Elodie & Nash présentent….#14
Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de grandes idées, de culture et d'entrepreneurs.
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
🎬 Au cinoche avec Jeff Bezos
🚙 Ça roule tout seul
🍏 La banque à la Pomme
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🚖 Tentés par le rétrofit ?
✨ Allons enfants de la Startup
💸 Femmes et fintech
⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE
📝 EDITO
Encore une !
Cette semaine encore, une startup hébergée par un incubateur qui prend des participations en échange de ses mètres carrés et de quelques heures de « support » me relate le même fait, très dérangeant, devenu monnaie courante de notre écosystème.
Ce phénomène, c’est le suivant : des incubateurs, des fonds d’amorçage, qui préfèrent voir mourir l’entreprise soutenue plutôt que de déroger à leur thèse, à leur modèle d’investissement ou bien souvent, qui refuse les conditions d’une levée de fonds pour profiter d’une situation pour ponctionner gravement celle-ci pour leur simple bénéfice, au risque de tout faire capoter.
Depuis fin 2020, c’est la douzième fois que je rencontre cette situation, de façon plus ou moins directe. Le plus directement n’est pas racontable ici, puisque nous avons même dû signer une clause de « non dénigrement », pour ne pas ternir l’image des truands !
Donc cette semaine, cette startup lyonnaise me dit que sa levée en seed est compromise parce qu’un incubateur qui s’est taillé une part du lion lors du contrat originel, préfère voir capoter le deal plutôt que de rogner sa participation. La raison ? Dans le modèle de l’incubateur, le taux de déchets est élevé et c’est admis, donc il n’y a pas de pression pour absolument trouver un arrangement et porter un projet d’avenir avec d’autres partenaires financiers.
C’est sidérant.
On parle ici d’une levée de 300 000 euros. Mais j’ai vu le cas sur des montants considérablement plus élevés.
Dans un cas comme dans l’autre, ces postures mettent au mieux en danger l’avenir d’une structure jeune, au pire, la tuent dans l’œuf !
Alors comment faire pour que les incubateurs, accélérateurs, BA et autres fonds d’amorçage, intègrent tous la portée de leur action lorsqu’ils prennent la décision de « soutenir » un business, une équipe fondatrice ? Quel moyen pourrait-on imaginer pour faire primer l’intérêt général (ou tout au moins celui de la pérennisation et de la croissance d’une entreprise) lors de négociations comme celles dont il est question ici ?
Je ne suis pas un bisounours, et je comprends bien le principe de négociations. Je comprends aussi que lorsque l’on signe un contrat, revenir dessus n’est pas une mince affaire, tant au niveau juridique qu’humain, mais je parle là d’une question de posture : je fais partie de ceux qui préfèrent avoir un petit bout d’un énorme gâteau plutôt que 100% d’un petit biscuit ! Et ça me semblait être depuis toujours plutôt logique.
Apparemment, non. Cette logique n’est pas partagée par ceux qui mettent consciemment à mort des business, au simple prétexte que « ce n’est pas ce qu’on avait prévu ».
En cette période de fête qui débute, la connerie se porte donc toujours très bien, merci pour elle, et l’on espère, comme chaque mois de décembre, qu’elle perdra un peu de vigueur l’année prochaine !
Prenez soin du rock n’roll et gardez-vous du mal… et des investisseurs véreux !
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
🎬 Au cinoche avec Jeff Bezos
Après son coup à plusieurs milliards sur l’empire Tolkien, Bezos refait tinter les écus, les doublons et les lingots pour le 7ème art et la diffusion en salle ! Un petit milliard devrait suffire ?
Amazon.com Inc. prévoit de dépenser plus d'un milliard de dollars par an pour produire des films qu'il sortira en salles, selon des sources internes. Soit le plus grand engagement envers les salles de cinéma par une société de Streaming.
Le plus grand commerçant en ligne du monde veut produire entre 12 et 15 films par an qui sortiront en salles à terme. Amazon sortira un plus petit nombre de films dans les salles en 2023 mais augmentera sa production au fil du temps. Ce nombre de sorties en salles le place à égalité avec les grands studios Hollywoodiens, comme Paramount Pictures, par exemple.
Jusqu’à présent, les services de streaming ont contourné les salles, évité les sorties traditionnelles ou ont sorti les titres pendant moins de temps et sur moins d'écrans que les studios de cinéma traditionnels ne le font habituellement lorsqu’ils se sont risqués sur les réseaux de salles.
Netflix en particulier a attaqué frontalement les Réseaux de salles en diffusant plus d'un film par semaine online. Le géant du streaming a sorti une suite de Knives Out dans les salles mercredi dernier (aux USA). Cependant, il n'y restera qu'une semaine avant de passer au streaming le mois prochain. Le film original a rapporté 312,9 millions de dollars en salles en 2019.
Amazon a été plus ouvert au réseaux de salles de cinémas que Netflix, mais n'a pas encore investi autant d'argent dans des films originaux. Alors que Netflix sort près de 100 films par an, Amazon n'en sort que quelques dizaines, dont beaucoup dans des langues autres que l'anglais.
La nouvelle a fait grimper les actions des opérateurs de salles cette semaine. AMC, la plus grande chaîne aux USA, a augmenté de 9,2 % à 7,99 $ à New York tandis que Cinemark a progressé de 12 % à 13,78 $.
Même si Amazon est en phase de réduction des coûts, la société augmente ses investissements dans les films originaux suite à l'acquisition de 8,5 milliards de dollars de MGM, le studio ayant entre autres Ben-Hur et Legally Blonde (la vengeance d’une blonde) à son catalogue. Ses franchises incluent Rocky et surtout la saga James Bond, qu'elle sort en collaboration avec la famille du producteur Albert Broccoli.
Amazon a d'abord fait parler à Hollywood en acquérant des projets au Festival de Sundance et en les diffusant dans des milliers de salles pendant des mois, comme l’aurait fait un studio traditionnel. Il a ensuite remporté des nominations aux Oscars pour The Big Sick et Manchester by the Sea. Bien que ces films aient ravi les critiques, ils n'ont été que modestes au box-office.
Puis priorité à été rendue au service de Streaming d’Amazon ! Toutes les sociétés de streaming, y compris Netflix et Apple, ont investi plus d'argent dans la télévision originale avant de passer au cinéma. Amazon, avec sa série de tous les records (L’anneau de pouvoir), n’a pas dérogé pas à la règle, donc.
D’où l’intérêt de ce revirement de situation !
Les salles accueilleront les nouvelles productions d'Amazon à chaque fois qu'elles se présenteront ! Et pour faire face à la baisse de fréquentation des salles, un certain nombre de grands studios de cinéma a commencé à diffuser des films originaux en ligne pour dynamiser leurs services de streaming et compenser le manque à gagner de la billetterie.
Pourtant, malgré la baisse des ventes de billets, les cinéastes, les vétérans d'Hollywood et les représentants des grands acteurs, poussent tous pour que les producteurs (studios comme steamers) adoptent la diffusion en salles.
Ils pensent à juste titre qu'un grand succès dans les salles (comme Top Gun: Maverick, par exemple) est plus lucratif que le plus gros succès en streaming.
Quoiqu’il en soit, avec 1 milliard par an, c’est pour l’instant un film par mois que Jeff Bezos s’apprête à produire et mettre sur le marché ! On n’est pas près de s’ennuyer !
🚙 Ça roule tout seul
La version bêta "Full Self-Driving" de Tesla, qui s'est progressivement déployée au cours des deux dernières années, est désormais disponible pour tous ceux qui ont payé pour la fonctionnalité en Amérique du Nord, a annoncé le PDG Elon Musk.
"Tesla Full Self-Driving Beta est désormais disponible pour toute personne en Amérique du Nord qui en fait la demande depuis l'écran de la voiture", a tweeté Musk, "en supposant que vous ayez acheté cette option".
Le déploiement de la bêta a débuté en 2020 avec un petit nombre de clients et s'est depuis progressivement étendu pour être disponible pour environ 160 000 conducteurs en octobre de cette année.
Pour accéder à la version bêta, les conducteurs devaient généralement atteindre un seuil de sécurité minimum avec la fonction « score de sécurité intégrée » de Tesla, ainsi qu'enregistrer 100 miles à l'aide de la « fonction avancée d'assistance à la conduite » : Autopilot.
Au cours des dernières semaines, ces exigences ont été assouplies pour les conducteurs, et les propriétaires de Tesla ont pu accéder à la version bêta de la "conduite entièrement autonome" sans rencontrer d'exigences particulières.
L'affirmation de Musk selon laquelle la fonctionnalité est désormais disponible pour "toute personne" qui en fait la demande en Amérique du Nord suggère que ces exigences pourraient ne plus être en vigueur. Il n’y a pas de confirmation officielle de la part du constructeur à l’heure où j’écris !
La technologie d'assistance à la conduite de Tesla, sans parler de sa commercialisation par l'entreprise, fait l'objet d'un examen minutieux de la part des régulateurs.
La National Highway Traffic Safety Administration des États-Unis enquête sur des incidents où des véhicules Tesla se sont écrasés contre des véhicules d'urgence à l'arrêt alors qu'ils utilisaient le pilote automatique, et le ministère de la Justice aurait ouvert de son côté sa propre enquête. L’équivalent de la préfecture en Californie (DMV) a également accusé Tesla de faire des affirmations « fausses ou trompeuses » sur les capacités de conduite autonome de ses voitures.
L'accès à la version bêta dépend des conducteurs ayant acheté la fonctionnalité "Full Self-Driving" de Tesla, qui est actuellement proposée moyennant des frais initiaux de 15 000 $ lors de l'achat d'une voiture, ou dans le cadre d'un abonnement pouvant atteindre 199 $.
Selon le site Web de Tesla, les fonctionnalités disponibles incluent la capacité d'identifier et de répondre aux feux de circulation et aux panneaux d'arrêt, avec la possibilité de se diriger automatiquement dans les rues de la ville répertoriées comme "à venir".
Les voitures Tesla incluent des fonctionnalités d'assistance à la conduite "Autopilot" telles que le régulateur de vitesse, sensible au trafic (en standard), tandis qu'une fonction "Enhanced Autopilot" est vendue pour 6 000 $ et offre des fonctionnalités telles que le stationnement automatique et le pilotage à distance (Smart Summon).
Malgré l'image de marque, le logiciel "Full Self-Driving" de Tesla est plus proche d'un système avancé d'assistance à la conduite dites de "Niveau 2" qui doit être surveillé activement par un conducteur à tout moment.
On est donc encore très loin des niveaux de conduite autonome réelle ! Mais on y va à petits pas ! (source : The Verge)
🍏 La banque à la Pomme
Aux USA, ça y est ! Apple, en attendant l’arrivée de Apple Pay Later (le service de paiement fractionné), offre dorénavant toute la panoplie de services bancaires de base des établissements traditionnels.
Apple Pay, Apple Card, et maintenant Apple Savings Account… un compte épargne à haut rendement !
Les offres de crédit manquaient à l’appel. Avec les services s’appuyant sur Apple Financing, c’est maintenant chose faite, donc, et Pay Later va pouvoir remplacer les contrats arrêtés récemment (notamment en France avec Alma !).
Sans y aller frontalement, mais en s’attaquant aux banques via les crédits à la conso, Apple prend le chemin le plus rentable vers le service bancaire complet !
Seule la régulation peut encore acheter un peu de temps aux grands établissements avant qu’ils ne voient vraiment déferler les GAFA sur leur territoire !
Pour le compte épargne, il n’est d’ailleurs pas allé seul narguer les opérateurs historiques ! C’est avec le soutien de Goldman Sachs qu’Apple propose aux possesseurs de son Apple Card, un compte épargne, lui offrant une surface de services bancaires quasi équivalente à celle d’un acteur traditionnel du secteur.
Grâce à la croissance forte et aux taux d’usage des solutions de paiements sans contact d’Apple, les autres services, dont la rentabilité pour les usagers est liés plus ou moins à la fréquence d’utilisation, rencontrent mécaniquement un succès croissant.
La sagesse d’Apple depuis 8 ans, en allant sur le terrain des banques traditionnelles, tandis que d’autres se fourvoyaient dans les crypto-assets comme Meta, commence à payer !
Le fabriquant de l’iPhone sera-t-il le premier à faire sauter le verrou des certifications et des organismes de régulation pour devenir le premier GAFA à définitivement concurrencer les établissements bancaires ? Rien n’est moins sûr, et les chemins ont tendance à se croiser de plus en plus souvent entre les géants du net et les grands argentiers de la planète !
Affaire à suivre !
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🚖 Tentés par le rétrofit ?
Arnaud Pigounides me mettait dans la confidence de son nouveau projet en septembre 2017.
Il me dit simplement : « je vais transformer des voitures thermiques en voitures électriques… j’ai juste un souci : c’est pas homologable en France ! » Il est vrai que cette conversation se tenait à New York sur notre chemin vers la Silicon Valley.
5 ans plus tard, Arnaud a non seulement donné vie à son projet personnel en montant Retrofuture-ev (REV), mais il a créé la filière du rétrofit en France, permis de donner vie à cette verticale de la mobilité et œuvré pour l’émergence de nombreux acteurs de ce nouveau secteur !
Avec Retrofuture, il fait passer les voitures anciennes au siècle de l’électrique, avec REV Professional, il s’attaque aux véhicules utilitaires, et pour faire face à une demande de plus en plus forte, REV Bus & Trucks vient compléter la gamme sur les véhicules de flottes, chères aux collectivités locales.
Le marché s’emballe et les pros, les particuliers ainsi que le secteur public sont tous demandeurs de solutions de rétrofit !
Avec plus de deux millions de pages vues depuis le lancement du site, le succès du rétrofit ne se dément pas ! Vertueux à plus d’un titre, c’est une voie d’avenir pour la décarbonation et l’économie circulaire.
Cette semaine, REV Mobilities inaugure son labo à Paris, dans le XVème arrondissement. Véritable laboratoire d’innovation, showroom et lieu de formation dédié à la décarbonation, au design rétrofuturiste unique, cet espace imaginé par les architectes Marguerite Cordelle et Maël Esnoux (Studiokukomi & Core Architecture) deviendra la vitrine du groupe.
Evidemment, pour vous familiariser davantage avec le rétrofit, vous pouvez chercher du côté de Mobilians (ex-CNPA qui vient de créer une branche dédiée à ces nouvelles mobilités !), ou tout simplement vous rendre sur le site de REV Mobilities !
Ne manqueront plus que les bornes de recharges, quelques centrales nucléaires, une ou deux fermes solaires et « hop », on y sera ! Bon, pour les bornes, on est sur le coup, mais sur le reste : on se met une pile et on avance les copains !!!
✨ Allons enfants de la Startup
Avoir des enfants, souhaiter le meilleur pour eux, les voir grandir… et reproduire les modèles à l’ancienne ?
Pas chez nous !
Les garçons ne seront pas astronautes ou pompiers quand les filles feront de gentilles infirmières ou DRH au 4/5ème.
C’est aussi le parti pris de Startup for Kids qui met des enfants sur le chemin de l’entrepreneuriat dès le plus jeune âge : filles comme garçons !
Et avec son programme Change Mak’Her, Sharon Sofer s’attaque plus particulièrement aux jeunes filles de 12 à 18 ans, pour leur donner le goût d’entreprendre, avec les codes des meilleures startups d’aujourd’hui et de demain !
Prenant à la source le problème de l’absence de femmes à la tête de jeunes entreprises innovantes, dès l’adolescence !
Plus largement, cette aventure que les équipes de Sharon développent sur tout le territoire, en session présentielles ou bien en ligne, permet à nos bambins de monter des projets qui leur tiennent à cœur, qui ont de l’impact (condition sine qua non !), et en découvrant le travail en équipe.
La mission au-delà des projets, c’est de leur permettre à tous de développer leur créativité, leur esprit critique, le collectif, en se frottant à un environnement tech.
Le tout, évidemment en embrassant les valeurs de Startup for Kids : diversité, inclusion, tech for good et empowerment.
Ma grande fille de 14 ans suit les différents programmes depuis 3 ans déjà, avec envie, chaque mercredi, elle rejoint les rangs de Change Mak’Her, elle apprend, elle construit et se construit. C’est une chance pour elle.
Les programmes de Startup for Kids sont gratuits pour les enfants et ceux-ci peuvent s’épanouir dans un environnement bienveillant qui pousse chacun à se révéler : les enfants y gagnent en autonomie, en confiance en soi, en résilience et adaptation, le tout, en s’amusant et en prenant du plaisir !
Sharon et ses équipes cherchent toujours des intervenants pour proposer des thèmes spécifiques et liés à l’entrepreneuriat ou pour challenger bénévolement les enfants et leurs projets, alors n’hésitez pas à aller jeter un œil à tous les programmes de Startup for Kids : peut-être que vous aussi, vous y (re)trouverez le plaisir de la transmission, et la joie d’aider les enfants à fabriquer un futur souhaitable !?
💸 Femmes et fintech
C’est la quatrième édition du programme Women in FinTech proposé par Willa en partenariat avec PayPal.
L’occasion pour toutes les porteuses de projets de se faire connaître afin de faire partie des 5 lauréates qui bénéficieront de l’accompagnement de Willa, afin d’accélérer la mixité au sein de la FinTech !
Les secteurs de la LegalTech, FinTech, AssurTech, RegTech sont concernés.
Présentez votre projet à partir du moment où vous êtes une femme CEO ou une femme co-fondatrice d’une startup dans l’un de ces secteurs, que vous avez un modèle scalable, que cette startup représente au moins 70% de votre temps.
Willa vous permettra de rencontrer des acteurs de votre secteur, vous confrontera à des experts qui challengeront votre projet et vous accueillera au sein d’une communauté bienveillante et soudée d’entrepreneures enthousiastes !
Le programme repose sur trois piliers : la croissance, l’empowerment, et la communauté ! Alors n’hésitez plus !
Vous avez jusqu’au 15 janvier pour faire acte de candidature et c’est par ici que ça se passe !
⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE
Un livre : Vous connaissez sans doute la page Instagram de Lison Daniel qui s’appelle « Les Caractères ». En tous cas, si vous ne la connaissez pas, c’est un sacré bol de bonne humeur que je vous invite à découvrir.
Ces jours-ci, Lison vient de sortir une déclinaison « écrite » de ses caractères, sobrement intitulée les Caractères comme des « fragments de la vie moderne ».
Sa manière de croquer les portraits, ses choix de personnages, son talent d’écriture (et de jeu d’actrice !), sont autant de bonnes raisons pour se ruer sur le bouquin !
Un son : Ma copine d’enfance répondant au doux nom de scène Lucie Sue, sans doute parmi les 15 personnes les plus drôles du monde depuis l’antiquité, sort un album en février… et compte sur vous pour le financer. Ca se passe sur KissKissBankBank et c’est à aller voir de toute urgence. Un extrait de son dossier de presse donne le ton : « Lucie explique : « j’ai contenu si longtemps ma créativité musicale, que ma tête était devenue une cocotte-minute. Toute cette accumulation d’idées, ce mélange de sons, ces expériences éclectiques et ces envies fortes ont mûri et monté en pression. Cet album est le résultat d’un jaillissement inattendu, généreux et précieux. »
Multi-instrumentiste, Lucie Sue joue toutes les parties de guitares, basse, violoncelle et chant. C’est aux studios A18, rue des fossés St Jacques à Paris, que son frère Baptiste Germser a enregistré l’album. Seules les batteries ont été interprétées par Philippe Entressangle (Benjamin Biolay, Etienne Daho), Franck Amand (Clara Luciani, Catherine Ringer) et Nicolas Charlier (Retriever).
Restant fidèle à son goût et talent pour les arts visuels, Lucie Sue a demandé à l’artiste basque Andoni Maillard de broder sa pochette à la main. Une toile en point de croix ultra kitsch, dont la métaphore gastronomique fait référence au titre de l’album « TO SING IN FRENCH ».
Car oui, Lucie chante en anglais et vous trouverez ce parti pris tout au long de l’album. Pourquoi ne pas se ranger du côté des quotas? Tout simplement « because j’ai pas envie ».
Un autre truc : expo street-art à l’Hôtel de Ville de Paris… plus de 300 œuvres et objets d’Invader, de Banksy, Keith Haring, Shepard Fairey, JR ou JonOne : dessins, collages, graph, regroupés ici pour refaire un tour du côté de l’histoire du street art dans la capitale. Dans une très belle mise en scène, l’expo vous accueille jusqu’au 11 février 2023 ! Profitez-en si vous êtes de passage à Paris ou passez en voisins, si vous êtes parigots ! C’est gratuit sur réservation : « Capitale(s). 60 ans d’art urbain », salle Saint-Jean, Hôtel de Ville de Paris, 5 rue de Lobau.