Elodie & Nash présentent… : “Un bootcamp dans le Web3 !”
Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de grandes idées, de culture et d'entrepreneurs.
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 i-Robot chez Amazon ?
⚡ Google & IA… love & hate…
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 6 conseils pour manager à 360 degrés
⛔ Stop the Bullshit !
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🚀 UnCut prêt pour le 15 mai ?
⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE
Edito by Nash :
Ca y est : nous sommes partout !
Tu as du voir nos gueules fluorescentes exploser la toile (en tous cas sur Linkedin) parce que le 15 au soir, comme pour fêter l’anniversaire d’Elodie, nous lançons, grâce à la cohorte d’experts participants et qui débordent d’énergie, le premier bootcamp web3 de la planète !
Alors je ne vais pas te dévoiler ici plein de secrets parce que ce serait te priver de la primeur du live du 23 (tu peux t’inscrire par ici, sinon, je te connais, tu vas oublier !) mais je vais te demander de faire passer au public concerné, mon ami :
- Les entrepreneurs qui débutent et veulent lever un peu de sous
- Les entrepreneurs qui se sont lancés, mais qui n’ont pas beaucoup pensé aux fonds propres
- Les entrepreneurs qui cherchent des bourses FT ou BPI ou autres
- Les entrepreneurs qui veulent se lancer dans une première levée
- …mais qui ont un pitch deck de merde ! (si, si ! disons les choses comme elles sont !)
- Les entrepreneurs qui savent que leur pitch peut se muscler un peu
- Les entrepreneurs qui lancent bientôt un roadshow et qui veulent progresser
- Les entrepreneurs qui veulent lever la tête de leur produit et partir à la conquête de leurs clients !
Et j’en passe ! (et non pas « Jean passe », qui est le titre de mon prochain bouquin !)
Alors si tu connais des incubateurs, des accélérateurs, des journalistes, des responsables d’intrapreneuriat, des directeurs de programmes étudiants de startups, ou toute autre forme terrestre de relais et d’amplificateurs de bonnes nouvelles, n’hésite pas : fais suivre, partage, vante, déclame, hurle par monts et par vaux, et deviens de fait mon nouveau meilleur ami !
Après Carlos, Ruben, Pierre, Guillaume, Emna, et tant d’autres, qui nous ont rejoints déjà pour ces Pitch Masters 2023, prends le train en marche et participe au mouvement : c’est par ici !
Pour le reste, et, bien que tu saches maintenant que tu me suis sur Linkedin, que j’ai peut-être un lien de parenté avec Charles III, l’actualité du mois de mai, ça reste la valeur « travail ».
Et par travail, j’entends acquisition et activation de nouveaux clients, le nerf de la guerre, quoi ! Le travail avec un gros ROI qui va bien… et bizarrement, donc, ça ne rime pas avec notre beau mois de mai gaulois à la sauce congés.
Pour être tout à fait sincère, je pense même que c’est le mois préféré des Français après août et février ! Et décembre, parce que bon, décembre. Mais il fait froid.
Alors que mai, là, ça commence à avoir de la gueule !
C’est surtout un mois pourri pour les OKR, les KPI et les bas de lignes ! On se prend en mai, la grêle commerciale qui peut en peu de temps te flinguer la récolte annuelle !
Donc fais très attention en mai, l’ami ! Avril, ne te découvre pas d’un fil, mai, fais gaffe s’il te plaît !
Tes interlocuteurs ne sont pas là, toi-même, tu profites un peu du rosé en bord de BBQ avec la famille, et tout à coup, c’est toute la prospection de septembre prochain qui part en fumée…
Oui, parce que soyons sérieux, ce n’est pas en juin que ça va signer : si près des cigales, on ne se la pète pas fourmi, en juin ! En tous les cas pas en France ! Et passé juin, c’est la débâcle !
C’est l’été, et l’été, alors là, l’été, comment te dire : tu as déjà essayé de signer un truc depuis la Corse en été, toi ? (y’a jamais de 2G ou de Edge !) Tu as déjà réussi à joindre Kevin le dir inno du Crédit Mut Alsace-Lorraine un 12 août, toi ?
En sommes, si tu veux profiter du mois de mai, il faut bosser tes sales entre le 10 septembre et la Toussaint de l’année d’avant !
Tu l’as compris, déjà que je n’aime pas vendre, venu le mois de mai, je me sens fort dépourvu alors que la bise a disparu ! Et je sais que je ne suis pas le seul !
Promis, bientôt, je te fais une table ronde vidéo avec Fabien de Kestio, Gilles Misrahi et Alexandre Mengual pour parler best practices de vente, ça te fera un bien fou, et à moi aussi !
D’ici-là, méfie-toi des cigales qui dansent, des fourmis peu prêteuses, prends soin du rock n’roll et garde-toi du mal !
« Whisper of the Valley »
ChatGPT et le robot !
Amazon a mis au point un nouveau robot domestique secret doté de fonctions similaires à celles du ChatGPT et qui comprend beaucoup mieux ce qui l'entoure.
Son nom de code ? « Burnham ».
- Amazon travaille sur une version améliorée de son robot domestique Astro, doté de la technologie « Burnham »
- Le robot est doté de fonctions similaires à celles de ChatGPT, utilisant de grands modèles de langage (LLM) et d'autres techniques d'intelligence artificielle avancées.
- Il s'agit d'une nouvelle phase pour Astro et du dernier exemple en date de l'ajout par Amazon de modèles d'IA à des produits existants.
C’est un nouveau projet secret de robot + IA qui ajoute une couche « d'intelligence et une interface conversationnelle » à Astro, selon des documents internes obtenus par les journalistes de Insider. Baptisée "Contextual Understanding" (compréhension contextuelle), cette nouvelle technologie est décrite par Amazon comme « notre technologie d'IA la plus récente et la plus avancée, conçue pour rendre les robots plus intelligents, plus utiles et plus conversationnels ».
L'entreprise encourage souvent son personnel à imaginer de futurs communiqués de presse pour les nouvelles technologies qu'elle développe. Dans l'un de ces documents relatifs à Burnham, Amazon décrit un produit Astro qui coûte 995 dollars. Il y a un supplément ‘Burnham Plus’ de 24,99 $ par mois pour les fonctions de surveillance standard de la maison, et ‘Burnham Plus’ avec ‘caméra Ring’ à 34,99 $ par mois, apparemment.
Burnham est une initiative plus large qui pourrait prendre en charge une multitude d'autres produits.
La technologie « se souvient de ce qu'elle a vu et compris » et tire un sens de ces interactions, selon ces mêmes documents. Elle peut également engager un dialogue sous forme de questions-réponses sur ce qu'elle a vu et compris, à l'aide d'une technologie basée sur les LLM que l'on trouve couramment dans des applications telles que ChatGPT, et prendre les mesures qui s'imposent en fonction de ces éléments.
- Par exemple, si Burnham constate qu'une cuisinière est restée allumée ou qu'un robinet d'eau coule sans surveillance, il trouvera le propriétaire et attirera son attention sur le problème.
- Si un homme âgé glisse dans la cuisine, Burnham peut s'assurer qu'il va bien et appeler d'autres personnes pour qu'elles viennent l'aider.
- S'il s'agit d'une situation d'urgence, Burnham appellera automatiquement le 911.
- Les propriétaires peuvent demander à Burnham où ils ont laissé leurs clefs.
- Il peut vérifier si la fenêtre de la cuisine est restée ouverte la nuit précédente.
- Le robot peut également vérifier si les enfants ont invité des amis après l'école.
« Pour simplifier, notre robot a un corps solide ce qu'il nous faut maintenant, c'est un cerveau », peut-on lire dans l'un des documents.
Un robot doté de Burnham comprendrait -de la même manière qu'un humain- les milliers de choses qui se produisent chaque jour dans une maison sans avoir à coder explicitement pour chacune d'entre elles, car ces connaissances de ‘bon sens’ sont implicites dans les données sur lesquelles le modèle de langage a été formé. »
Cette décision représente la prochaine phase de développement d'Astro, un robot de surveillance de la maison alimenté par Alexa, qui a fait l'objet d'investissements considérables et qui, jusqu'à présent, ne semble pas avoir été à la hauteur des attentes élevées d'Amazon.
Malgré des années d'investissement et des centaines de personnes travaillant dessus, Astro a fait l'objet de critiques pour sa médiocrité et a été victime d'un mépris interne, et il est toujours difficile de l'acheter, puisqu'il reste accessible uniquement sur invitation, même 18 mois après son lancement (ce qui pose la question de la fiabilité et du business model !).
Il s'agit également du dernier exemple en date de l'intégration par Amazon de l'IA générative et de la technologie LLM dans ses produits et services existants, alors que des concurrents comme Microsoft et Google font la course en tête sur le marché des chatbots d'IA.
Amazon prévoit de mettre à jour sa technologie vocale Alexa avec des fonctionnalités de type ChatGPT, tandis qu'elle souhaite créer des outils d'IA pour générer automatiquement des photos et des vidéos pour les annonceurs.
Le directeur financier d'Amazon, Brian Olsavsky, a déclaré le mois dernier que davantage d'investissements étaient transférés de l’activité logistique -la principale- vers ces technologies d'IA et de LLM.
Dans un courriel adressé à Insider, le porte-parole d'Amazon a déclaré qu'Astro « connaît un début très prometteur » et que les demandes d'invitations « restent nombreuses », sans fournir de chiffres précis. Beaucoup trop de flou dans tout ça !
« Nous sommes enthousiasmés par le potentiel des technologies d'IA générative et nous sommes impatients d'utiliser ces technologies pour inventer de nouvelles expériences pour Astro qui raviront les clients et leur faciliteront la vie à l'avenir », a déclaré le porte-parole.
L'idée de Burnham a été inspirée par un document de recherche dans le domaine des grands modèles de langage. À mesure que les LLM prenaient de l'ampleur, ils commençaient à faire preuve de « compétences émergentes en matière d'inférence et de résolution de problèmes », selon l'un des documents d'Amazon.
L'inférence se produit lorsque les modèles d'IA font des prédictions à partir de nouvelles données.
Par exemple, avec les LLM, Amazon a constaté que les robots domestiques pouvaient aller au-delà de la simple détection des découvertes "on-off" ou "ouvert-fermé", comme repérer si une lumière n'a pas été éteinte ou une porte laissée ouverte.
Les documents montrent qu'ils sont désormais capables de gérer des tâches plus complexes, comme la détection de verre brisé sur le sol et le fait de savoir que les éclats de verre sont dangereux et doivent être balayés avant que quelqu'un ne marche dessus.
Amazon a procédé à une démo pour tester la capacité de son nouveau robot domestique à démontrer des capacités d'inférence et de résolution de problèmes. Le test a été un succès.
Alors quid de l'avenir du projet Burnham ?
Il pourrait ne pas se limiter à un seul produit. Dans l'un des documents internes, Amazon définit Burnham comme un « ensemble de technologies de base - pas un produit en soi », et dit s'attendre à ce que Burnham « apparaisse dans une série de futurs robots ».
Burnham pourrait tester les limites des LLM alors qu'Amazon tente de faire sortir la technologie de l'IA de la sphère numérique pour l'introduire dans des environnements physiques réels - en l'occurrence, au cœur de la maison.
« La personnalité amicale de Burnham, sa sensibilité sociale et son aisance dans la conversation lui permettent d'être exceptionnellement utile et serait le bienvenu en tant que membre junior de la famille dans n'importe quel foyer », a déclaré l'entreprise.
Je t’invite à regarder à nouveau i-Robot, avec Will Smith pour la suite de l’Histoire !! (avec un grand H)
Google & l’IA : je t’aime, moi non plus…
Après des mois de critiques sur son retard par rapport à des rivaux plus agiles dans la course à la généralisation et à la monétisation de l'intelligence artificielle, Google a présenté une série de nouveaux outils d'IA qui l'aidera à retrouver la position de leader "AI first" dont le PDG Sundar Pichai s'était vanté il y a sept ans.
Lors de la conférence annuelle des développeurs I/O de Google, ce mercredi, l'entreprise a dévoilé une multitude de produits d'IA : un outil de retouche qui corrige tes photos même si tu as accidentellement coupé quelque chose hors du cadre, un outil qui rédige tes mails et développe certains thèmes, et une page de recherche remaniée qui met en avant les résultats générés par l'IA.
Ces annonces interviennent alors que Google se trouve dans une situation apparemment inextricable.
Le géant de la technologie a été critiqué pour avoir lancé trop lentement des produits d'IA, permettant ainsi à ses rivaux de rattraper leur retard dans un domaine dont il a été l'un des pionniers.
Dans le même temps, les critiques s'inquiètent des effets néfastes potentiels de l'IA, surtout après que OpenAI l’a lançée dans le monde trop rapidement, sans en comprendre pleinement les conséquences.
Alors que Google tente de redorer son blason en perdant son dynamisme et sa capacité d'innovation, l'entreprise cherche à tirer le meilleur des deux mondes. Son nouveau mantra est d'être "audacieux et responsable" en ce qui concerne l'IA - une phrase que les dirigeants de l'entreprise ont répétée à maintes reprises au cours de la conférence de deux heures à l'amphithéâtre Shoreline de Mountain View.
Consciente que la compréhension de cette approche peut nécessiter une certaine gymnastique mentale, l'entreprise a tenté d'en expliquer la logique. « Bien qu'il existe une tension naturelle entre les deux, nous pensons qu'il est non seulement possible, mais en fait essentiel, d'embrasser cette tension de manière productive », a déclaré sur scène James Manyika, premier vice-président de Google chargé de la technologie et de la société. « La seule façon d'être vraiment audacieux à long terme est d'être responsable dès le départ. »
Lors de l'événement, Google a tenté de mettre en avant à la fois l' « audace » et la « responsabilité », en présentant des produits qui repoussent les limites de la réalité et d'autres qui tentent de la préserver. Une nouvelle fonction d'édition de photos permet de retoucher les images non seulement en corrigeant l'éclairage, mais aussi en modifiant des éléments de la photo. Par exemple, si tu as pris une photo avec une chute d'eau, tu peux utiliser l'IA pour donner l'impression que de l'eau éclabousse tes mains. Tu peux également modifier le ciel pour donner l'impression qu'il fait beau alors que ce n'est pas le cas.
Sur le plan « responsable », l'entreprise a présenté des outils destinés à lutter contre la désinformation générée par l'IA. Google a annoncé des fonctions de « filigrane » et de métadonnées permettant d'identifier si un contenu a été créé par l'IA.
Les internautes pourront également ‘étiqueter’ eux-mêmes les photos générées par l'IA. Le problème a été mis en lumière en mars, lorsqu'une image du pape François en doudoune blanche, créée par l'IA, est devenue virale et a trompé beaucoup de monde !
Google, peut-être plus que toute autre entreprise, se trouve dans une position délicate lorsqu'il s'agit d'aller trop vite ou trop lentement.
L'entreprise, qui a investi massivement dans l'IA pendant des années, s'efforce de reprendre pied depuis la fin de l'année dernière, lorsque OpenAI a lancé ChatGPT. Le succès du produit a pris Google par surprise : ChatGPT a été conçu à partir d'une avancée technologique développée par les chercheurs de Google, et Google avait annoncé, sans le commercialiser, un chatbot similaire appelé LaMDA deux ans plus tôt.
La lenteur de Google à sortir des produits d'IA a plongé l'entreprise dans une crise existentielle.
Les employés, les investisseurs et les observateurs du secteur ont commencé à remettre en question le leadership de Sundar Pichai, le qualifiant de lent et d'indécis.
Les cofondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, ont réintégré le giron de l'entreprise, allant même jusqu'à bricoler du code après avoir pris leurs distances pendant des années. M. Pichai aurait bouleversé les plans de plusieurs équipes pour les recentrer sur les produits d'intelligence artificielle, dans le but de les annoncer lors de la conférence de mercredi.
Parmi les autres annonces figurent un nouveau modèle d'IA appelé PaLM 2, encore plus puissant que le précédent, de nouveaux téléphones Pixel dotés de nombreuses fonctionnalités d'IA, ainsi qu'un programme appelé Labs permettant aux utilisateurs de tester de nouveaux produits d'IA.
Mais à chaque nouvelle annonce, Google s'est efforcé d'adopter un ton sobre. Cela contrastait avec l'attitude de Google lors de la conférence I/O il y a cinq ans, lorsque l'entreprise avait dévoilé Duplex, une IA à la sonorité étrangement humaine destinée à automatiser les prises de rendez-vous. La démonstration avait à la fois impressionné et dérangé le public, suscitant des réactions négatives immédiates, les gens commençant à débattre de l'éthique d'un robot se faisant passer pour un être humain en quête de réservations...
L'événement de mercredi n’a pas suscité un tel débat. « Nous devons également reconnaître qu'il s'agit d'une technologie émergente qui est encore en cours de développement », a déclaré M. Manyika. « Il reste encore beaucoup à faire. »
Et par ailleurs, il est évident que l’appréhension de l’IA par le grand public n’est pas la même aujourd’hui qu’elle l’était il y a 5 ans ! De quoi se poser des questions sur notre capacité à vivre avec ces IA d’ici à 5 ans, pour le coup !
« Food for Thought »
Bien manager : deviens la meilleure version de toi-même !
Durant les quelques newsletters en cours (c’est la 4ème), je vais lister les 35 questions qu’un manager doit se poser régulièrement afin d’impacter positivement son travail…
Cette semaine, on poursuit avec des questions sur « manager à 360 degrés ! » ! (il y a 6 points aujourd’hui !)
1- Est-ce que je sais ce qui est important pour mon N+1 en ce moment ?
Le meilleur moyen d'établir une relation positive avec ton supérieur est de t’attaquer aux problèmes qui l'empêchent de dormir. Pour cela, tu dois t’ interroger fréquemment sur l'adéquation entre tes actions hebdomadaires et les résultats de l'entreprise. Sers-toi de ces conseils, de Sara Rosso, pour te guider :
- Notre travail a-t-il un impact sur les questions les plus importantes pour mon patron ?
- La communication avec mon patron est-elle saine et fréquente ?
- Est-ce que je montre suffisamment le travail de mon équipe aux bonnes personnes ?
- Partageons-nous notre travail au plus haut niveau possible, le plus tôt possible et dans un esprit de collaboration ?
- Recevons-nous un retour d'information honnête et fréquent sur ce travail ?
2- Pour quoi mon équipe est-elle payée ?
Johnathan Nightingale, cofondateur du Raw Signal Group, suggère de se poser cette question tous les deux mois. « Il est facile de tomber dans un état d'esprit qui reflèute notre côté opérationnel (éteindre les feux, remanier, gérer les parties prenantes, gérer les délais). C'est important et ça permet à l’ensemble de ce que l’on est de bien fonctionner. Mais pour quoi faire ? Une des possibilités, c’est que la réponse à cette question apporte de la clarté à un dirigeant et à son équipe. Si c’est le cas, c'est un excellent résultat. Mais il y a une autre possibilité : si la réponse est ‘Je ne sais pas vraiment’ (et c'est le cas de nombreux dirigeants). Et le fait de s'en rendre compte leur donne le coup de pied au cul dont ils ont besoin pour ‘trouver’ la solution », déclare Mme Nightingale.
3- Si l'entreprise était une personne, bénéficierait-elle de manière significative des priorités et des efforts de mon organisation ?
« J'effectue une rétrospective comme beaucoup d'organisations et d'équipes, en utilisant des signaux quantitatifs et qualitatifs prédéfinis et des mesures telles que la santé de l'organisation, l'avancement des étapes de la feuille de route et les objectifs d'innovation. Cependant, le simple fait de répondre à ces questions peut parfois empêcher un dirigeant d'identifier et de piloter les niveaux les plus élevés d'impact potentiel », explique Howard Ekundayo, directeur de l'ingénierie chez Netflix.
Lorsqu'il se pose la question ci-dessus, il se met au défi, ainsi que ses équipes, de répondre par un simple oui ou non. « Une réponse négative indique souvent qu'il faut faire preuve de créativité, établir des partenariats interfonctionnels et faire appel à la direction pour obtenir davantage de contexte afin d'éclairer une perspective stratégique sur la manière de transformer la réponse à cette question en réponse positive", explique-t-il.
Si ce n’est pas clair, lis ce que lui et Nightingale ont écrit… c’est verbeux aussi, mais ça apporte plein de bonnes idées pour réfléchir à 360 degrés !
4- Qu'est-ce que j'ai hésité à partager, à créer ou à faire ?
« En tant que personne connue pour rechercher la perfection, je sais que cela peut être limitatif. Le perfectionnisme bloque l'accès et la prise de conscience de notre travail et nous empêche d'itérer rapidement de manière à obtenir d'excellents résultats », déclare Massela Dukuly. « L'une des valeurs de LifeLabs est que 80 % valent mieux que 0 %. N'attendez pas la perfection - soyez prêts à partager rapidement et souvent. Demandez du feedback et mettez les choses sous les yeux des autres. Ce que nous recevons en retour nous permet généralement de créer un meilleur produit final. »
C’est une de nos doctrines aussi, chez Ligth Me Up : done is better than perfect, test and learn, fail fast, break things… etc… un mindset, quoi !
5- Qu'est-ce que la personne à qui l’on s’adresse a besoin de savoir ?
« Dans une startup en pleine croissance, j'ai remarqué que l'on perdait beaucoup de temps à essayer de faire passer un message -que ce soit du point de veu du messager ou du destinataire. J'essaie d'évaluer quels sont les éléments les plus essentiels que la personne avec laquelle je communique a vraiment besoin de savoir, et je concentre mon message sur ces points essentiels », déclare Erica Lowe, directrice de la production et de la construction chez Steno.
6- Comment puis-je stimuler la conversation au sein des équipes ?
« Nous essayons d'appliquer la philosophie de l'entreprise Drift –‘tout commence par une conversation’- à notre fonctionnement interne. Trop souvent, les organisations travaillent en silos, et nos managers jouent un rôle important en aidant les différentes équipes à communiquer entre elles » déclare Katie Foote, Chief Marketing Officer de Drift.
Là encore, pour les startups, il est facile de garder une forme d’agilité dans les premiers temps, mais très vite, alors que l’on embauche et que l’on se structure, le réflexe premier est de presque inconsciemment recréer les défauts de la grande entreprise : les silos, les réunions, la rétention d’information… notre travail, dans les grands groupes, comme auprès des scale-ups, c’est justement de remettre le dialogue au cœur des cellules de travail, d’abattre les barrières invisibles. Si tu lis ces pages et que tu te sens concerné : prends contact avec Light Me Up !!
Cette rubrique est toujours rédigée grâce aux conseils de First Round Review, et la semaine prochaine, je parlerai donc de « comment focaliser sur soi et son bien-être ? » Ce n’est pas du team building dans les Alpes ! Promis.
Stop the BULLSHIT !
Pour rappel, un mercredi sur deux, tu retrouves Pierre Gaubil qui est notre invité pour conseiller, débriefer et renforcer le pitch d’un fondateur de startup ou simplement pour parler d’une phase clef de la vie des startups ! C’est avec toi, grâce à tes questions, et c’est à midi et demi, pour t’aider à apprécier votre Pokebowl.
On t’attend et pour encore plus de plaisir, n’hésite pas à nous retrouver sur notre page YouTube !
« Friends and Network »
UnCut, vers l’infini et au-delà !
La mue du bébé de Carlos Diaz est finie. Voici venu UnCut version communautés, avec le fil de conversation qui va bien ! UnCut enfin à la hauteur de ses ambitions pour les industries créatives du web3 et pas seulement !
C’est pour cet habile mélange entre wallet, communauté et cercle fermé de communication que nous avons choisi, grâce à Carlos de lancer les Pitch Masters 2023 sur UnCut : rien de tel pour jouer la carte de l’engagement et de l’exclusivité que d’adosser le programme et ses adhérents à un ou plusieurs NFT selon les expériences, les avancées, les programmes choisis, les échelons passés !
UnCut, c’est la possibilité aussi d’animer et de galvaniser des troupes en un seul et même endroit, exclusif, avec des collections, des accès privilégiés, des outils pour la motivation et la fidélisation… et enfin, et ce n’est pas rien, pour permettre aux candidats entre eux, d’échanger, de se challenger, de partager leurs travaux ou leurs doutes et expériences !
UnCut, nouvelle version, c’est surtout prochainement partout, et pour tous ! Je n’en dis pas plus par ici, car on vous attend lundi 15 mai au soir pour en savoir davantage !
« Tendances de la semaine »
Un livre : J’ai connu Max à l’époque où l’on sortait beaucoup après des journées de tournage. Elle faisait partie de cette jeunesse qui était souvent là où il fallait être, mais elle avait un atout en plus des autres… elle avait déjà couché sur le papier son premier roman, ‘Corpus Christine’, quand tous les autres, moi en tête, disaient qu’ils allaient commettre un quelconque écrit incessamment qui naturellement ne voyait jamais le jour !
Aujourd’hui, Max Monnehay, ‘nouvelle reine du thriller’, parcours la France pour récolter les prix (récemment prix du meilleur polar des libraires et des lecteurs ‘Points’) et pour faire découvrir son dernier opus, 'Je suis le feu' (sorti en 2022).
Après ‘Corpus Christine’, ‘Comment j’ai mis un coup de boule à Joey Starr’ ou encore ‘Géographie de la bêtise’, puis une pause de 10 ans, Max a défrayé la chronique avec ‘Somb’ en 2020 et semble depuis inarrêtable !
Retrouve l’enquête de Victor Caranne, dont c’est la deuxième apparition après ‘Somb’ !
‘Je suis le feu’, frisson et rebondissements garantis pour moins de 10€ en poche !
Commande tout de suite !
Un son : un ovni sort le 19 mai. L’album de Laura Perrudin, ‘Live featuring the Ghost Orchestra’, est à ne pas rater ! (pour écouter tu cliques !)
Celle qui transforme sa harpe en box electro (live looping) et en percussions nous embarque dans un monde musical peu commun et pourtant très facile à apprivoiser qui convoque les souvenirs d’artistes expérimentaux autant que des envolées nordiques plus universelles !
Je te pose ici les mots du communiqué de presse : « dans sa musique, Laura Perrudin cherche à ouvrir les possibilités de la harpe à un langage plus vaste. Elle joue sur instrument conçu sur-mesure : la harpe chromatique électrique. Elle lui permet aujourd'hui de s'aventurer dans des univers sonores électriques et électroniques aux spectres très larges, évoquant Amon Tobin, Björk ou encore Flying Lotus, tout en empruntant les chemins sinueux des harmonies impressionnistes d'un Debussy ou d'un Wayne Shorter. Sur scène, l'artiste propose un live singulier en solo : ‘l'Orchestre Fantôme’ dans lequel elle chante, joue et arrange en direct sa musique orchestrale. »
Sors de ta zone de confort !
Un autre truc : VivaTech, c’est déjà là (du 14 u 17 juin, pour mon anniversaire !).
Comme chaque année, la Porte de Versailles retrouve la Startup Nation qui vient sucer l’argent des grands groupes en mal de communication autour de l’innovation.
Relation transactionnelle « gagnant-gagnant » qui voit les uns profiter des autres le temps d’une foire.
Ca c’est pour le côté sombre. Mais en réalité, VivaTech, c’est un moment de fierté : les plus belles et plus visibles réussites made in France s’y déshabillent, et c’est pour le grand public le moment d’une rencontre avec un monde mal aimé parce que mal connu.
Donc soyons heureux de voir cette année encore l’événement Publicis/LVMH lustrer les chaussures de l’innovation à la Française : par les temps de tarissement du financement, ce n’est pas inutile.
En plus, cette année, avec la Corée du Sud à l’honneur, c’est un voyage sur une autre planète garanti ! Donc rendez-vous à VivaTech !