Elodie et Nash présentent...

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Elodie & Nash présentent….le verre à moitié plein

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Elodie & Nash présentent….le verre à moitié plein

Cette Newsletter vous invite dans le monde en mouvement que nous partageons avec vous : nous y parlons d'innovation, de transformation, de grandes idées, de culture et d'entrepreneurs.

Light Me Up
Feb 15
3
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Elodie & Nash présentent….le verre à moitié plein

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🏜 WHISPER OF THE VALLEY

  • 🍷 Quelques startups du pinard dans la Silicon Valley (Napa & Sonoma included!)

🍔 FOOD FOR THOUGHT

  • 🥂 Le vin, la philosophie et le management…

  • ❌ Stop the BULLSHIT !

🌐 FRIENDS AND NETWORK

  • 📝 Bilan global de l’évènement WineParis

⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE

📝 EDITO

Les partenaires sociaux se sont mis d’accord pour le « partage de la valeur », une répartition des richesses (?) sur les PME dans des conditions qui devraient contenter tout le monde.

A l’heure où le gouvernement met la France dans la rue, c’est pour le moins inattendu : notre système de négociation entre représentants des salariés et du patronat fonctionnerait ?

Excellente nouvelle. Autant en prendre de la graine et tenter le coup pour d’autres sujets, comme finalement, on le faisait avant ! Bon, l’accord n’est pas encore signé, le tout se fait sous ultimatum de Bercy qui a dit que sans accord, il y aurait « texte contraignant » -entendez par là, une bonne vieille loi « one size fits all » qui n’ira à personne…

Je prends le verre à moitié plein !

Et ça me fait ma transition avec le thème de cette newsletter : Vinexpo-Wine Paris. A la croisée des chemins entre boulot et plaisir, j’ai passé un peu de temps dans les allées destinées à la WineTech et je vous en parle par ici.

A ce titre, et comme lors de mon passage au MaMA (pour la musique et la tech !), je vous dresse un panorama des innovations ou des éléments présents à ce salon pour un focus sur l’un des secteurs qui fait la fierté de la France et réalise de belles perfs à l’export, qui, à l’heure d’un déficit commercial stratosphérique (près de 164 mds selon les douanes) font plaisir !

Alors évidemment, si l’on a aussi profité de l’occasion pour aller voir la famille et les copains vignerons présents sur le salon, le moment fut studieux !

Pour rappel, quelques chiffres : 18,3 mds d’Euros à l’export de nos vins cette année, soit 12% de hausse par rapport à 2021 ! (dont 12,4 mds juste pour les vins !) Une hausse de 1,6% des ventes de bouteilles de Champagne à 326 millions de bouteilles (France en baisse, export en hausse) !

L’Europe représente toujours près de 46% des vignobles (toutes utilisations confondues) et la France représente toujours 11% du vignoble mondial (798 000 hectares). En termes de volume, le total mondial, toujours en baisse (chiffres 2021) s’élève à 260 millions d’hectolitres. Le numéro un mondial en volume est toujours l’Italie avec 50,2 millions d’hectolitres, devant la France et ses 37,6 millions d’Hl (pourtant en baisse de 19% par rapport à 2020).

Tout ça pour bien garder en tête que le vin, c’est un gros business et que la tech fait bien de s’y intéresser tout au long de la chaîne de valeur : de la vigne au verre, du fruit au flacon, de la terre à la cave !

Car s’il y a autour de 150 startups dans le domaine en France, avec quelques champions (IdealWine, Les Grappes, Twil, Chouette, Petit Ballon, Winalist ou Matcha pour ne citer qu’eux), nous sommes pourtant loin d’avoir une licorne dans un domaine qui pourtant représente 20% de l’agriculture nationale !!! !

Toutes ces réflexions devant évidemment être consommées, échangées, déversées et débattues avec modération, les amis ! Et si possible sans saloperies dedans (souffre, engrais, pesticides, etc…).

Prends soin du rock n’roll et garde-toi du mal, dans la joie et la bonne humeur !

🏜 WHISPER OF THE VALLEY

🍷 Quelques startups du pinard dans la Silicon Valley (Napa & Sonoma included !)

Ils n’étaient pas à WineParis, mais notre boulot, c’est aussi de parler d’eux, alors voilà les startups du vin qu’il faut suivre sur la côte Ouest des US !

Vinofy : une startup de dégustation de vin façon social media ! Ou comme le dit l’application elle-même, une manière « sociale » de découvrir, de partager et d’acheter son vin, le tout depuis son smartphone. L’ambition de la startup est d’aller sur tout ce qui touche à l’expérience du goût, via des vidéos… le Vin n’est qu’un agréable et ingénieux go to market : entre networking et rewards, l’application récupère les bonnes ficèles des réseaux sociaux pour augmenter l’expérience des amateurs de vins qui veulent s’améliorer. Ajoutez cela un BM simple reposant sur la souscription à des box mensuelles, et vous avez un bon mix pour conserver une communauté engagée et payante ! A suivre.

InnoVint : sorte d’outil SaaS ultra chiant pour le néophyte, c’est néanmoins une Rolls de la palnification et de l’organisation, compilation et analyse des tâches sur un vignoble que nous propose cette startup. De l’IT, la conformité, la finance en passant par les tâches manuelles d’entretien, de récolte et de vinif, tout y passe. C’est l’outil cloud dont plus aucun domaine ne pourra se passer une fois essayé !

BlockBar : on ne peut pas évoquer le vin sans parler de NFT surtout depuis quelques mois, maintenant et en la matière, BlockBar est précurseur ! Les deux frères Falic ont tout de suite perçu le potentiel de la blockchain pour les problématiques de traçabilité, d’authenticité et de stockage que rencontre le vin dans le monde. La plate-forme permet aux consommateurs d'acheter des NFT adossés à des actifs directement auprès des propriétaires-producteurs. Chaque NFT représente un produit physique unique qui est conservé dans l'installation de stockage sécurisée de BlockBar à Singapour. Les NFT peuvent être échangés, offerts, vendus ou, à tout moment, le produit physique peut être restitué contre le NFT. BlockBar s'est associé à des marques telles que Hennessy, Johnnie Walker, Patrón et d'autres pour lancer leurs tout premiers NFT. Les acheteurs peuvent payer les produits sur BlockBar par carte de crédit, virement bancaire ou Ethereum.

Brit’sWine : une nouvelle façon de faire des dégustations sur site. Brit's Wine permet aux établissements (bars, caves à vins, événements autour de dégustations…)   d'interagir avec les consommateurs d'une nouvelle manière. Il utilise le « swipe » des applis de matching bien familier, pour faire correspondre des utilisateurs avec des vins qu'ils peuvent tester au moment de l'utilisation, ce qui facilite la commande rapide. Cette façon de réinventer l’engagement et de récupérer de la data autour des vins dégustés est un des trends que l’on observe le plus dans les pays anglosaxons en ce moment ! Sans compter que si l’enthousiasme est présent côté consommateur, il est aussi bien palpable du côté des cavistes et autres acteurs du vin ou de l’événementiel qui mettent un coup de jeune à leurs dégustations un peu traditionnelles !

Voilà ce que l’on peut sortir à ce jour de la Silicon Valley et autour des grands vins californiens ! et vous allez voir que de ce côté-ci de l’Atlantique, on n’a pas dit notre dernier mot !

🍔 FOOD FOR THOUGHT

🥂 Le vin, la philosophie et le management…

Toute cette réflexion m’a fait vriller du côté des Grecs, va savoir pourquoi ! Le pinard, j’ai vu une statue avec une feuille de vigne, une corne débordant de pif proto-historique, et hop ! J’ai vrillé ! 

J’ai retrouvé dans des extraits d’un papier sur le livre du philosophe Bernard Girard, les conseils d’Aristote aux managers d’aujourd’hui ! Alors il s’agit de récupérer ici des extraits de ce livre, que je vous invite à lire, d’ailleurs (Aristote : leçons pour (re)donner du sens à l’entreprise et au travail.) n’essaie pas d’y voir une quelconque façon de me réattribuer le brio du monsieur !

Conseil #1 / l’amitié : tu veux augmenter la performance de ta boite ? Crée d’abord une équipe où règne la concorde et l’amitié ! « Quand les hommes sont amis, dit Aristote, il n’y a que peu besoin de justice », c’est-à-dire de temps perdu en régulation managériale.

Conseil #2 / la finalité : quand on met les gens en perspective, qu’on leur présente une vision simple dans laquelle ils se reconnaissent, ils se mobilisent volontiers. C’est Aristote qui a inventé la cause « finale », autrement dit le but qui conditionne tous les éléments d’un projet.

Conseil #3 / la justice : tu ne veux céder aucune place au doute ? Pratique des salaires justes à tous les échelons de l’entreprise. Aristote appelle « distributive » ce type de justice.

Conseil #4 / la confiance : n’oublie pas que pour Aristote, l’homme est un « animal politique » , qu’il est naturellement sociable. « L’homme seul est un dieu ou une bête » dit-il. Le philosophe voit une solution de continuité entre l’amour de soi et l’altruisme. Si on aime les autres, c’est qu’on s’aime soi-même, et inversement. On insiste aujourd’hui sur l’importance de l’estime de soi dans la confiance que l’on se porte ainsi qu’aux autres. Aristote était le premier à le dire !

Conseil #5 / la vertu : le management n’est pas seulement une compétence mais aussi une vertu. Difficile de traduire le mot grec ‘arété’, la vertu, sinon probablement par celui d’excellence. L’idée est que le savoir-faire ne peut remplacer le savoir-être, que la technique ne peut supplanter l’attitude. Le bon manager est intégré : le bon comportement est tellement naturel en lui qu’il n’a même plus besoin d’y penser. Le management commence par le bon sens, se poursuit par l’expérience de situations difficiles dans lesquelles le bon sens ne suffit pas et qui permet de progresser. Il se déploie dans la vertu, c’est-à-dire une culture managériale intégrée dans la vie du manager comme une seconde nature. C’est cela la vertu dont parle Aristote.

Conseil #6 / l’éthique : ne jamais négliger l’éthique au profit de l’efficacité. Aristote est le premier à avoir montré avec autant de clarté la différence entre ‘produire’ et ‘agir’, entre la transformation d’une matière extérieure et la transformation personnelle. Or le monde du travail est précisément un univers ou les deux dimensions sont intimement liées, résultats et personnes. On ne gère pas les personnes comme des choses et inversement, et l’on n’obtient du résultat durable que si les personnes sont reconnues.

Conseil #7 / le bien commun : la motivation par l’argent n’est pas le tout. Contrairement à ce qu’on croit souvent, « l’avidité d’un gain sans limites n’implique en rien le capitalisme, bien moins encore son “esprit” » (Weber). Aristote partagerait cette remarque, La seule recherche du profit (baptisée techniquement « chrématistique » par Aristote) est courante, mais l’homme serein sait modérer ses désirs en reliant toujours son action au bien commun, et au partage juste des résultats.

Ces 7 conseils te contemplent de 25 siècle, jeune manager ! Alors n’essaie pas de réinventer la roue ! Joue déjà le jeu des Grecs anciens avant d’avaler les conseils de la Silicon Valley ! (que tu peux néanmoins retrouver dans les deux dernières newsletters ! héhé)

❌ Stop the BULLSHIT !

Pour rappel, un mercredi sur deux, tu retrouves Pierre Gaubil qui est notre invité pour conseiller, débriefer et renforcer le pitch d’un fondateur de startup ou simplement pour parler d’une phase clef de la vie des startups ! C’est avec toi, grâce à tes questions, et c’est à midi et demi, pour t’aider à apprécier votre Pokebowl.

On t’attend et pour encore plus de plaisir, n’hésite pas à nous retrouver sur notre page YouTube ! 

🌐 FRIENDS AND NETWORK

Bilan global de l’événement WineParis à mi-parcours : la tech a son mot à dire, elle est encore timide dans le salon et surtout elle bouscule une industrie qui chez nous représente plus que simplement un produit de consommation. Elle se heurte donc à des idées reçues (contenants en métal), à des questions de goût (désalcoolisation), à des ressorts culturels puissamment ancrés (le vin est un partage, le vin est un produit mais aussi un flacon, avec un bouchon de liège que rien ne doit altérer…).

La tech a parfois du chemin à faire pour se faire une place au soleil parmi les fournisseurs de nos vignerons, indépendants ou grands industriels.

On voit poindre avec cette French WineTech, des initiatives qui dépassent le cadre des grandes zones (autour de Bordeaux et du lab de Magrez Startup-Win, de Dijon et des initiatives de la CCI et des accélérateurs, etc.) pour trouver parfois des relais auprès d’acteurs plus évidents (Niel et son Hectar aux portes de Paris, ou encore le fonds Wine Angels).

Quoiqu’il en soit, toute la chaine de valeur est représentée à WineParis, du low tech à l’industrie, du service de transfo digitale au packaging, du NFT à la VR… et voici quelques exemples de ce que l’on pouvait croiser dans les couloirs de cette WineTech 2023…

Réinventons la dégustation à l’aveugle avec 285Kelvin ! Le principe de la dégustation  à l’aveugle est ancestral mais justement, comme beaucoup de choses ancestrales côté vin, il ne s’est jamais transformé. Ce que propose cette startup est une réelle événementialisation de la dégustation à l’aveugle puisque personne ne sait ce que sont les vins dans les bouteilles, à part la startup elle-même : les organisateurs (cavistes, acteurs de l’événement) ne le savent pas non plus et l’engagement créé autour des vins présente un intérêt fort pour les vignerons qui récupèrent du véritable feedback, une excitation supplémentaire pour les consommateurs qui plongent en terre inconnue le temps de la dégustation, et pour les cavistes qui peuvent ainsi dépoussiérer leurs dégustations….

Du lowtech mais bien de son temps, on en a trouvé dans le packaging et dans l’emballage. Pour l’emballage d’abord, c’est avec l’entreprise Oenofibre que nous sommes revenus au bois pour détrôner le polystyrène et le plastique encore trop souvent trouvé dans les caisses de vin. Cette entreprise de Touraine, commercialise des emballages de bouteilles en fibres de bois ou en cartons alvéolés recyclables, biodégradables, réutilisables, solides et protecteurs pour les flacons de tout type. Ces méthodes vieilles comme le monde reviennent sur le devant de la scène, emblématique de la volonté d’un domaine d’être en phase avec la nature de A à Z. Dans un registre sensiblement différent, mais toujours aussi lowtech, voici venu depuis quelques temps déjà, le vin en cannettes. Le fondateur de StarBeverages n’a pas besoin de faire l’article de son produit, il laisse les vignerons le faire pour lui : selon eux, pour des vins de consommation courante, c’est le moyen idéal de répondre à une clientèle nouvelle ayant des critères éloignés de la culture française du vin ! Autrement dit, pour parler aux Américains, aux Scandinaves ou encore aux asiatiques du Sud-Est, dans des proportions individuelles, et présentant des conditions de transport et de stockage optimales, rien de tel que du vin en cannettes !

Pour la conservation du vin, la question principale de ceux qui contrairement à moi ne terminent pas leur bouteille, c’est l’oxydation, et l’altération de leur précieux breuvage. Problème courant chez les professionnels qui parfois hésitent à mettre certains vins au verre, ce souci pourra prochainement être un souvenir du passé, grâce à la machine à extraction d’air et à injection carbonique inventée et développée à Nice par TechnoWine : faire le vide pour les vins tranquilles, et envoyer du CO2 alimentaire pour les vins pétillants, c’est ce que fait cette machine en un clin d’œil !

Bien conserver un vin une fois entamé, c’est bien, mais pouvoir boire immédiatement un vin bien conservé mais qui mériterait un carafage de plusieurs heures, c’est plus difficile. Eh bien pas avec AVEiNE, le premier aérateur de vin digital ! Je l’avais déjà vu sur internet et j’avais été méfiant me disant que la promesse était bien difficile à tenir… et là, j’ai pu le tester sur le stand de la startup ! Impressionnant à quel point sans rien faire d’autre que verser le verre, le vin s’est aéré, ouvert, et offert tel qu’il le devait, grâce à cette micro-oxygénation ultra rapide et adaptée créée par le bec verseur digital de AVEiNE. Assurément une bonne surprise et qui m’aurait été utile à plus d’une reprise ! (j’ai en mémoire un Gigondas ouvert la veille… un Vacqueyras ouvert 48h à l’avance…)

Ce salon n’aurait pas tenu ses promesses sans quelques startups d’avant-garde. Et c’est en quelque sorte ce que BIG propose avec ses « expériences immersives d’exception » qui offrent un voyage topographique 3D dans les régions viticoles et permettent une balade de domaines en domaines, et de promener le regard dans les régions en 3D tout en s’arrêtant dans les domaines pour y aller s’informer un peu plus via des contenus audiovisuels ad hoc. Ludique et accessibles sans device particulier, (une simple tablette ou un grand smartphone suffisent), les possibilités sont infinies puisque c’est une façon de consommer du contenu orginal d’une manière différente.

En terme d’innovation les NFT étaient présentes aussi grâce à WineInBlock, version française plus sexy de BlockBar évoqué plus haut. Et WineInBlock va plus loin : au-delà du passeport digital et des notions de propriété, d’authenticité et de traçabilité, l’entreprise a aussi développé un boitier autonome (tout petit), permettant une granularité dans le suivi des alarmes de températures et d’hygrométrie durant la chaîne logistique jamais atteinte par le passé. Ajoutant donc grâce à cette vigilance les notions de qualité et de transparence à ce maillon de la chaîne qui en manquait gravement jusqu’alors ! Enfin, et parce qu’il ne faut pas perdre une occasion de s’amuser, les NFT (premier et second marché) réinventent l’expérience client, en fluidifiant les transferts de propriété, en réenchantant l’acte d’achat, en renforçant la traçabilité et en rendant ludique la propriété ! Chaque intervenant de la chaîne de valeur de l’industrie du vin ou des spiritueux peut avoir un intérêt à adopter la ou les solutions de WineInBlock, de la vigne à la palette, de l’embouteillage à la dégustation… le NFT comme nouvelle lettre de noblesse ?

⭐️ TENDANCES DE LA SEMAINE

Un livre : ce sont 3 livres cette semaine que je vous recommande, tous liés évidemment au monde du vin.

Le premier, NobleRot, wine from another galaxy est un homage au vin Français, vu et décrit par ceux qui depuis quelques siècles en parlent le mieux : les Anglais ! Alors certes, un tiers du livre évoque le Portugal, l’Espagne, l’Italie et quelques autres régions, mais soyons sérieux, Keeling et Andrew, les auteurs, sont amoureux des vins Français. De toute façon, ce livre est l’expression de ce que ces deux fans de vin à l’origine du Noble Rot de Londres, aiment : les gens derrière les vins, les terroirs et les plaisirs à déguster des flacons rares ou non. Un voyage personnel vers l’excellence.

Deuxième de la série, c’est le dictionnaire amoureux du vin de Bernard Pivot. Là, l’échange entre l’amateur de bons vins et le lecteur passe par les mots, toujours ciselés, beaux et entraînants de l’auteur ! Ce dictionnaire amoureux, il est presque fait pour nous faire tomber autant amoureux de la plume de Pivot que du vin dont il parle. Ou plutôt des mondes du vin… C’est une lecture tout aussi agréable qu’utile. Ces pages, souvent mises à jour, sont pour autant indémodables !

Enfin, et c’est bien normal de parler d’elle, qui vient de finir au pied du podium du concours de meilleur sommelier du monde, à une très belle 4ème place, Pascaline Lepeltier, déjà meilleure ouvrière de France et meilleure sommelière de France, qui officie depuis une dizaine d’années à New York, nous offre une fenêtre sur le monde du vin de demain avec son ouvrage (ou devrais-je dire sa bible !) Mille Vignes, penser le vin de demain, sorti en fin d’année dernière et devant être présent dans toute bibliothèque de quiconque prétend aimer le vin ! C’est bien simple, il y a tout dans cet ouvrage. Pour tout savoir et comprendre du vin, de la terre au verre, c’est un livre pédagogique mais aussi d’une richesse incroyable qui laisse poindre les convictions personnelles fortes d’une femme qui compte dans le monde du vin d’aujourd’hui, et donc, de demain ! Je laisse les mots de la fin à Philippe Faure Brac Meilleur Sommelier du Monde 1992 qui dit de ce livre : « Entre physiologie végétale, histoire des terroirs et philosophie gustative, Pascaline nous offre une ode vibrante dédiée à l'univers du vin. »

Un son : on peut réécouter le rap de Clovis Ochin ! Vigneron et ambassadeur du vin nature en France, on avait déjà évoqué par ici Clovis !

Un autre truc : un lieu pour les Parisiens, The Butcher of Paris, dans le cœur du marché des Enfants Rouges dans le 3ème arrondissement. C’est simple, Louis-Marie, son équipe et ses associés n’ont qu’un mot d’ordre : générosité et terroir ! Tant pour la viande que pour les pépites des vignerons du Massif Central, du Jura ou de la vallée du Rhône, le passage est obligatoire à qui aime partager un moment convivial autour d’un repas simple. Les vins y sont rares et exceptionnels. La viande aussi. Les patrons y ont le cœur gros ‘comme ça’ !

Pour nous retrouver, n’hésitez pas à passer par chez nous, parce que notre métier, c’est d’accompagner les entrepreneurs, ne l’oublions pas ! 😊 

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