider les membres de notre équipe à savoir ce qu'ils font bien, quelles sont les attentes à l'égard de leur travail et comment ils peuvent continuer à faire preuve d'un comportement positif.
Pour s'assurer que le retour d'information se démarque, il est important d'être très précis. Par exemple, s'ils ont réussi une visite de vente, au lieu de dire « beau boulot ! », tu dois aller plus dans le détail en disant par exemple « beau boulot pour cette visite ! J'ai remarqué que tu as établi une relation solide avec le client, que tu as fait en sorte qu'il se sente écouté et que tu as dissipé ses inquiétudes au sujet du produit, bla bla… ». Ils ont alors une meilleure idée de ce qui fonctionne et de ce qu'ils peuvent améliorer à l'avenir. Détaille toujours !
8- Quels sont les défis qui attendent notre équipe ?
Chaque équipe est confrontée à une longue liste de défis difficiles, parfois insurmontables. « J'aime commencer chaque trimestre en dressant la liste de ces défis avec l'équipe. Puis, un trimestre plus tard, nous comparons cette liste à celle du trimestre précédent. La liste n'est jamais plus courte, mais nous savons que nous progressons lorsque les défis précédents sont remplacés par de nouveaux. Si nous n'éliminons pas systématiquement nos plus gros obstacles, nous ne progressons pas », déclare Nikhyl Singhal, vice-président chargé des produits chez Meta.
Prends-en de la graine !
La semaine prochaine, toujours grâce aux conseils de First Round Review, je parlerai de suivi de ta performance et ton efficacité à toi ! Si, si !
Stop the BULLSHIT !
Pour rappel, un mercredi sur deux, tu retrouves Pierre Gaubil qui est notre invité pour conseiller, débriefer et renforcer le pitch d’un fondateur de startup ou simplement pour parler d’une phase clef de la vie des startups ! C’est avec toi, grâce à tes questions, et c’est à midi et demi, pour t’aider à apprécier votre Pokebowl.
On t’attend et pour encore plus de plaisir, n’hésite pas à nous retrouver sur notre page YouTube !
« Friends and Network »
FOCUS LYON !
Je suis lyonnais. Et comme tous les lyonnais biberonnés au Beaujolais, au cervelas truffé et aux poulardes de Bresse, je suis chauvin comme un supporter de l’OL qui viendrait de battre le PSG ou un Clovis Cornillac à qui l’on demanderait de trouver meilleur caviste que Jojo chez AnticWine !
Bref : je suis lyonnais.
Je suis même de la pire espèce : un canut, un gone de la Croix-Rousse le quartier des tisserands, des soyeux, un gars des traboules, du cent-moins n’un la Grand-Côte, un Virginie des pentes du Koolka, une sorte de survivance du Fish, un lyonnais pré-boboïsation mais néanmoins attaché à cette nouvelle « green » capitale des Gaules, des cathos et de la gastronomie, qui se plaît à dire « Paris sans les inconvénients » à tous ceux qui cherchent à jauger la Lugdunum de l’ère du web3 !
Lyon, vu de Paris, pourtant, c’est souvent une forme de campagne lointaine et lorsque l’on parle de French Tech, c’est avec les lunettes de la condescendance et du snobisme que l’on considère la confluence : quel besoin de faire exister un autre pôle que Paris ?
Cela fait 7 ans que l’un de nos principaux partenaires est lyonnais. Sans Grow-Up et Kevin Deplanche, il y a longtemps que nous aurions capitulé, que nous aurions choisi des chemins plus complexes : Grow-Up accompagne en effet les startups à leur levée de fonds non dilutifs. Aujourd’hui, Grow-Up, c’est toujours cette activité, mais c’est aussi un incubateur-festival-programme de formation-encadrement-communauté-etc appelé Lyve, et c’est aussi très prochainement un fonds d’investissement !
C’est par l’intermédiaire de Grow-Up que j’ai recommencé à m’intéresser à ma ville, à ses initiatives liées à l’innovation.
Et elles sont nombreuses. Et si souvent, l’on peut être tentés de voir la tech lyonnaise juste à travers sa face visible que représente H7, ce haut lieu de l’industrie du XIXème siècle, c’est en réalité une multitude de projets qui sont hébergés et accélérés par des programmes et organisations diverses.
Si 150 startups font actuellement partie des alumni de H7, c’est du côté du Hub6112 ou de LSU qu’il faut aller chercher les pépites populaires qui font rayonner la métropole.
Et qui, aujourd’hui, n’a pas entendu parler de Time For The Planet, née à Lyon et qui porte haut la voix de l’espoir entrepreneurial ?
J’ai en tête Mon Petit Placement et son hébergement réussi au Hub612, lieu bouillonnant d’émergence pour les fintechs de demain ! Mon Petit Placement, c’est la révolution de l’investissement pour tous ! C’est le conseiller patrimonial de poche, c’est sans aucun doute l’une des plus belles fintechs de France.
La spécificité du Hub612, c’est l’incubateur/accélérateur des startups early stage monté à l’origine par la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes en 2016… presque avant tout le monde, à Lyon. En 2018, c’est un fonds que lance le Hub612. Et en 2020, c’est à l’accélération qu’est dédiée toute l’attention de l’équipe du Hub au point d’en faire un programme « start to scale » depuis cette année. Les Fintech, Insurtech, et B2B services qui émerge dans la région de Lyon passeront immanquablement par le Hub !
H7, quant à lui, joue le rôle que lui confèrent sa taille et la volonté politique originelle de lui donner naissance : celui du pôle visible, du phare dans la nuit, de promoteur de tout l’écosystème en plus de son rôle quotidien d’accélérateur.
On y trouve deux modes d’accélération : un programme H7. Et des programmes thématiques délivrés par l’intermédiaire de partenaires comme celui sur l’alimentation durable lancé avec le concours de Suez. Ces programmes durent de 6 à 9 mois. Ils peuvent rappeler le fonctionnement de StationF, mais comme le dit Julien Marbouty, le directeur de H7, « il n’est pas utile de réinventer ce qui fait ses preuves ailleurs ! ».
D’ailleurs avec 400 postes de travail sur 5000 m2, H7 ne cherche pas à concurrencer Paris, mais à tisser des liens avec l’écosystème de la capitale comme en attestent ces deux partenariats signés récemment avec France Digital et Mouvement Impact France.
« Mon concurrent, c’est plutôt Euratech ! » avoue même Julien, conscient que le centralisme historique de notre pays oblige les régions à jouer des coudes pour défendre un patrimoine fertile qui pourtant répond trop souvent aux chants des sirènes parigotes !
En Mai, l’événement Zero to One, point d’orgue de la saison de l’écosystème tech lyonnais se tiendra le 11, rassemblant plus de 1000 participants.
L’accélérateur a fièrement accueilli Neopolis (jeu mêlant Monopoly et Pokemon go, en quelque sorte), Hellocharlie (empowerment et orientation des jeunes pour leur scolarité), Prepacademy (formations professionnelles pour métiers en tension) ou encore Smash (le WeTransfer Français !) parmi ses pensionnaires ! 150 startups depuis l’ouverture du lieu il y a 4 ans et une communauté qui repose essentiellement sur la noblesse du give-back mais aussi grâce à l’animation du lieu et du réseau par l’équipe de H7.
Avant d’aller dans un accélérateur la French Tech Saint-Etienne Lyon offre à tous les neo-entrepreneurs le merveilleux terrain d’accueil Lyon Start-UP (LSU) qui offre un accompagnement de 4 mois pour monter sa boite à quiconque tente sa chance lors de sessions de sélections régulières.
C’est un programme gratuit, en partenariat avec des institutions locales (comme l’EM Lyon, Bayer, Caisse d’Epargne, Auvalie, etc…) et qui offre un coup de fouet à tous les porteurs de projets sélectionnés ! Et comme s’il était question d’une secret-sauce à la LSU : 95% des entreprises sélectionnées existent toujours deux ans après avoir suivi le programme, un taux très supérieur à l’espérance de vie habituelle des boites tech !
Je n’ai pour l’heure pas fait le tour de ma ville mais il est certain que la France grouille de talents et d’initiatives belles et efficaces partout et qu’il est de note devoir, depuis le perchoir parigot, d’aller voir du côté de nos provinces si l’on y est !
Allez, juste avant de partir, encore un focus, mais sur une startup, cette-fois, qui lance ces jours-ci son produit révolutionnaire et écolo-rigolo depuis Lyon : L X IR.
Le cocktail sans alcool « solide » !
Ras le bol de ne pas savoir avec quoi faire des cocktails délicieux ou de merveilleux Mocktails ? La réponse écolo et savoureuse vient donc de cette startup croisée chez Pierre Gaubil et ses 34 Elements, qui réveille nos papilles et sollicitent actuellement votre porte-monnaie pour tester sa solution sur Ulule !
Alors comment ça « marche » ? Eh bien tout simplement en réveillant vos pastilles LXIR dans quelques centilitres d’eau, avant de mélanger (ou pas) avec votre alcool de prédilection selon des recettes et accords suggérés !
LXIR, c’est (en plus d’être lyonnais !) naturel, sans sucre ajouté, faible en calories et sans alcool (avant que tu n’en mettes avec, zozo !).
Par ailleurs, c’est produit et conçu en France et toutes les précommandes seront dispos au printemps (on achète maintenant, on épate la galerie en terrasse dans quelques semaines !)
Pour ce focus sur LYON, il fallait que je finisse sur un truc qui se boit ou qui se mange ! LXIR, incontournable !
Si tu es de Nantes, Lille, Bordeaux, Marseille : fais-moi signe et l’on se fait un focus à 4 mains sur ta ville dans les prochaines newsletters ! Tenté ? nash@lightmeup.io pour m’envoyer tes idées !
« Tendances de la semaine »
Un livre : « les autres ne pensent pas comme nous » livre passionnant sur les 40 dernières années de diplomatie française, vues par l’un de ses premiers artisans, l’ancien ambassadeur passé par Matignon et le Quai d’Orsay, Maurice Gourdault-Montagne. Ca ne se lit pas, ça se déguste !
Un son : Thérèse l’artiste… sort MétaREverse ce mois-ci… l’occasion d’aller découvrir une artiste touche à tout militante et colorée ! Retour par ici sur son EP Rêvalité sorti il y a quelques temps pour vous remémorer ! ou vous initier !
Un autre truc : cette semaine, ce n’est pas seulement la fin des trottinettes à Paris, mais c’est aussi le Drive to Zero au Grand Palais éphémère du 5 au 7 avril 2023 !