The ugly truth, by Nash :: « Que Sora, Sora & in vino veritas »
Cette Newsletter t'invite dans le monde de demain. J'y parle d'innovation, de transformation, de leadership, de grandes idées, de startups et de toi.
🔊 EDITO BY NASH
🤡 In vino veritas…
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 Sora, l’IA fait son cinéma
⚡ Zéros sociaux
🦋 Love etc…
🐇 Taylor Swift va à la plage
🥸 Apple Vision (suite, suite, bis)
💋 Apple Vision selon the Zuck
💉 Elon contre le reste du monde
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 Les 10 raisons qui ont fait couler des startups
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🥂La différentiation de l’IA par NFX
Edito by Nash :
C’est le moment des salons du vin. Mais on parlera aussi de Sora (le nouveau joujou made in OpenAI), rassure-toi ! Pour l’instant, je cause JaJa, Pif, Quille, Pinard, Vin : part des anges, quoi !
Ah oui ! Et aussi, la Newsletter change de nom parce que c’est bon pour la santé. Et parce que “the ugly truth”, ça me colle bien aux baskets !
Bref.
Les weekends champêtres des vignerons prophètes des vins vivants ont laissé la place aux grand-messes de la porte de Versailles pour le « in » et aux événements des indés pour le « off » !
Si tout ce beau monde fait du vin, ils le font de mille manières.
Les conversations d’ailleurs, liées au vivant, à la terre, au terroir, aux méthodes, à l’attachement, aux normes, etc. sont nombreuses au lendemain des manifestations paysannes.
Et l’on prend conscience de ce fameux monde coupé en deux, voire plus, quand on parle avec les acteurs viticoles.
Certains parlent de volumes et achètent leurs raisins pour rassurer leurs acheteurs, quand d’autres mettent en avant leurs vignes vierges de tout produit industriel. Entre eux, une multitude de créateurs, assembleurs, marketeux du raisin… et « plusieurs raisons de la colères ».
Quand je me rends au Wine Paris – Vinexpo, c’est d’abord pour y voir les copains, mais comme je ne perds pas de vue, entre deux dégustations, le focus de mon métier, c’est aussi pour y croiser des startups officiant dans cet écosystème.
Cette année, pour être honnête, et même si elles étaient mieux installées que l’année dernière avec un espace privilégié et des conférences que ne renierait pas Vivatech, j’ai été déçu par les startups du millésime.
Assez peu de diversité d’offres (beaucoup de services aux vignerons, du SaaS, de la plateforme…) et pas de révolution.
Là où l’an dernier l’accent était mis sur les « objets » et la traçabilité sur fond de NFT (on suit les trends dans le pif comme dans les autres domaines !), cette année le seul point distinctif tenait dans la présence de plusieurs acteurs de la « désalcoolisation » du vin.
La préoccupation croissante et les progrès techniques récents rendent aujourd’hui ce sujet lisible et acceptable par un milieu jusqu’alors assez opposé à toucher à cette « baisse des taux » !
Le seul à présenter un objet, fruit de 11 ans de R&D, Beaucarnea.io s’adressent aux domaines les plus prestigieux du monde. Il n’y avait donc rien à ce salon qui sera visible prochainement sur les tables de monsieur et madame tout le monde !
Ma façon à moi de contribuer à la part des Anges du mieux que je peux, c’est évidemment de t’accompagner toi, entrepreneur et en l’occurrence, que tu sois vigneron ou tanneur en revalorisation des déchets de la vigne, que tu montes des NFT pour tracer les quilles ou des solutions de mesure et de répartition de l’irrigation, je suis ton « copain business » qui t’aide à aller plus vite, mieux et moins cher, comme toujours !
Et si tu me fais déguster, j’dis pas non !
Ceci étant dit, ami entrepreneur, ami vigneron, prends-soin du Rock n’Roll et garde-toi du mal !
« Whisper of the Valley »
Que Sora, Sora, Whatever will be, will be 🎵….
Les moins de 60 ans n’ont peut-être plus la ref, mais c’est pas grave !
Si tu ne vis pas dans une grotte ou si tu n’es pas en train de te remettre de ta cuite au Vinexpo, tu le sais : OpenAI a développé un nouveau modèle vidéo génératif appelé Sora, qui est capable de transformer de courtes descriptions textuelles en clips vidéo détaillés et de haute définition d'une durée maximale d'une minute.
Cette avancée représente un saut significatif dans le domaine de la génération de texte à partir de vidéo, ce qui en fait une tendance à suivre.
Sora, qui se traduit par "ciel" en japonais, a été présenté en avant-première dans des conditions de stricte confidentialité, OpenAI partageant des exemples de vidéos qui démontrent sa capacité à produire des films détaillés de haute qualité à partir de messages texte.
Sam Altman, PDG d'OpenAI, a généré un certain nombre de vidéos à partir des suggestions des internautes, notamment des chiens enregistrant un podcast, une course de drones sur Mars et une variété de créatures marines faisant du vélo.
L'introduction de Sora souligne l'ambition de l'OpenAI de construire des modèles d'IA capables de comprendre les interactions complexes du monde par le biais de la vidéo.
Malgré cette démonstration impressionnante, OpenAI n'a pas encore publié de rapport technique ni démontré la fonctionnalité du modèle en temps réel, et il n'est pas prévu dans l'immédiat de mettre Sora à la disposition du public.
Damned !
Le modèle a été partagé avec des testeurs tiers afin d'évaluer les risques d'utilisation abusive, notamment en ce qui concerne la création de fausses vidéos photoréalistes.
Le développement de Sora a utilisé la technologie de DALL-E 3, le modèle texte-image d'OpenAI, qui incorpore un modèle de diffusion entraîné à convertir un réseau de pixels aléatoires en images cohérentes. Cette méthode a été adaptée à la génération de vidéos et complétée par un réseau neuronal connu sous le nom de transformateur, réputé pour traiter de longues séquences de données. Cette combinaison permet à Sora de traiter les données vidéo de la même manière que les modèles de langage traitent le texte, ce qui lui permet de s'entraîner sur une grande variété de types de vidéos avec des résolutions, des durées et des orientations différentes.
Selon OpenAI, Sora a été entraîné sur environ 10 000 heures de vidéo de haute qualité et est construit sur une architecture de transformateur, qui donne apparemment au modèle une performance d'échelle supérieure. Il utilise également la même "recaptioning technique de DALL-E 3, qui consiste à générer des légendes hautement descriptives pour les données visuelles d'entraînement".
Sora, malgré toutes ses capacités époustouflantes, n'est pas parfait et l'équipe reconnaît ses faiblesses, en particulier en ce qui concerne la physique : "Il peut avoir du mal à simuler avec précision la physique (géométrie, textures, enchaînements d’événements, conséquences, etc…) d'une scène complexe et ne pas comprendre des cas spécifiques de cause et d'effet".
Si les capacités de Sora sont prometteuses pour la narration créative, des inquiétudes subsistent quant à une utilisation abusive et aux implications éthiques de la génération de vidéos photoréalistes.
OpenAI prévoit de mettre en œuvre des mesures de sécurité, notamment des filtres pour bloquer les contenus inappropriés et un détecteur de fausses images, mais reconnaît qu'il ne s'agit pas pour le moment de solutions infaillibles.
La conversation éthique autour de Sora fait partie d'une large discussion sur l'avenir du contenu synthétique dans son ensemble et sur l'équilibre entre l'innovation et le déploiement responsable.
C'est aussi pourquoi le projet n'est pas encore ouvert au public. L'entreprise travaille plutôt avec des "red-teamers" (experts en matière de désinformation, de contenu haineux et de préjugés) qui testeront le modèle en profondeur avant de le diffuser au grand public.
Voilà, après ça on peut dire que tu Sora tout ce qu’il faut à ce sujet pour ton prochain diner !!!
Zéros sociaux ?
A l’heure où tout le monde se pâme devant les résutlats de Meta, parlons plutôt du débat en cours entre les utilisateurs de deux réseaux sociaux décentralisés, Bluesky et Mastodon, sur la possibilité et l'opportunité de créer un pont pour relier leurs plateformes.
Mastodon, acteur établi dans l'espace social décentralisé, a vu sa base d'utilisateurs passer à 8,7 millions, les gens cherchant des alternatives aux médias sociaux traditionnels. Bluesky, petit nouveau, a rapidement rassemblé 4,8 millions d'utilisateurs après son ouverture au public, ce qui témoigne d'un fort intérêt pour les options de réseaux sociaux décentralisés. (en France des initiatives comme Republike tentent aussi l’aventure !)
Bluesky explore la fédération grâce à son protocole AT, qui permettrait à différents serveurs de communiquer dans le cadre d'un réseau unifié, contrairement à Mastodon qui utilise le protocole ActivityPub. Cette divergence technique signifie qu'à l'heure actuelle, les utilisateurs d'une plateforme ne peuvent pas interagir de manière native avec ceux de l'autre plateforme. Le développeur de logiciels Ryan Barrett a tenté de relier ces protocoles avec son projet Bridgy Fed, suscitant une controverse et des discussions animées au sein de la communauté.
La controverse suscitée par le projet de passerelle de M. Barrett reflète des préoccupations plus profondes et des différences culturelles entre les bases d'utilisateurs des deux plateformes. Certains utilisateurs de Mastodon craignent de perdre le contrôle de l'endroit où leur contenu apparaît, une inquiétude ancrée dans le désir d'un environnement en ligne sûr et fondé sur le consentement.
Le débat sur Bridgy Fed a donné lieu à d'intenses discussions en ligne, y compris des menaces juridiques et des attaques personnelles, illustrant l'investissement passionné des utilisateurs dans l'orientation future des médias sociaux décentralisés.
Malgré ces défis, Barrett vise à mettre en œuvre un système de "discoverable opt-in" pour le pont, permettant aux utilisateurs de choisir de connecter ou non leurs comptes sur les deux réseaux. L'article aborde également le contexte plus large des efforts de décentralisation, notant les origines de Bluesky en tant que projet Twitter et son évolution en une entité indépendante, ainsi que le scepticisme de certains utilisateurs de Mastodon à l'égard de Bluesky en raison de ses associations avec des entreprises et de sa décision de développer un nouveau protocole.
La popularité croissante des réseaux décentralisés et leur interopérabilité potentielle soulèvent des questions importantes sur l'avenir de la communication en ligne, de la protection de la vie privée et de la création de communautés.
Alors que des plateformes comme Threads (Meta) et d'autres explorent l'intégration d'ActivityPub, la dynamique au sein et entre les réseaux décentralisés comme Bluesky et Mastodon continuera probablement d'évoluer, avec des projets comme Bridgy Fed au centre des débats sur la façon dont ces écosystèmes devraient interagir.
Nouvelle ère pour les réseaux sociaux ?
Les e-moureux et la Saint-Glinglin…
Le marché des applications de rencontres connaît un ralentissement de sa croissance au niveau mondial et aux États-Unis, les téléchargements mondiaux d'applications de rencontres n'ayant augmenté que de 1,9 % d'une année sur l'autre en janvier 2024, pour atteindre 128 millions d'installations.
Il s'agit d'une baisse significative par rapport à l'augmentation de 29 % observée l'année précédente. Aux États-Unis, la croissance s'est ralentie pour atteindre 2,38 % d'une année sur l'autre, avec environ 12,7 millions d'installations en janvier 2024, contre une croissance de près de 16 % en janvier 2023.
Est-ce que ça veut dire qu’elles sont devenues efficaces et permettent vraiment soudainement de trouver l’amour ?
Match Group, la société à l'origine des principales applications de rencontres telles que Tinder, Hinge et OkCupid, a signalé une baisse de 5 % du nombre de clients payants d'une année sur l'autre lors de la publication de ses résultats du quatrième trimestre en janvier. La croissance du nombre de clients payants de Tinder s'est également ralentie, avec une baisse de 8 % d'une année sur l'autre, pour atteindre 10 millions de payeurs.
Malgré ces baisses, Match Group a réussi à augmenter ses revenus de 10 % d'une année sur l'autre pour atteindre 866,23 millions de dollars au quatrième trimestre, ce qui s'explique par le fait qu'il tire davantage de revenus d'une base d'utilisateurs payants de plus en plus réduite. Ils sont forts !!
Aux États-Unis, seuls trois adultes sur dix ont utilisé un site ou une application de rencontre, un chiffre qui n'a pas changé depuis 2019. Bien que 44 % des utilisateurs américains d'applis de rencontres recherchent des partenariats à long terme, l'efficacité de ces applis pour faciliter les relations durables est incertaine, soulignée par le nombre croissant de quadragénaires qui n'ont jamais été mariés. Mais alors, pourquoi le désintérêt ? Vont où les gens, maintenant, sur Vinted ?
La part de marché de Tinder aux États-Unis a légèrement diminué, passant de 29,8 % à 29,3 % d'une année sur l'autre, tandis que celle de Bumble a chuté de 17,6 % à 14,3 %. Cependant, la catégorie "Autres", qui comprend les petites entreprises et les startups, a augmenté de 27,4 % à 29,2 % de part de marché, ce qui indique un intérêt des utilisateurs pour les nouvelles expériences.
Match Group prévoit d'exploiter l'IA pour améliorer l'expérience de l'application de rencontres, dans un contexte où les individus ont de plus en plus tendance à utiliser des outils d'IA tels que ChatGPT pour les interactions sur l'application de rencontres. Rizz, un outil de rencontre basé sur l'IA, est devenu viral et a été téléchargé plus de 2,24 millions de fois au cours de l'année écoulée. Malgré les avantages potentiels de l'IA, les escroqueries à la romance alimentées par l'IA suscitent des inquiétudes.
Tu m’étonnes ! Avant tu avais peur de tomber sur le profil de ton père, maintenant, tu peux tomber sur Michel qui a la tête de ta sœur ! Flippant !
Le marché des applications de rencontres a généré un montant record de 505 millions de dollars en janvier 2024, avec une croissance des revenus d'une année sur l'autre ralentie à 8 %, contre 17 % l'année précédente. Cela montre que malgré un ralentissement de la croissance du nombre d'utilisateurs, il existe encore d'importantes opportunités de monétisation dans le secteur des applications de rencontres.
Haut les cœurs : tout n’est pas perdu pour ceux qui veulent se faire du pognon avec notre solitude !
Taylor Swift va la plage… ou le « swift effect » du jour !
L'industrie du podcast est en pleine effervescence avec plusieurs mises à jour notables, notamment des discussions clés sur la publicité lors du prochain Hot Pod Summit, un contrat de podcast important pour Meghan Markle et SURTOUT l'impact remarquable de "l'effet Swift" sur la popularité du podcast de Travis Kelce.
Le Hot Pod Summit, un événement exclusif pour les leaders du secteur des podcasts, devrait proposer des discussions sur les complexités de la publicité dans les podcasts, en abordant la chute des CPM, les défis métriques et la domination de YouTube.
Kelli Hurley de SiriusXM et Tomas Rodriguez de The Trade Desk exploreront l'état actuel du marché de la publicité lors de cet événement du 28 février, qui précède le On Air Fest à Brooklyn. (stay tuned, si tu es passionné de podcasts, c’est du 29 février au 1er mars !)
Maintenant, le « Swift Effect » du jour !
Le classement des podcasts révèle que le podcast de Travis Kelce, "New Heights with Jason and Travis Kelce", a gagné en popularité, dépassant des émissions réputées telles que "This American Life" et "SmartLess", ce qui s'explique en grande partie par le fait que la relation entre Taylor Swift et Travis Kelce a été rendue publique. OMG !
La liste d'Edison Research place "New Heights" au sixième rang des podcasts les plus populaires, ce qui représente un bond colossal par rapport à la 67e place qu'il occupait au dernier trimestre.
Même dans une industrie aussi complexe et instable que la création et la monétisation de podcasts, la petite Taylor parviens à poser son empreinte ! Mais où s’arrêteront les « Swift Effects » ??
Visions of Apple…. Suite Suite Suite…
Voici un compte rendu détaillé et personnel de l'utilisation du casque Vision Pro d'Apple, d'une valeur de 3 500 $, dans diverses situations réelles, en mettant l'accent sur ses performances en dehors de la maison, en particulier dans les rues de Chicago.
L'expérience explore les implications pratiques et sociales du port du Vision Pro dans les espaces publics, en abordant les questions de sécurité, de jugement social et de capacité de l'appareil à connecter ou déconnecter les utilisateurs de la réalité.
La capacité de transmission avancée du Vision Pro est louée pour sa capacité à permettre une navigation sûre dans les espaces physiques, offrant une fidélité et une perception de la profondeur suffisantes pour se déplacer à pied. Toutefois, la conduite automobile ou à vélo ou deux roues, en portant le casque est hautement déconseillée en raison de son champ de vision limité et des risques potentiels -et évidents- pour la sécurité.
Malgré les avancées techniques un obstacle social important simpose : la gêne et le jugement perçu par les autres lorsqu'on porte le casque en public. On se sent gêné et l’on anticipe le jugement des passants, même si les interactions réelles, comme aller chercher une commande dans une sandwicherie, se déroulent sans gêne notable ni impolitesse de la part des autres.
L'expérience évalue de manière critique les fonctions du Vision Pro conçues pour atténuer les effets isolants de la RV, telles que le bouton réglable pour les niveaux d'immersion et la fonction EyeSight qui affiche les yeux de l'utilisateur aux autres. Alors que ces fonctions tentent de résoudre les problèmes courants de la RV, la fonction EyeSight est décrite comme bizarre et pas entièrement efficace pour faciliter les interactions sociales. Surprenant, non ? On est plus proche du carnaval de Venise que d’une paire d’Afflelou, quoi !
En outre, l'utilité du Vision Pro pour une utilisation en extérieur est remise en question.
On constate que, malgré son potentiel, l'appareil manque d'applications pratiques pour une utilisation en marchant, car les fenêtres et les objets virtuels restent immobiles dans l'espace 3D, ce qui rend le casque peu pratique pour les activités dynamiques en plein air. L'article affirme que le Vision Pro est mieux adapté à une utilisation stationnaire dans des environnements spécifiques, tels que les restaurants, où il peut être utilisé de la même manière qu'un ordinateur portable.
En conclusion, si le Vision Pro offre des fonctionnalités innovantes et peut améliorer la connaissance de la situation par rapport aux smartphones, son acceptabilité sociale et ses applications pratiques dans les espaces publics restent limitées. L'expérience suggère que le véritable potentiel des expériences de RA en extérieur pourrait résider dans le développement futur de lunettes intelligentes moins gênantes.
Et maintenant, qu’en pense mister Zuck himself ? Si vous n’avez pas vu sa vidéo, en voici le contenu !
L’Apple Vision by Zuck
Je te mets le lien vers la vidéo de Zuck sur IG, si tu veux aller chercher l’origine de tout ça : VIDEO INSTA
Et en voici le résumé si tu es trop paresseux !
Alors qu'il est filmé par le système vidéo de Quest 3 dans son salon, Mark Zuckerberg souligne les compromis faits par Apple pour intégrer l'écran le plus sophistiqué possible dans un appareil pouvant être porté sur la tête dans un format acceptable.
Il explique que le Quest 3 pèse 120 grammes de moins, ce qui le rend plus confortable à porter plus longtemps. Il affirme également que le Quest 3 permet une plus grande liberté de mouvement grâce à l'absence de batterie filaire et à un champ de vision plus large que celui du Vision Pro.
Il pense que l'option de contrôleurs manuels physiques et de suivi des mains pour la saisie est meilleure sur le Quest, bien qu'il dise être un fan du suivi des yeux pour certains cas d'utilisation et qu'il laisse entendre qu'il reviendra dans les futurs casques Meta après avoir fait ses débuts sur le Quest Pro.
Il affirme que le Quest dispose d'une meilleure bibliothèque de contenus "immersifs" qu'Apple, ce qui est techniquement vrai pour l'instant, même s'il admet que le Vision Pro est un meilleur appareil de divertissement. Et puis il y a le fait que le Quest 3 est, comme le dit Zuck, "sept fois moins cher".
À la fin de la vidéo, Zuckerberg remercie son équipe qui construit des casques de réalité virtuelle depuis très longtemps - un message qui semble contenir une ambiance de tranquillité. Comme j'en ai discuté récemment avec Zuckerberg, il est vrai que Meta a une avance considérable et sera le leader incontesté des ventes de casques pendant un certain temps. On peut même affirmer, comme le fait Zuckerberg, qu'aujourd'hui, le Quest 3 est un meilleur casque pour la plupart des gens que le Vision Pro.
Mais ce que Zuckerberg ne dit pas dans sa vidéo, c'est qu'Apple possède des avantages évidents en termes de matériel et d'écosystème de développeurs, ce dernier prenant du temps à se mettre en place avec une nouvelle catégorie de produits comme celle-ci.
Meta est peut-être en train de pousser un soupir de soulagement. Mais il s'agit d'un jeu d'endurance. Et la guerre des casques ne fait que commencer.
Les incorporations d’Elon !
Elon Musk a poursuivi ses représailles contre le Delaware en annonçant que SpaceX, sa société de fusées, déplaçait le lieu de sa constitution en société du Delaware au Texas.
Elon Musk mène une campagne contre le Delaware depuis qu'une décision de la cour de chancellerie de cet État, rendue fin janvier, a invalidé une rémunération en actions de 56 milliards de dollars que Tesla lui avait attribuée en 2018. Musk a déjà déplacé le lieu de constitution d'une autre startup qu'il a fondée, Neuralink, du Delaware au Nevada.
Dans un post sur X annonçant le déménagement de SpaceX, Musk a déclaré : "Si votre entreprise est toujours domiciliée dans le Delaware, je vous recommande de déménager dans un autre État dès que possible". Une copie de la demande était disponible sur le site web du secrétaire d'État du Texas.
Dans d'autres messages sur X, Musk a également laissé entendre qu'il aimerait réincorporer Tesla au Texas, où se trouve son siège social, plutôt que dans le Delaware. Un tel changement nécessiterait l'approbation du conseil d'administration et des actionnaires, selon les avocats. Le transfert de l'incorporation de SpaceX a probablement été plus facile parce qu'il s'agit d'une société non cotée.
Dans le même temps, Elon Musk et Tesla ont l'intention de faire appel de la décision du juge du Delaware d'annuler la rémunération de 56 milliards de dollars du PDG de Tesla, a rapporté Reuters, citant une lettre déposée au tribunal mardi.
Cette lettre, émanant des avocats représentant l'actionnaire Richard Tornetta, le plaignant dans l'affaire, demande au juge de suspendre sa décision jusqu'à ce que l'appel soit résolu, selon le rapport. Un avocat de Tornetta a déclaré à Reuters que les deux parties accepteraient un sursis - une pause dans l'affaire qui signifie que Tesla n'a pas encore besoin de se conformer à l'ordonnance du juge - si elles pouvaient convenir d'une caution d'appel, ce qui permettrait de garantir que Tesla paierait les frais juridiques qu'elle doit au cas où son appel n'aboutirait pas.
Il s'agit du premier signe indiquant que Musk fera appel de la décision du 30 janvier. Dans un billet précédent sur X, M. Musk a déclaré qu'il allait organiser un vote des actionnaires pour que Tesla quitte le Delaware et se réincorpore au Texas.
« Food for Thought »
10 raisons des échecs des startups… rappel toujours utile !
Sur la base des informations recueillies auprès de diverses sources, les 10 principales raisons de l'échec des startups, qui peuvent être appliquées de manière générale et spécifiquement aux États-Unis en 2022, sont classées comme suit :
1- Manque d'adéquation entre le produit et le marché : L'incapacité à répondre à un besoin réel du marché est la raison la plus importante pour laquelle les startups échouent, représentant environ 42% des échecs.
2- Manque de liquidités : Une mauvaise gestion financière ou une sous-estimation du montant des capitaux nécessaires peut rapidement entraîner la disparition d'une startup.
3- Ne pas avoir la bonne équipe : L'absence d'une équipe cohérente, dotée de compétences complémentaires et d'une vision commune, est l'une des principales causes d'échec de nombreuses startups.
4- Un mauvais marketing : Des stratégies de marketing inefficaces ou une mauvaise compréhension du marché cible peuvent empêcher les startups d'obtenir la traction dont elles ont besoin.
5- Ignorer le retour d'information des clients : Ne pas écouter les besoins des clients ou ne pas s'adapter en fonction de leurs commentaires peut rendre les produits non pertinents.
6- La concurrence : Sous-estimer la concurrence ou entrer sur un marché sursaturé sans se différencier clairement peut entraver le succès d'une startup.
7- Questions de prix/coûts : Une mauvaise tarification des produits ou des services, ou l'absence de gestion efficace des coûts, peut entraîner des difficultés financières.
8- Produit médiocre : Le lancement d'un produit qui n'est pas entièrement développé ou qui n'attire pas le marché cible peut être une erreur fatale.
9- Absence de modèle d'entreprise : L'absence d'un modèle d'entreprise clair ou d'une stratégie de génération de revenus peut empêcher les startups de devenir rentables.
10- Défis juridiques et réglementaires : Le fait de rencontrer des problèmes juridiques ou réglementaires imprévus peut faire dérailler de manière significative les progrès d'une startup.
Ces raisons mettent en évidence la complexité du lancement et du maintien d'une startup. Pour relever ces défis, il faut combiner la compréhension du marché, la planification stratégique, la gestion financière et la capacité à s'adapter aux réactions et à l'évolution des conditions du marché.
Et à titre personnel, ça me permet de bien rappeler ici la PREMIERE raison, donc, selon CB Insight (sur les US en 2022, ce qui n’enlève rien à la pertinence des chiffres !) qui est que les entrepreneurs ont tendance à tomber plus amoureux de leur solution que du problème qu’elle est sensée régler et que par conséquent, ils apportent au marché un produit tout tout le monde se fout !
Si tu veux éviter cet écueil et d’autres, prends contact avec nous : chez Light Me Up, on accompagne près de 100 startups par an afin qu’elles avancent sans tomber dans les pièges et en prenant des raccourcis !
« Friends and Network »
Les copains de NFX nous font réfléchir ! Comme toujours !
Voici un résumé de la pensée autour de la différenciation des boites d’IA, selon les visionnaires équipes de NFX… (newsletter de cette semaine)
Imagine que tu te trouves devant une allée interminable de bouteilles d'eau, chaque marque promettant pureté, rafraîchissement et peut-être une touche d'élégance provenant de sources lointaines.
Maintenant, transpose cette image dans le monde de la technologie, et plus précisément dans le domaine en plein essor des applications d'IA générative.
Ici, parmi les étagères numériques, des centaines de startups revendiquent leurs droits, chacune proposant des solutions qui, sous l'œil d'un observateur averti, révèlent des similitudes surprenantes.
C'est le paysage dans lequel nous naviguons aujourd'hui, où l'innovation dans l'intelligence artificielle, en particulier dans l'IA générative, reflète le paradoxe du choix et de la différenciation auquel est confrontée l'industrie de l'eau en bouteille.
Dans ce bazar numérique, la notion selon laquelle la technologie seule peut assurer le succès d'une startup s'évapore rapidement.
La réalité est brutale : la différenciation technologique, qui constituait autrefois un formidable fossé pour se protéger du siège de la concurrence, s'est aujourd'hui réduite à peau de chagrin. Le marché est saturé d'entreprises qui font la course pour dévoiler des applications qui, fondamentalement, font la même chose.
Dans ce contexte, la recherche de l'unicité devient une quête non pas du Saint Graal technologique, mais d'un récit distinctif qui capte le cœur et l'esprit des utilisateurs.
L'essence de la différenciation a changé.
Il ne s'agit plus seulement de savoir ce que ton IA peut faire, mais comment elle le fait et, plus important encore, pourquoi.
Penses-y : comment se démarquer sur un marché où la technologie sous-jacente est devenue aussi banale que l'eau ? La réponse ne réside pas dans le code, mais dans la connexion. L'expérience que tu crées, l'histoire que tu racontes et la valeur que tu apportes sont les véritables facteurs de différenciation.
Prenons l'exemple de l'industrie de l'eau en bouteille, où des marques comme Perrier ont transformé un produit de base en un symbole de sophistication, en s'appuyant sur l'image de marque, le marketing et la narration stratégique pour se tailler une place distincte sur un marché encombré.
Elles ne se sont pas contentées de vendre de l'eau, elles ont vendu une expérience, un style de vie.
Cette approche est une balise pour les startups d'IA qui naviguent dans les eaux encombrées des applications d'IA générative. C'est un appel à innover non seulement dans la technologie, mais aussi dans la création d'une expérience utilisateur unique, dans la construction d'une marque qui résonne à un niveau émotionnel et dans l'élaboration de stratégies de marketing qui captivent et engagent.
Le parcours des startups de l'IA reflète désormais celui des marques d'eau embouteillée, où le défi consiste à conférer à une technologie omniprésente une valeur et une signification distinctes.
Tout comme les entreprises d'eau embouteillée ont tiré parti du marketing et de la stratégie de marque pour se différencier sur un marché saturé, les entreprises d'IA doivent désormais penser au-delà du binaire et du code.
Elles doivent concevoir des histoires qui résonnent, des expériences qui ravissent et des solutions qui non seulement répondent à un besoin, mais suscitent aussi le désir.
À une époque où l'omniprésence de la technologie rend l'innovation éphémère, le véritable facteur de différenciation devient la capacité à se connecter, à raconter une histoire captivante et à offrir une valeur inégalée de manière inattendue.
Pour les startups spécialisées dans l'IA, le chemin du succès n'est plus pavé de « code » uniquement, mais de créativité, de perspicacité et de la touche humaine qui transforme une offre commune en un élément indispensable de la vie des utilisateurs.
À la croisée des chemins, la leçon est claire : dans un monde inondé d'applications génératives d'IA, la différenciation ne réside pas dans la technologie elle-même, mais dans la manière dont cette technologie est présentée, perçue et vécue.
C'est une leçon qui transforme « l'apparemment banal » en « magnifique », transformant le paysage numérique en une toile pour l'innovation, l'engagement et la connexion.
Il y a du boulot !