Elodie & Nash présentent… : “Tu veux gagner 200k€ ?”
Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de grandes idées, de culture et d'entrepreneurs.
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 Google plie le game ?
⚡ Alunir ou ne pas alunir…
🦋 Banque Centrale de Chine en tête niveau Crypto
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 4 conseils pour devenir un excellent manager
⛔ Stop the Bullshit !
🚀 Ma boite, mon histoire : Thomas Plessis (encore !)
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🥂 SistA : acte 2 !
🚗 Les bretons qui assurent !
⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE
Edito by Nash :
Ca y est ! LVMH passe la barre des 500 Milliards de capi en Bourse !
Je sais que tu attendais ça depuis longtemps !
Ca y est. Bernard Arnaud est enfin riche.
A notre petit niveau, avec Elodie, et avec le soutien très actif de Guillaume Dumortier depuis la Silicon Valley, nous allons nous aussi, parler « gros chiffres ». Bernard pourra aller se rhabiller avec ses milliards !
On offre 200 000 euros de dotation à 3 heureux entrepreneurs qui auront suivi les Pitch Masters 2023 que nous lançons avec une brigade d’experts des deux côtés de l’Atlantique.
Sorte d’objet booster non identifié (obni ?), les Pitch Masters allient donc un bootcamp online, des sessions de pitch devant des investisseurs, une semaine de masterclasses, et pour les 10 lauréats, une session d’accélération opérée par Pierre Gaubil !
A l’issu de tout ça, on réunit le pool d’investisseurs parmi les Business Angels qui nous ont rejoint, et l’on met au pot : du capital, de la dette, de l’accompagnement pour de la subv, des perks de la part de nos partenaires corpo, et une expédition dans la Silicon Valley pour les founders des deux premiers !
Comme on n’est pas des oufs, on compense le CO2 de l’expédition grâce à nos amis des greentech qui nous font l’honneur de nous accompagner. On dévoilera tout ça très vite !
Enfin, on documente tout. On tourne un vrai docu sur le « reset » que représente la confrontation brutale mais salvatrice entre l’entrepreneuriat frenchie et le mindset US.
Rendez-vous dans quelques jours pour le lancement !
Autre chose ! Et dans la bonne humeur, j’ai lu et entendu monsieur Philippe Lentschener, CEO de Reputation Age, sur le sujet de la « raison d’être ». Et je dois avouer que ça m’a gonflé à bloc : ne pas se savoir seul, trouver l’écho dans la bouche de grands spécialistes, à ce que je tente de faire comprendre depuis notre retour de la Silicon Valley en 2018 à tous nos partenaires et clients sur la « raison d’être » galvaudée à la française, ça m’a fait l’effet d’un booster d’ego, d’espoir, même !
Cela fait donc plus de 5 ans, maintenant, que je m’égosille à expliquer que ce que les américains proposent dans les « purpose » de leurs entreprises n’a rien à voir avec ce que nous avons (presque) imposé politiquement à nos entreprises de mettre dans leur raison d’être : il ne s’agit pas de chercher au fond du sac ce que nous pouvons raconter sur la RSE, sur une pseudo noblesse sociale ou sociétale, mais de faire le lien entre « ce que nous faisons » et « pourquoi nous le faisons », d’expliquer un « why » qui tire son origine dans l’activité économique de l’entreprise…
Comme le martelait monsieur Lentschener, il y a le code civil pour nous rappeler de ne « pas faire le mal » et il n’est donc nullement besoin de le consigner dans un « truc » que l’on a (mal) nommé « raison d’être » !
Le purpose de Google : “to make world information accessible to everyone”. Le purpose d’Amazon : “to be the most consumer centric company in the world”, ou bien encore le purpose de Smitten Ice Cream, un fabricant de glaces de San Francisco “we bring you joy”…
Pas d’inclusion, pas de climat, pas de bien-être des salariés…. (je sais -sans avoir besoin de Blanche Gardin- qu’Amazon aurait peut-être gagné à s’impliquer un peu plus sur les sujets de bien-être, évidemment, mais ce n’est pas ici mon propos !)
La définition du mot “purpose” du dictionnaire Webster est la suivante : “the object toward wich one strives on for which something exists; an aim or a goal; to intent” ce que l’on traduira littéralement par : « l'objet vers lequel on tend et pour lequel quelque chose existe ; un but ou un objectif ; l'intention ».
Dans nos accompagnements de startups, nous avons souvent tendance à dire qu’il doit y avoir une résonnance avec « la raison pour laquelle tu te lèves le matin ».
Reprenons à ce titre l’histoire du balayeur de la NASA qui rencontre JFK à Cap Canaveral dans les années soixante et qui, à la question « et vous, que faites-vous ici ? » lancée par le président, répond du tac au tac « je contribue à envoyer un homme sur la Lune, monsieur le président ».
Le purpose, c’est le début, le sommet, de la colonne vertébrale de la plateforme de marque d’une entreprise… (au passage que tout le monde confond avec une « identité de marque », si tu es dans ce cas, call me !)
Le « why » essentiel. Cette raison qui fait qu’on existe.
Ca aurait pu s’appeler « raison d’être » si l’on n’avait pas été si prompt à décorer le tout à la sauce RSE en France et en Navarre ! De cette fausse bonne intention découlent les maux du siècle que sont le « green washing », le « social washing », le cul-cul la praline des bonnes intentions, l’absolue vacuité de messages sans portée véhiculés néanmoins avec fierté par les capitaines du CAC40 comme s’ils avaient enfin trouvé à la fois la recette de la « marque employeur », le graal de la motivation-stimulation, ou le mode d’emploi d’une croissance éternel, juste et non destructrice !
Bref. Merci monsieur Lentschener !
Si toi aussi, tu cherches à pondre une « raison d’être » géniale, alors n’hésite pas à m’écrire. C’est un truc que j’adore co-construire avec nos clients et partenaires. Et essaie de ne pas t’en remettre à ChatGPT : il risquerait de te faire un copié-collé de celle du Crédit Agricole : « agir chaque jour dans l'intérêt de nos clients et de la société »… ou l’empire du vide. Et je ne sais pas toi, mais moi, ce qui me fait me lever le matin, ce n’est certainement pas « l’intérêt de mes clients et de la société »… ou alors si, mais il faudra détailler… bref : un grand sac de vent qui a sans doute couté une blinde et mobilisé des centaines de collaborateurs, deux ou trois agences de com, un cabinet de conseil, les avocats pour vérifier qu’on ne faisait de la peine à personne…
La France créative n’en finira pas de nous surprendre ! Allez : c’est un peu du bashing pas sympa, et je te prie de m’en excuser, mais parfois, c’est mérité ! On parlera d’autre chose la prochaine fois !
D’ici-là, méfie-toi des brins de muguet, prends soin du rock n’roll, et garde-toi du mal !
« Whisper of the Valley »
Google plie le game ?
Avec l’arrivée du Pixel Folds, Google entre dans la famille des mobiles pliables. Eh oui : après les réformes pliables, les gouvernements pliables, les chaises longues pliables, et les blagues qui te plient en deux, il fallait bien que ça arrive… après Samsung c’est au tour de Google de se plier en quatre pour que tu puisses rejouer la fin des années 90 façon Startack avec ton mobile tactile ! (c’est une allitération, ou une assonance, ça, je ne sais jamais !?)
A 1800 dollars le joujou, on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’un geste citoyen pour que chacun écrase une larme nostalgique, mais c’est un objet qui risque de faire des émules.
Présenté comme le téléphone pliable révolutionnaire de l'année 2023, certains tests le présentent déjà comme n'ayant aucune faille ! C'est donc un gros challenger pour Samsung qui doit déjà trembler !
On parle déjà beaucoup de son écran énorme (on parle de 5,8 pouces) et de son appareil photo qui prend des clichés en 4K ! En revanche toujours pas de date de sortie pour cette petite merveille qui n'arrête pas de faire couler de l'encre depuis quelques jours.
Comme d’hab : stay tuned! On te dit tout très vite !
Alunissage japonais ! Presque…
On en parlait depuis quelques jours à un alunissage privé japonais devait défrayer la chronique.
Après l’échec de Starship, c’est certes, un échec moins cuisant et retentissant que viennent d’essuyer nos amis japonais, mais que s’est-il passé ? Décryptage….
La société japonaise Ispace a « maintenu la communication avec son vaisseau spatial Hakuto-R jusqu'aux derniers instants avant son atterrissage sur la Lune », a déclaré il y a quelques jours son fondateur, Takeshi Hakamada. Cette déclaration a été faite environ 25 minutes après que l'atterrisseur de la société avait dû se poser en douceur sur la surface lunaire. Ils ont ensuite perdu le contact. Il est donc fort probable que l'atterrisseur se soit écrasé sur la Lune…. Mais en douceur ! (heu ?)
« Nous devons partir du principe que nous n'avons pas réussi à atterrir sur la surface lunaire », a déclaré M. Hakamada, la voix chargée d'émotion. « Nous continuerons à aller de l'avant, sans jamais abandonner notre quête. »
Les ingénieurs de la société continueront à évaluer les données fournies par le vaisseau spatial lors de sa descente avant l’impact. Ils utiliseront ces informations pour améliorer les futures versions de l'atterrisseur de la société.
Avec cet échec apparent, l'atterrisseur d'Ispace devient la deuxième tentative privée d'atterrissage en douceur sur la Lune à échouer. Le vaisseau spatial israélien Beresheet s'est écrasé sur la Lune en 2019 à la suite d'une panne du moteur principal.
Au-delà de ces échecs, qu’il s'agisse de gros crashs, d'échecs en vol ou à l'atterrissage, d'explosion au décollage ou de missions avortées, le commerce autour de l'espace et notamment de la Lune (et puis bientôt de Mars) est réellement en marche.
Faut-il s'inquiéter de la mainmise des opérateurs privés ou s’en satisfaire ? Là encore je te laisse te faire ton opinion, et d'ailleurs si tu veux la partager tu es le/la bienvenu(e) : discute avec nous, partage cette newsletter, écris-nous, tague-nous sur des wagons de métro, envoie-nous des bouteilles à la mer ou dans l'espace on sera ravi !
La crypto de banque centrale : la Chine fait la course en tête !
Les travailleurs du secteur public d'une ville de l'Est de la Chine devraient prochainement être intégralement payés en Yuans numériques, alors que le pays s'efforce de populariser cette monnaie.
La ville de Changshu, située dans la province de Jiangsu, lancera le nouveau processus de paiement ce mois-ci, selon un document officiel largement diffusé sur les sites web du gouvernement. Selon les media d'État, il s'agit du plus grand déploiement de cette monnaie électronique en Chine, également connue sous le nom de e-CNY, jusqu'à présent.
Les employés du gouvernement ainsi que le personnel des entreprises publiques et des institutions publiques telles que les écoles, les hôpitaux, les bibliothèques, les instituts de recherche et les organisations médiatiques de la ville seront concernés.
Changshu, une ville de 1,7 million d'habitants, expérimentait déjà le Yuan numérique, une forme de monnaie qui n'existe qu'en ligne et qui est gérée et soutenue par la Banque Centrale Chinoise. À l'instar des crypto-monnaies, le Yuan numérique intègre certains éléments de la technologie Blockchain : Chaque transaction est enregistrée et traçable dans un grand livre numérique.
Depuis octobre dernier, la ville de Changshu paie les subventions de transport en commun de certains fonctionnaires en yuans numériques.
La Chine est déjà sur le point de devenir une société sans numéraire, mais la grande majorité des transactions électroniques se font sur des applications privées (Alipay et WeChat Pay), en dehors du champ d'action immédiat de l'État.
Cependant ce qui est à craindre avec l'essor de ces monnaies numériques, c'est la fin des libertés individuelles (si tant est que l'on pouvait parler de liberté individuelle en Chine) et à ce titre je t’invite à lire cet article sur l'intérêt de la monnaie réelle sonnante et trébuchante dans nos pays occidentaux écrit par Gaspard Koenig dans les Echos, et je te laisserai te faire ta propre opinion là-dessus. (article payant là !)
« Food for Thought »
Pensez à manAger 5 fruits et légumes par jour…
Durant les quelques newsletters en cours (c’est la 4ème), je vais lister les 35 questions qu’un manager doit se poser régulièrement afin d’impacter positivement son travail…
Cette semaine, on poursuit avec des questions sur « comment prendre de bonnes décisions » ! (il y en a 4 seulement aujourd’hui !)
1- Suis-je sûr de moi ?
« En tant que dirigeant, mon rôle est de définir une vision claire, de favoriser l'alignement sur des objectifs communs, d'être le gardien de la culture de l'équipe et de mettre en œuvre des mécanismes permettant d'atteindre ces objectifs communs. Je me mesure à l'aide d'indicateurs d'entrée et de sortie selon deux axes : mon impact sur la croissance des membres de mon équipe et mon impact sur les objectifs communs de l'équipe », explique Kintan Brahmbhatt, ex-dirigeant d'Amazon.
Lorsqu'il est confronté à une décision particulièrement épineuse ou à un changement stratégique de grande ampleur, Kintan Brahmbhatt se pose les questions suivantes :
- Pourquoi maintenant ?
- S'agit-il d'une décision réversible ou irréversible ?
- Si elle est irréversible, pour quelle raison ? Puis-je la décomposer en plusieurs décisions plus petites, dont certaines peuvent être réversibles ?
- Quels sont les facteurs qui ne changeront pas dans dix ans ? Dans quelle mesure notre plan consiste-t-il à optimiser les caractéristiques durables plutôt qu'à parier sur les nouvelles tendances et les caractéristiques qui changeront ?
- Comment savons-nous que nous atteignons notre objectif ?
- Quels sont les principaux facteurs contrôlables qui influent sur le résultat de cette décision ? Me suis-je concentré sur eux de manière appropriée ?
- Quels sont les principaux facteurs ‘incontrôlables’ ? Comment est-ce que j'atténue leur risque ?
- Quel est le scénario le plus défavorable ? Quelles mesures concrètes pouvons-nous prendre pour éviter que le pire scénario ne se produise ? Quelles mesures pouvons-nous prendre pour reconstruire l'entreprise si le pire des scénarios se produit ?
- Quelle décision le PDG de l'entreprise prendrait-il le plus probablement s'il était à ma place ?
Une bonne liste que tu dois garder en tête !
2- Est-ce que j'opère à partir d'un lieu de sécurité ou de panique ?
« Mes idées, mon approche et mon jugement dépendent de l'état d'esprit dans lequel je me trouve. Ainsi, dans les moments de prise de décision importante, j'essaie de vérifier l'état d'esprit avec lequel j'aborde le problème », déclare Shreya Iyer, ancienne directrice principale de l'acquisition des talents chez Splunk.
Elle suggère également cette question connexe : « Existe-t-il une façon opposée de réagir à ce problème ? »
« Dans les moments de prise de décision importante, je me fais l'avocat du diable et j'argumente contre moi-même. Cela m'aide à compléter ma réflexion de manière plus holistique », explique Shreya Iyer. « J'incite également mes subordonnés à faire de même lors des entretiens individuels afin de les aider à s'habituer à remettre en question leurs propres convictions. Je le fais également lors de nos réunions d'équipe, où je me fais l'avocat du diable à tour de rôle auprès de mes subordonnés. Cela leur permet d'identifier les biais de similitude, d'être à l'aise avec un désaccord (respectueux de leurs collègues) et les aide à se muscler pour remettre en question leurs propres croyances ».
Emprunte cette astuce pratique pour rester ancré dans ta routine quotidienne : « lorsque je dois participer à une réunion au cours de laquelle je dois prendre des décisions importantes, j'inscris souvent 5 minutes sur mon agenda avant la réunion pour me rappeler de poser ces questions », dit-elle.
3- Quelle pourrait être une approche totalement différente de cette réponse, de ce projet ou de ce problème ?
Shreya Iyer suggère également de remettre en question la prémisse. « Nous considérons souvent que les prémices ne peuvent pas être remises en question ou modifiées. Lorsque je suis confronté à un défi, il m'est utile de remettre en question l’origine et, par conséquent, mes propres hypothèses et concessions. Lorsque je me rends compte qu'il est possible d'aller à l'encontre du postulat, cela ouvre de multiples voies à la recherche de solutions ou à la pensée créative », explique-t-elle.
En ce qui concerne les startups, Sara Rosso de Hubspot suggère de privilégier la rapidité et la créativité : « existe-t-il un moyen plus rapide ou plus agile d'obtenir les résultats souhaités ? Existe-t-il une alternative créative ? »
4- Est-ce que j'entends les problèmes du groupe ?
En tant que responsable expérimentée de la recherche sur les utilisateurs, le métier de Ximena Vengoechea est d’écouter. Ainsi, lorsqu'elle est confrontée à une prise de décision, elle s'efforce d'écouter le problème qui fait surface, même s'il n'est pas explicitement exprimé. « J'essaie de comprendre comment mon stress, mes préjugés et mes émotions peuvent m'empêcher de comprendre les besoins de mon équipe ».
Et lorsqu'une décision est prise, elle ajoute une question importante pour boucler la boucle : « est-ce que je communique mes plans et mes intentions avec clarté ? »
La semaine prochaine nous verrons qu’il ne s’agit pas de manager en silos, mais bien d’envisager le management en regardant en haut et sur les côtés au sein de son organisation…. Ça va te passionner !
Toujours grâce aux conseils de First Round Review, je parlerai donc de « comment envisager le management amont et aval ! » Ce n’est pas du team building dans les Alpes ! Promis.
Stop the BULLSHIT !
Pour rappel, un mercredi sur deux, tu retrouves Pierre Gaubil qui est notre invité pour conseiller, débriefer et renforcer le pitch d’un fondateur de startup ou simplement pour parler d’une phase clef de la vie des startups ! C’est avec toi, grâce à tes questions, et c’est à midi et demi, pour t’aider à apprécier votre Pokebowl.
On t’attend et pour encore plus de plaisir, n’hésite pas à nous retrouver sur notre page YouTube !
Ma boite, Mon histoire : Thomas Plessis
Cette semaine comme la semaine dernière, tu as rendez-vous avec Thomas Plessis, entrepreneur à répétition et précurseur du media le plus en vogue du moment : quand Thomas s’intéresse aux Podcasts en 2003, il y a peut-être 4 ou 5 Français qui savent de quoi il parle…
Toute sa vie, Thomas s’est trouvé à la croisée des chemins entre entrepreneuriat et media, production et conseil.
C’est ce parcours atypique et riche que tu peux écouter et voir sur notre chaîne YouTube cette semaine !
« Friends and Network »
LeoCare, le breton qui assure !
Fin 2021, un film détonnant et étonnant sur une startup bretonne défraie la chronique et annonce la couleur : le monde de l’assurance ne serait plus jamais le même.
LeoCare, belle pépite du FT120 participe à faire rayonner la région dans ce classement en 2022 aux côtés de Klaxoon, OKwind, Hooen, notamment.
Et l’aventure ne s’arrête pas là.
A l’heure où le vent tourne sur les fintechs, où le monde semble avoir redécouvert, LéoCare poursuit son petit bonhomme de chemin et offre toujours les meilleurs produits d’assurance pour l’auto, l’habitat, la moto et même les smartphones !
Adeptes des petits prix et du sur-mesure, c’est surtout une assurance simple et rapide comme les aime le marché !
LéoCare, c’est encore une fois la preuve que l’on peut faire de grandes choses en dehors de Paris. On se bat par ici à pour te le rappeler : la French Tech, ce n’est pas que Paris, et s’il est difficile de constituer des pôles ou des totems, il est essentiel de comprendre que l’innovation est quant à elle, bien répartie et distribuée sur le territoire.
Christophe Dandois et Noureddine Bekrar qui se sont rencontrés sur une précédente aventure (Niji), se sont lancés à l’assaut des néo-assurances en 2017 avec comme idée simple de proposer au marché un produit flexible, adapté aux besoins et usages des assurés, facile à modifier et user-friendly : mettre la tech au service de la vie de tous les jours, utilement, et au meilleur prix, c’est après 5 ans et plus de 120 000 clients, un pari gagné !
Même si la route ne fait que commencer ! Premier assureur de véhicules Tesla en France, LéoCare s’inscrit définitivement dans son temps, adapté à la génération des Digital Natives, mais aussi adopté par les « digitaux actifs » plus âgés dont se revendique le CEO !
Aujourd’hui présente à Paris, la marque revendique (comme le remontre le film ici en copie) pourtant fièrement et à juste titre, ses origines bretonnes, qui, à n’en pas douter, jouent aussi dans la balance de la marque employeur : le cadre de vie dans la région de Rennes présentant de nombreux avantages !
2023 et le retournement des tendances de financement verra sans doute le paysage des fintech et des insurtech se transformer ou se consolider. Fort à parier que LéoCare sortira plus fort de cette période particulière. Affaire à suivre quoiqu’il en soit et en attendant, pour ceux qui rêvent de bénéficier d’une assurance modulable et personnalisable dans leur poche, il n’y a pas à hésiter !
Paradoxalement, et malgré la profondeur de marché, ce sont en effet les insurtech B2C qui sont le plus sous pression depuis quelques mois. Les cycles courts de vente, la route souvent rapide vers le passage à l’échelle, ne sont plus des gages de sécurité pour les investisseurs. Et après des turbulences en 2021 aux US sur ces métiers, c’est aujourd’hui en Europe que le temps est gros. Période test s’il en est, le management de LéoCare semble prêt pour défier les éléments, ce que d’autres acteurs du marché n'ont pas anticipé, courant après la rentabilité trop tard, et arrivant pourtant à court de cash.
Affaire à suivre.
Une seule voie, et valable sans doute pour toutes les scale-ups actuellement : maintenir l’innovation, continuer à tester des choses, écouter le marché, conserver une agilité interne, et casser des choses en avançant ! Autant d’éléments qui font partie de l’ADN de LéoCare.
SistA : Acte 2 !
Après une première édition fantastique l’an dernier, SistA remet le couvert le 16 mai : le démo-day de la communauté des femmes entrepreneures, destiné à créer des ponts entre les investisseurs et la catégorie la moins bien financée de l’écosystème, revient chez Comet Meeting, partenaire depuis les débuts, pour offrir une belle visibilité aux espoirs du business tech au féminin.
35 entrepreneures pitcheront leur projet sous l'un des 4 tracks dédiés (Health, Impact B2B, Impact B2C et SaaS) lors de cet événement devant les acteurs du financement, de la presse et de tous ceux qui peuvent se faire le relai des initiatives des femmes de la tech !
Rappelons au passage les chiffres affolants du financement des business créés par des femmes.
En 2023, ils sont toujours le reflet d’une situation qu’il faut améliorer ! Je reprends mot pour mot le communiqué de SistA dont Light Me Up est partenaire depuis 2020 :
« Aujourd’hui encore, les équipes fondatrices féminines ou mixtes ne représentent que 11% des montants levés par les startups en France, contre 89% pour les équipes masculines.
L’objectif chez SistA ? Réduire les inégalités de financement entre les femmes et les hommes entrepreneurs.
Pour cela, en juin 2021, SistA lançait deux communautés phares : SistA EntrepreneurEs et SistA Investor Ally.
La première compte aujourd’hui plus de 70 fondatrices ayant bénéficié d’un programme d’accompagnement dédié à la levée de fonds. Résultat : ce sont près de 110 millions d’euros qui ont été levés par les startups ayant fait partie du programme.
Au sein de la seconde, ce sont plus de 30 fonds d’investissement qui ont adhéré à SistA et qui souhaitent faire bouger les lignes. »
C’est fort de ce constat qu’il faut rejoindre et soutenir SistA et à la cause : avec Elodie, nous le faisons notamment dans notre thèse d’investissements, nous le faisons dans nos actions (les Pitch Masters), comme dans nos engagements auprès des communautés que nous rejoignons (UpScalers). Et puis avec 4 filles, je t’avoue que je n’ai pas le choix ! De féministe passif, je suis devenu féministe actif, et aujourd’hui, booster de projets portés par des femmes ! (mais je suis toujours contre l’écriture inclu-exclusive !)
C’est comme ça, c’est le futur, l’ami ! Alors rejoins-le !
« Tendances de la semaine »
Un livre : parce que je lui en ai mis plein la gueule la semaine dernière on va parler en bien de Frédéric Mazzella et de son livre « mission Blablacar » sorti il y a fort longtemps (en 2022, quoi !), mais qui demeure à ce jour, ce qu’il a de mieux à dire et à transmettre ! Plutôt que de te coller le Mazzella version BFM dans les oreilles, prends tes 20 euros et achète-toi son bouquin…
Un son : le nouvel EP de Moodoïd, PrimaDonna Vol. 2, il faut en parler… et l’écouter surtout ! On met un coup de projo sur le clip avec l’amie Olivia Merilahti (celui qui sait qui c’est gagne mon poids en poutargue !) que je vous invite à regarder par ici ! C’est très beau.
Voici ce que nous dit le communiqué de presse de l’excellent Emilien Evariste :
« Memories est une subtile reprise du morceau instrumental MEMORIES (Reprise) de Kazuhito Kato, issu de l’album Papa Hemingway et produit avec le regretté Ryuichi Sakamoto, sur lequel Moodoïd a invité Olivia Merilahti (anciennement Prudence et The Dø -merde : 130 kilos de poutargues qui ne sont plus gagnables !).
Obsédé et bouleversé par la beauté et la simplicité du morceau de Kazuhito Kato - découvert sur le tard parmi les titres d’un vinyle acheté au Japon, Moodoïd pensait au départ simplement le reprendre, pour finalement décider de l’utiliser en sample. Un exercice qu’il n’avait jamais fait auparavant mais qu’il embrasse ici pour transformer ce titre en chanson de pop actuelle tout en conservant l’âme et la pureté du morceau original. »
On clique par ici pour écouter tout l’EP !
Un autre truc : si tu n’as pas encore fait un truc autour de Basquiat en ce printemps, alors je t’encourage à passer par la philarmonie de Paris : depuis le 6 avril et jusqu’en juillet, « La Philharmonie de Paris organise la première exposition consacrée à la relation puissante de Jean-Michel Basquiat à la musique.
Donnant à entendre autant qu’à voir, Basquiat Soundtracks s’offre comme la bande-son héroïque, multiple et foisonnante d’une œuvre fulgurante, pour laquelle la musique se révèle une clé d’interprétation essentielle – de Beethoven à Madonna, du zydeco à John Cage, de Louis Armstrong à la Zulu Nation. » C’est encore un truc parisien, mais ça vaut vraiment le coup !