Elodie & Nash présentent… : “Reprends un peu d’IA pour finir ton jambon !”
Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de leadership, de grandes idées, de startups et d'entrepreneurs.
🔊 EDITO BY NASH
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 La puce à l’oreille
⚡ Fake you, Taylor Swift!
🦋 Le mot de la First Round Review
🐇 Universal vs. TikTok
🥸 Apple Vision (suite)
💉Les cerveaux
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 Les 10 raisons d’éviter le POC
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🥂L’environnement selon Steply
Edito by Nash :
On a tendance, quand on envisage nos clients à « faire de grands ensembles ».
A partir du moment où l’on a trouvé un pain-point pour une entreprise doublé d’un persona pas trop dégueu, on se dit qu’on tient la martingale !
Et ça donne souvent des trucs mathématiques bizarrement très éloignés d’une réalité commerciale et la plupart du temps, on se gratte la tête pour comprendre ce qui a bien pu merder dans ces principes méthodiques et scientifiques (sic) que l’on a appliqués !
Rien de plus simple : on perd de vue l’intérêt de la personne derrière sa représentation au sein de l’organisation qui devrait tôt ou tard nous acheter notre merveilleuse prestation, notre glorieux service ou notre fantastique produit !
Or, derrière le responsable achats, le chef de projet inno, l’assistant RH, il y a un homme ou une femme, fermement ancré(e) dans une réalité très proche de la nôtre et animé(e) des mêmes envies, des mêmes peurs et des mêmes besoins que nous !
Ainsi l’envie d’untel de se faire reluire auprès d’un supérieur hiérarchique peut foutre en l’air ton deal si la concurrence lui permet de mieux atteindre cet objectif….
Le côté geek d’un autre aura raison de toute forme de raisons, justement, puisque seule l’inno pour l’inno a du sens pour lui : ou comment trouver des early-adopters qui enterreront ton entreprise à trop l’étreindre !
La lassitude d’un dernier, n’ayant jamais réussi en 2 ans, à répondre au challenge de l’entreprise sur le point précis que tu cibles, et son manque d’entrain, peuvent quant à eux, être paradoxalement la clef du succès de ta vente !
Donc, quand on définit sa cible, il est impératif d’envisager d’une part et évidemment le pain-point que rencontre la boite et que ta solution permet de régler, mais aussi quels sont les biais induits par l’interlocuteur qui a le pouvoir d’appuyer sur le bouton qui t’enverra dans les étoiles ou te désintégrera sur place !
Quand tu prospectes, et que tu as ferré ta cible, imagine que tu drague à la fois l’élu(e) de ton cœur et ta future belle-doche ! Un seul objectif, deux façons de convaincre très différentes l’une de l’autre ! (mon exemple est mal choisi, parce qu’en l’occurrence tu auras là, la possibilité d’avoir plusieurs propositions de valeur tandis que pour ton biz, non : il faudra caler l’UVP sur l’ensemble des besoins rencontrés par ton interlocuteur ET sa boite !).
Pour reprendre en deux mots ce que m’a enseigné Pierre Gaubil (c’est la minute Pierre Gaubil de cette newsletter !), il faut toujours sonder 1/ ce qu’il est urgent de régler, tout en comprenant 2/ ce qui fait agir ceux qui doivent régler ce problème. En d’autres mots, penser à aligner le « business problem » avec la « people’s pain ».
Ça doit te conduire à construire des personae extrêmement précis en amont de ta strat de vente, si ce n’est à jouer au « profiler » à chaque vente !
Aujourd’hui j’accompagne des startups qui ne connaissent pas leur persona. Soit. Mais j’accompagne aussi des scale-ups qui ne le connaissent pas… et ça, c’est plus grave !
Surtout à l’heure des resserrements budgétaires, des crédits marketings moins généreux, du retour de la culture du bas de ligne !
Donc on reprend les bases, on travaille son persona, on utilise sa data, et l’on tente un marketing intelligent intégrant l’idée du « message-audience fit » ! Une belle proposition de valeur, tout ça… C’est mieux !
……………….
Sans transition, une image valant plus que mille mots, voici de façon parfaitement illustrée la raison de l’inculture Française en matière de Design Sprint et plus généralement d’intelligence collective et de cocréation.
Lors de la récente formation de Jake Knapp sur l’évolution de sa méthode du Design Sprint, voici où se situaient les participants… le gros carré rose marqué « Elodie from Paris », c’est nous ! Vous la voyez la désertification française sur ces sujets ?
Et après on s’étonne que l’on mette 30 ans à vendre ces prestations ici quand nos copains anglo-saxons les distribuent comme des petits pains !!!
Allez : on réfléchit à comment changer de mindset et de culture et on se reparle plus tard !
Sur ce, comme il se doit : prends-soin du Rock n’Roll et garde-toi du mal !
« Whisper of the Valley »
La puce à l’oreille…
Voici le dernier ragot en provenance des milliardaires de la tech : Elon Musk, le roi de l’auto-promo, affirme que sa société Neuralink a implanté une puce cérébrale dans un être humain. Oui, vous avez bien entendu, c'est comme si la science-fiction devenait réalité ou peut-être simplement Elon qui fait du Musk. Il affirme que l'activité cérébrale est "prometteuse" et que le patient se porte bien.
Le grand rêve de Neuralink ? Relier nos cerveaux à des ordinateurs pour résoudre des problèmes neurologiques complexes. Ils ne sont pas les seuls dans cette course à l'augmentation de l’être humain. Une équipe suisse a notamment réussi à faire marcher un paralysé par la seule force de la pensée.
Aujourd'hui, le monde de la technologie est en ébullition, mais il y a un hic. Il n'y a pas encore de preuve de la grande affirmation de Musk, et Neuralink reste silencieux sur les détails.
Pour en savoir plus sur Neuralink, il faut savoir que l'entreprise a été critiquée par le passé. Environ 1 500 animaux, dont des singes et des porcs, auraient péri au cours des tests. Mais le ministère américain de l'agriculture n'ayant pas constaté de violation des règles, il continue de fouiner.
En mai dernier, la FDA a donné à Neuralink le feu vert pour commencer les essais sur l'homme. L'entreprise utilise un robot pour effectuer des interventions chirurgicales sur le cerveau, dans l'espoir d'aider les personnes souffrant de troubles de la motricité.
Cela semble prometteur, mais il est encore trop tôt.
Et pour ce qui est de la vision, Musk annonce vouloir un produit appelé "Telepathy". Imagine que tu puisses contrôler ton téléphone ou ton ordinateur portable par la pensée ! Il rêve grand, comme toujours ! Il souhaite par exemple aider les personnes qui ont perdu l'usage d'un membre, ou ceux qui à l’instar de Stephen Hawking ont énormément de mal à communiquer…
Si Musk fait du bruit, il n'est pas le seul à travailler sur ces sujets. Blackrock Neurotech, par exemple, a 20 ans d'avance, et Precision Neuroscience, qui propose une méthode d'implantation cérébrale plus simple a aussi une longueur d’avance sur la boite d’Elon !
Entre excitation et scepticisme et en connaissance de l’excellent busines-flair de Musk, il faut absolument surveiller Neuralink de très près ! Reste à l'écoute et nous verrons si les implants cérébraux deviendront la « next big thing » ou s’il s’agit simplement d’un …saut de puces dans les aventures technologiques de Musk !?
Fake you, Taylor Swift!
Le monde de la tech est à nouveau en ébullition, mais cette fois, il ne s'agit pas de lancer des fusées ou de produire des voitures électriques de luxe. Il s'agit de deepfakes générés par l'IA, et pas n'importe lesquels : ceux qui mettent en scène Taylor Swift en porn star.
Les images et mêmes ont provoqué une levée de bouclier solidaire de la part des fans de l’artiste qui ont posté en masse des images réelles et neutres de Taylor Swift pour inonder la toile et noyer les fakes. Ces deepfakes ont même fait un peu bouger les lignes, puisque Microsoft et Musk ont resserré un peu les boulons de leurs outils d’IA pour mieux répondre au problème !
Lorsqu'il s'agit d'IA et de deepfakes, il n'est pas si facile de s'en débarrasser. Il ne s'agit pas d'une simple erreur mineure que l'on peut faire oublier ou transformer en or en sortant un nouveau single (ce que fait souvent l’artiste quand sa vie privée est étalée sur la toile). Il s'agit d'une affaire sérieuse qui inquiète tout le monde, à juste titre.
Marc Andreessen a beau dire que la technologie est le fer de lance du progrès de l'humanité, il faut se rendre à l'évidence : tout n'est pas rose sous le soleil. OpenAI et Anthropic vantent les mérites de l'IA, et Yann LeCun, le gourou Français de Meta en matière d'IA, semble penser que nous réagissons de manière excessive. Certes, la fin du monde n'a pas eu lieu avec GPT-2, mais cela ne veut pas dire que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles !
Si l'IA a ses bons côtés, elle est aussi à l'origine de nouveaux problèmes : "deepfake", désinformation, droit d’auteur... Et ce ne sont pas seulement les nerds de la technologie et les geeks de l'IA qui en pâtissent, mais tout le monde : nos vies sont bouleversées par cette technologie.
Alors, que fait le monde de l'IA à ce sujet ? C'est la question à un million de dollars. Ils doivent s'attaquer à ces problèmes de front, sans donner l'impression de se contenter de belles paroles.
De la diffusion de fausses nouvelles au remplacement d'emplois, l'IA a beaucoup à faire pour redorer son blason. Et soyons honnêtes, la communication sur la manière dont tout cela sera résolu n'est pas très bonne. En France comme ailleurs ! Et en la matière, on respecte bien le « les US créent, les Chinois copient, et les Européens légifèrent ! »… ce qui pose aussi le problème de la souveraineté…
Cependant, des deux côtés de l’Atlantique, on aimerait que les grands patrons de l'IA admettent qu'ils font partie du problème et commencent à chercher des solutions et des régulations par eux-mêmes. Il ne s'agit pas seulement de la technologie, mais aussi de son usage et de la façon dont elle affecte les gens.
Le fiasco du deepfake de Taylor Swift ? Ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Les contenus générés par l'IA qui ciblent les femmes et les jeunes filles, qui perturbent les élections et qui entraînent des pertes d'emploi suscitent de vives inquiétudes.
N'oublions pas non plus la perception du public : dites "IA" à la plupart des gens et vous obtiendrez probablement au mieux un haussement d'épaules et au pire, tout un tas d’arguments contre son émergence, pourtant inéluctable !
L'IA a du potentiel, c'est certain. Mais si ses concepteurs ne parviennent pas à trouver un équilibre entre progrès et responsabilité, nous risquons de revoir souvent ces événements se produire ! Un jour Taylor Swift, un autre, une arnaque au PDG, puis plus tard une usurpation d’identité qui touchera n’importe qui…
Après la tech, l’heure sera donc à la politique et à l’hypocrisie : t’as trop hâte ?
Le mot de la First Round Review…
Matt Lerner, l'homme qui murmure à l'oreille des startups, avec plus de vingt ans d'expérience et plus de 200 startups à son actif, partage un peu de sa grande sagesse avec nous : si vous voulez que votre startup cartonne, arrêtez de vous préoccuper des petites choses.
Ce qu'il en retient ? Il s'agit de trouver ces grands et juteux "leviers de croissance", évidemment !
Tu sais, ces petites actions qui, d'une manière ou d'une autre, parviennent à attirer un grand nombre de clients à une vitesse fulgurante. Il l'a vu à maintes reprises : de trop nombreuses startups se lancent à corps perdu dans d'innombrables stratégies (et budgets), alors qu'en réalité, 90 % de leur croissance provient de seulement 10 % de leurs efforts.
Mais le hic, c'est que ces leviers de croissance ne sont pas universels. Ce qui a fonctionné pour Canva ou Facebook ne fonctionnera peut-être pas pour ton biz. Oublie également les tactiques génériques et courantes telles que la publicité ou le référencement. Selon M. Lerner, elles sont aussi efficaces qu'une théière en chocolat. (traduction littérale rigolote !).
Passons maintenant à la partie la plus intéressante. Lerner vient de publier son premier livre, destiné aux fondateurs qui sont aussi impatients qu'un enfant la veille de Noël et veulent de bons hacls ! Il a rassemblé dans ces pages des années d'expérience en matière de création d'entreprise, en se concentrant sur la manière de repérer et d'actionner les leviers de croissance.
Et devine quoi ? Lerner ne se contente pas de parler, il nous prend par la main et nous explique comment mener des sprints de croissance efficaces. Il ne s'agit pas de sprints de design produit ordinaires ; ils sont conçus sur mesure pour les entreprises en phase de démarrage qui ont soif de croissance.
Lerner entre dans le vif du sujet :
- La différence entre les sprints de croissance et les sprints de produit, et la raison pour laquelle ta startup doit les accueillir à bras ouverts.
- Comment aligner tes expériences les unes à côté des autres et ne sélectionner que celles qui ont du sens vis-à-vis du challenge.
- L'élaboration d'une hypothèse à valider et les pièges à éviter.
- Comment tirer les leçons de tes échecs, déboguer tes ratés et donner à ton équipe les moyens de mener des expériences plus audacieuses et plus rapides.
En bref, Lerner donne un cours accéléré sur le growth-hacking pour les startups. Alors, si tu diriges une startup et que tu te sens un peu bloqué, tu devrais te procurer un exemplaire du livre de Lerner et commencer à bouffer les pages comme si ta vie en dépendait !!
Universal vs. TikTok
Universal Music Group retire ses chansons de TikTok après l'échec des négociations !!
Universal Music Group, l'une des plus grandes maisons de disques au monde, a déclaré mardi qu'elle cesserait d'accorder des licences musicales à TikTok après l'expiration du contrat de l'application vidéo le 31 janvier. Selon un porte-parole d'UMG, cela signifierait que TikTok devrait contractuellement retirer la musique d'UMG de son catalogue de chansons disponibles sur l'application à la fin de la journée du 31.
Cette annonce fait suite à plus d'un an de négociations entre TikTok et UMG. Les grandes maisons de disques ont cherché à passer d'un modèle de rémunération forfaitaire à un modèle de partage des revenus plus similaire à celui qu'elles ont avec YouTube.
TikTok a conclu un accord avec Warner Music Group, le rival d'UMG, en juillet dernier. Mais les négociations entre UMG et TikTok pour un nouveau contrat "se sont terminées sans accord", a déclaré le porte-parole d'UMG dans un communiqué mardi.
Dans une lettre ouverte, UMG a déclaré que le taux de rémunération proposé par TikTok était trop bas et que le nouveau contrat proposé valait moins que le précédent. UMG a également déclaré que TikTok utilisait des enregistrements générés par l'IA pour diluer les redevances des artistes humains et que TikTok n'avait pas fait assez pour empêcher la violation des droits d'auteur et le harcèlement des artistes.
Dans un communiqué, un porte-parole de TikTok a qualifié la décision de "triste et décevante" et a accusé UMG de faire passer "sa propre cupidité avant les intérêts de ses artistes et auteurs-compositeurs".
Bataille de titans : gageons qu’il y aura une solution à ce désaccord sous peu !
Visions of Apple…. Suite !
Apple a vendu plus de 200 000 casques Vision Pro, apparemment ! Lundi dernier, l'analyste Apple Ming-Chi Kuo a affirmé qu'Apple avait vendu entre 160 000 et 180 000 unités Vision Pro pendant le week-end de précommande de l'appareil, ce qui signifie que les ventes ont peut-être quelque peu ralenti depuis.
Les casques Vision Pro livrés à domicile le jour du lancement ont été vendus dans les heures qui ont suivi l'ouverture des précommandes, et les options de retrait en magasin ont suivi peu après, il n'est donc pas surprenant que l'intérêt pour le casque ait commencé à diminuer quelque peu après l'afflux initial de commandes.
Les critiques media du Vision Pro devraient être mises en ligne mardi, ce qui pourrait stimuler les ventes, et il y aura probablement une augmentation des achats après que les consommateurs déjà équipés auront commencé à partager leurs expériences pratiques.
Kuo a averti que la demande pour le Vision Pro pourrait diminuer rapidement en raison du marché de niche de l'appareil. Le prix du casque est de 3 500 dollars, ce qui le met hors de portée de nombreux consommateurs. Des rumeurs ont suggéré qu'Apple se préparait à un nombre limité de ventes, en raison à la fois du prix élevé du Vision Pro et de la difficulté à le produire.
Apple devrait produire environ un demi-million de casques Vision Pro, mais il reste à voir s'il en vendra autant.
Affaire à suivre… comme toujours ! 😊
Les cerveaux !
Des scientifiques de l'université de Pennsylvanie sont à la veille d'une révolution médicale. Ils se sont amusés en laboratoire et pourraient bien avoir trouvé le moyen de déchiffrer le code de la barrière hémato-encéphalique. Cette barrière est en quelque sorte le gardien du cerveau, dont elle empêche l'accès aux agents pathogènes et à la plupart des médicaments.
Craquer le code permet donc de passer la barrière !
La sauce secrète ? Des nanoparticules lipidiques. Il s'agit de minuscules Ubers liposolubles pour les médicaments, capables de passer en douce. Il s'agit de la même technologie que celle utilisée par les vaccins à ARN messager COVID-19 pour pénétrer dans les cellules.
Les thérapies à base d'ARNm sont très prometteuses pour les maladies du cerveau.
Elles pourraient, en théorie, remplacer les protéines manquantes ou réparer les gènes défectueux. Mais le problème a toujours été de les faire pénétrer dans le cerveau.
Aujourd'hui, grâce à ce nouveau modèle de laboratoire, l'équipe a pu tester quelles nanoparticules sont les plus aptes à jouer ce jeu ‘d'acheminement cérébral’.
Le bio-ingénieur Michael Mitchell est très enthousiaste. Il estime qu'il s'agit d'une avancée considérable dans la lutte contre les maladies graves telles que les lésions cérébrales traumatiques, les accidents vasculaires cérébraux et la maladie d'Alzheimer. Et il était temps, car apparemment, seul 1 % des médicaments peuvent actuellement agir sur le système nerveux central.
Auparavant, faire pénétrer des médicaments dans le cerveau revenait à essayer de se faufiler dans un Nigth-Club par la porte de derrière - soit de manière très invasive, soit de manière tout simplement peu efficace. Certains ont même essayé d'utiliser des ondes sonores pour faire pénétrer des médicaments chimiothérapeutiques dans le cerveau. Mais cette méthode à base de nanoparticules lipidiques pourrait changer la donne.
Emily Han, une autre bio-ingénieure vedette de l'équipe, a passé des mois à peaufiner le système. Ils ont passé au crible un grand nombre de ces nanoparticules en laboratoire, puis ont testé les meilleures d'entre elles sur des souris. Ils disposaient même de marqueurs fluorescents flashy pour suivre leur parcours (pour le côté fun et night-club !).
Sur les 14 nanoparticules utilisées au départ, cinq ont reçu le feu vert pour la suite des tests. Ces ‘paquets très spéciaux’ ont montré qu'ils pouvaient traverser la barrière hémato-encéphalique lorsqu'ils étaient injectés à des souris. Mais voici le hic : tous les médicaments contenus dans ces particules n'ont pas atteint les cellules cérébrales. C'est un peu comme si l'on avait réussi à passer le videur, mais que l'on n'avait pas encore atteint le salon VIP.
Cela signifie que l'équipe doit faire preuve de discernement dans le choix des vecteurs de médicaments qu'elle utilise à l'avenir. Mais ce nouveau modèle qu'ils ont mis au point devrait guider les futurs traitements ciblant le cerveau.
Et ce n'est pas tout : l'équipe voit grand. Ils veulent adapter cette plate-forme à d'autres barrières délicates, comme la barrière hémato-placentaire pour les maladies liées à la grossesse et la barrière hémato-rétinienne pour les maladies oculaires.
Même s'il est encore tôt pour l’affirmer, ces scientifiques sont peut-être sur le point de changer la donne médicale.
Attention toutefois à ne pas trop se faire de nœuds au cerveau en essayant de comprendre leur science !
« Food for Thought »
10 raisons de ne pas foncer bille en tête sur un POC avec un corpo !
Un POC entre une startup tech et une grande entreprise peut être une opportunité exaltante, mais elle s'accompagne également de son lot de défis et d'écueils potentiels. Voici quelques-uns des principaux problèmes qui peuvent se poser dans le cadre d'une telle collaboration :
1- Des objectifs et des attentes qui ne concordent pas : Les startups agissent souvent rapidement et s'attachent à prouver la viabilité de leurs innovations, tandis que les grandes entreprises peuvent avoir des priorités différentes, telles que l'évolutivité, l'intégration avec les systèmes existants ou l'adéquation stratégique à long terme. Cela peut conduire à des objectifs mal alignés pour le POC.
2- Différences culturelles et opérationnelles : Les startups ont généralement une culture de l'agilité et de la prise de risque, alors que les grandes entreprises peuvent avoir des processus plus établis et bureaucratiques. Ces différences culturelles et opérationnelles peuvent être à l'origine de malentendus et d'inefficacités.
3- Contraintes de ressources : Les startups fonctionnent souvent avec des ressources limitées, notamment en termes de main-d'œuvre, de financement et d'infrastructure. Collaborer avec une grande entreprise peut mettre ces ressources à rude épreuve, surtout si les exigences de l'entreprise sont élevées.
4- Problèmes de propriété intellectuelle : La propriété et le partage de la propriété intellectuelle peuvent présenter des risques. Les startups doivent protéger leurs innovations, tandis que les entreprises peuvent vouloir s'assurer des droits sur la technologie en cours de développement.
5- Défis liés à la mise à l'échelle : Ce qui fonctionne dans un POC à petite échelle peut ne pas s'adapter efficacement à l'environnement d'une grande entreprise. Cela peut être dû à des limitations techniques, à des contraintes de coût ou à des complexités logistiques.
6- Obstacles à la communication : Une communication efficace peut être un défi, surtout s'il y a des différences de fuseaux horaires, de langues ou de pratiques commerciales. Une mauvaise communication peut entraîner des retards et des frustrations de part et d'autre.
7- Risques de dépendance : Une startup peut devenir trop dépendante de l'entreprise pour le financement, l'accès au marché ou d'autres ressources, ce qui peut être risqué si l'entreprise décide de se retirer du projet.
8- Questions de conformité et de réglementation : Les entreprises doivent souvent se conformer à un large éventail de réglementations, ce qui peut être difficile pour les startups, surtout si elles manquent d'expérience dans le secteur d'activité de l'entreprise ou sur le marché géographique.
9- Désalignement du marché : Le produit de la startup peut être développé en se concentrant sur les besoins spécifiques de l'entreprise, ce qui peut ne pas correspondre aux exigences d'un marché plus large. Cela peut limiter le potentiel de croissance de la startup en dehors du partenariat.
10- Attente de résultats rapides : Les entreprises peuvent attendre des résultats rapides d'un POC, alors que les startups peuvent avoir besoin de plus de temps pour le développement et l'itération. Cette pression peut conduire à des raccourcis et à des compromis sur la qualité.
Il est important que les deux parties discutent ouvertement de ces défis dès le début de leur collaboration et qu'elles établissent des objectifs, des rôles et des processus clairs et mutuellement bénéfiques afin d'atténuer ces risques.
« Friends and Network »
Steply ou l’environnement chevillé au « cœur ».
J’ai eu la chance de rencontrer Audrey, Nathanaël et Mathieu au cours de leur passage à IncubaGEM, l’incubateur de Grenoble Ecole de Management. Le coup de cœur est immédiat : ils veulent s’attaquer à un problème mondial en suivant le chemin que nous avions tenté de gravir, il y a 6 ans, dans la Silicon Valley, après l’échec du TimeFunding.
A cause d’un souci d’alignement entre les associés et faute d’avoir trouvé une solution simple pour attaquer le marché, nous n’avions pas poursuivi.
Plus tard, nous devions rencontrer Pyxo qui tentait à l’époque le même challenge, Benjamin Peri n’ayant pas à ce moment-là, résumé son action aux seuls contenants réutilisables.
Alors croiser la route de Steply, j’y étais presque destiné !!
Mais alors que font-ils ? Steply, c’est la première application pour écolos imparfaits qui permet à chacun de réduire son impact environnemental, d’inspirer le changement et de transformer son quotidien.
“Si l’on veut limiter le réchauffement climatique planétaire à 2°C en 2100, il faut diviser par 5 notre empreinte carbone individuelle d’ici à ce que nos enfants aient notre âge. Ça va concerner beaucoup de monde et beaucoup de gestes. Et l’idée qu’on peut rester individuellement en dehors du jeu ça ne marche pas. Alors la bonne question c'est ‘comment fait-on pour en avoir envie’ ?”
83% des Français se disent prêts à changer leurs habitudes pour le climat mais peinent à se mettre en mouvement. En effet, au quotidien c’est compliqué d’être écolo : on manque de motivation, on manque d’information et ce n’est pas valorisé socialement.
Motiver le passage à l’action individuelle en rendant le processus de transition gratifiant plutôt que contraignant. Et pour y parvenir, Steply a développé une application comme point de ralliement d’une communauté, une plateforme dédiée à l’environnement qui permet les choses suivantes :
- Transfomer les intentions écolos en actions concrètes
- Favoriser les échanges entre citoyens, entreprises, organisations et collectivités pour un impact positif sur la planète
Plus en détail, Steply propose des solutions écolos personnalisées et adaptées à ton quotidien. Quelle que soit la situation dans laquelle tu te trouves tu sauras comment le faire de façon plus écolo !
Sur l’application, chaque action positive que tu entreprends, chaque geste écolo, te rapporte des Steps, notre système de score unique, développé grâce à la data open source de l’ADEME. Ces Steps ne sont pas seulement des points, ils sont le reflet mesurable de ton impact sur l'environnement. Ta footprint perso, ton badge pour arborer fièrement tes actions auprès des autres !
La plateforme communautaire propose des actions écolos pour tous les niveaux à mettre en place dans ton quotidien.
Et bientôt, la solution va réunir une très large communauté mondiale, sur cette plateforme sociale où toutes les actions sont célébrées. Imagine pouvoir partager tes accomplissements, relever des défis avec tes amis, et encourager mutuellement le changement.
Le fil d'actualité de Steply devient une vitrine de la positivité écologique, inspirante et invitant chacun à faire davantage.
Quoiqu’il en soit, la tâche est immense et si vous êtes des partenaires potentiels de Steply (partenariats corpos offrant des solutions mieux-disantes pour le climat, pour la planète, pour la santé), prenez contact avec les trois fondateurs qui sont à la croisée des chemins du soft launch, du product-fit, et de la levée de fonds !!
Le jeu en vaut la chandelle : nous sommes tous à bord de cette arche et il en va de la survie de notre monde !
Dès aujourd’hui vous pouvez télécharger l’app sur les stores en allant sur le site de Steply !
De l’urgence à régler le problème de nos mauvaises habitudes de consommation et d’usage, est donc née une solution regroupant information, incentive individuel, participation et actions collectives, échange avec les grandes structures commerciales ou gouvernementales, et j’en passe !
Changeons maintenant : rendez-vous sur Steply !