The Ugly Truth… : « Ce travail qui tue ! »
Cette Newsletter t'accueille dans le monde de demain. J'y parle d'innovation, de transformation, de leadership, de grandes idées, de cassoulet, de startups et de toi.
🔊 EDITO BY NASH
🤡 Spring Break et les salons…
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 Hot content… 7 fois plus que le Soleil
⚡ L’ordi à 100 milliards
🦋 Apple, “once I was blind, now AI can see!”
🐇 Classé X ….sur X
🥸 Internet à la vitesse de la lumière !
💋 Orthographe vs. Inclusion
💉 Snap resserre les rangs !
🪲 Vivre 120 ans, comme un blub…
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 Ce travail qui tue !
💚 IMPACT OF THE DAY!
🚴♀️ Nowa, nouvelle boussole
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🚥 LinkByCar, stay connected!
Edito by Nash : « Spring Break en attendant Vivatech ! »
Les hirondelles ne font plus le printemps, mais alors comment savoir si nous sommes bien à l’heure de l’éclosion des bourgeons, aux prémices de la saison des amours, ou encore à l’arrivée des crop-tops-slips ?
Allez, je t’aide ! C’est parce que tous les salons green, greentech, tech, inno, et blabla ont eu lieu ces derniers jours !
S’il y a bien un truc qui nous annonce le printemps quels que soient les taux directeurs de la BCE, c’est le rut des VC, reniflant la licorne innocente, prêts à bondir et à lui faire la cour à coups de millions !
Entre mars et mi-juin, le jeu de séduction dépasse même les VC puisque nous entrons aussi chez les corpos du CAC40, dans la période que les spécialistes dénomment la « putain, Mireille, on a encore 450 mètres carrés à Vivatech mais pas une foutue startup à mettre dedans : on soudoie qui ? »…
La fameuse relation « startup – grand groupe », cette chimère ou devrais-je dire, cette Arlésienne, est à elle toute seule la symbolique du printemps qui débute !
Des « je t’aime, moi non plus » des « suis-moi j’te fuis, fuis-moi j’te suis », des « consentements intermittents » (oui, la grande entreprise est encore peu respectueuse de la candeur de la startup, figure-toi ! On n’est pas loin du #metoostartup quand on sait combien d’entre-elles se retrouvent sur la paille, avec la gueule de bois après un « grand groupe d’un soir » !)
Perso, j’ai commencé à observer un printemps bien faiblard au salon de la mobilité Autonomy, Porte de Versailles, le 20 mars.
S’il y a eu 500 visiteurs à tout casser à ce salon Porte de Versailles, c’est bien le maximum, et en comptant les exposants ! Une misère qui aurait gagné à ne pas accréditer de media, y compris ton serviteur ! Alors certes, c’était l’occasion de voir les amis de Via-ID piloter le village des startups, et de constater qu’autour, l’essentiel des participants proposaient des solutions de recharges de véhicules électriques, mais sinon : vraiment rien de nouveau sous le soleil.
Le ChangeNOW a lui eu le talent d’attirer près de 40 000 personnes ! Cette édition a présenté un impressionnant panel de 450 intervenants, incluant des leaders du changement et des experts de renommée mondiale tels que Daniela Fernandez, fondatrice et PDG de Sustainable Ocean Alliance, et Vandana Shiva, fondatrice de la Research Foundation for Science. L'événement a facilité des discussions sur de nombreux sujets, allant de la gouvernance internationale à l'inspiration créative tirée de l'art et de la culture, dans le but de provoquer un changement systémique, d'habiliter les entreprises au changement et de tirer parti de la créativité des artistes et des designers.
Espérons que l’impact se traduira rapidement dans notre quotidien !
Techinnov s’en est aussi bien tiré même si les chiffres manquent, le salon a voulu faire la part belle au mouvement « France 2030 » et mettait encore cette année l’accent sur cette belle relation Grands-Groupes-Startups…. Décidément !! Mais l’initiative 2024 la plus visible a été la mise en lumière de la Sportech, à la veille des JO de Paris. C’était presque une évidence, et elle visait à explorer et à présenter des innovations allant de l'intelligence artificielle pour la mesure de performance des athlètes à des matériaux recyclés utilisés dans les infrastructures sportives et tout un tas d’autres recoins insoupçonnés de la tech dans le sport ! Pour ça : bravo !
La semaine s’est achevée sur les Maddy Keynotes au Palais Brognard, réunissant l’essentiel de ce que compte le paysage startup (au-delà de Paris, ce qui fait du bien) ! Et franchement, ça m’a fait plaisir d’y croiser autant de têtes connues tant parmi les speakers que parmi les visiteurs !
Ca me conforte dans ma « zone » et c’est un bon warm-up pour Vivatech ! héhé
……………..
Le printemps, c’est souvent une période durant laquelle, par mimétisme atavique, l’entrepreneur va à l’entreprise comme la vache au taureau : pour mettre au monde qui un service, qui une idée branlante, qui un objet, qui encore, une future licorne (ne me demande pas comment l’on passe de la vache à la licorne !).
Cette année, comme nous nous emmerdions sec en période post-épineux et pré-allergies (entendre « entre Noël et Pâques), nous nous sommes penchés sur le sujet grave de la toxicité de l’environnement de travail.
J’y reviens dans la rubrique « Food for Thought » un peu plus bas… et nous sommes par ailleurs très preneurs de toute forme de témoignage réel qui pourrait porter de l’eau à notre moulin. Alors : harcelé, supplicié, tête de turc, ou inversement pervers narcissique ou autre machiavel de photocopieuse, ton histoire m’intéresse, ne sois pas timide ! (je ne garantis pas à posteriori le bon état de marche des pervers, cependant : n’ayant pour eux que très peu de patience, d’estime ou de tendresse).
……………
Enfin, cette semaine a vu une condamnation record s’abattre sur Sam Bankman-Fried… 11 milliards de dollars et 300 mois de prison. C’est ce bon vieux Madoff qui doit se retourner dans sa tombe, lui qui avait écopé à l’époque (en 2009) de 150 ans de prison !!! Certes il s’en était échappé après un peu plus de 12 ans, par la subtile ruse du décès, mais tout de même !
Le monde est fou !
Allez ! Va t’ébrouer dans les buissons, fais le printemps puisque l’on ne peut plus compter ni sur les hirondelles, ni sur les cerisiers japonais, et aujourd’hui encore plus qu’hier : « prends soin du rock n’roll et garde-toi du mal ! »
« Whisper of the Valley »
7 fois plus chaud que le Soleil !
Pour la première fois, le réacteur de fusion KSTAR (Korea Superconducting Tokamak Advanced Research) de l'Institut coréen de l'énergie de fusion (KFE) a atteint des températures sept fois supérieures à celles du cœur du Soleil.
Ce résultat, obtenu lors de tests effectués entre décembre 2023 et février 2024, constitue un nouveau record pour le projet de réacteur de fusion.
KSTAR, les chercheurs à l'origine du rapport sur le réacteur, ont réussi à maintenir des températures de 180 millions de degrés Fahrenheit (100 millions de degrés Celsius) pendant 48 secondes. À titre de référence, la température du cœur de notre soleil est de 27 millions de degrés Fahrenheit (15 millions de degrés Celsius). Le nul !
En outre, il a maintenu le mode de confinement élevé (mode H) pendant plus de 100 secondes. Le mode H est un état stable du plasma qui est mieux confiné que le mode de confinement faible. (on s’en serait douté, dit comme ça !)
Ce succès est le dernier d'une longue série pour KSTAR. Par exemple, en 2021, KSTAR a établi un nouveau record en fonctionnant à un million de degrés et en maintenant un plasma super chaud pendant 30 secondes.
La fusion est un processus qui imite celui qui génère la lumière et la chaleur des étoiles. Elle consiste à fusionner de l'hydrogène et d'autres éléments légers pour libérer une puissance considérable que les experts du domaine espèrent exploiter pour produire de l'électricité illimitée et sans émissions de carbone. C'est ce que l'on appelle souvent le "Saint Graal" de la transition énergétique.
Selon le Conseil national coréen de la recherche scientifique et technologique (NST), il est essentiel de créer une technologie capable de maintenir pendant de longues périodes des plasmas à haute température et à haute densité, là où les réactions de fusion sont les plus efficaces.
Selon la NST, le secret de ces réalisations majeures réside dans les ‘divertors en tungstène’. Il s'agit de composants vitaux situés au fond de l'enceinte à vide d'un dispositif de fusion magnétique.
Ils jouent un rôle crucial dans l'expulsion des gaz résiduels et des impuretés du réacteur, tout en supportant d'importantes charges thermiques de surface. L'équipe KSTAR a récemment remplacé le carbone par du tungstène dans ses déviateurs. Le tungstène est la sauce secrète !
Il a le point de fusion le plus élevé de tous les métaux, et le succès de l'équipe à maintenir le mode H pendant de plus longues périodes est principalement attribué à cette amélioration réussie. La NST rapporte que ce changement a constitué une amélioration significative.
"Par rapport aux précédents divertors à base de carbone, les nouveaux divertors en tungstène n'ont montré qu'une augmentation de 25 % de la température de surface pour des charges thermiques similaires. Cela présente des avantages significatifs pour les opérations de production d'énergie à haute température et à longue impulsion", explique la NST.
Le succès des déviateurs en tungstène peut fournir des données précieuses pour le projet de réacteur thermonucléaire expérimental international de Cadarache (ITER : mégaprojet international de fusion de 21,5 milliards de dollars développé en France par des dizaines de pays, dont la Corée, la Chine, les États-Unis, l'Union européenne et la Russie).
Selon Recharge News, ITER devrait produire son premier plasma en 2025 et être entièrement opérationnel en 2035. Le tungstène sera utilisé dans ses propres divertors.
Suk Jae Yoo, président de l'Institut coréen de l'énergie de fusion, a annoncé que ces recherches constituaient un "feu vert" pour l'obtention des technologies de base nécessaires aux "réacteurs DEMO", qui sont des centrales de démonstration pour l'avenir.
Son équipe va maintenant s'efforcer d'obtenir les technologies de base nécessaires à l'exploitation d'ITER et des futurs réacteurs DEMO.
Donc c’est super.
N’oublions aps que des startups US sont en train pour 30 fois moins de financement, de travailler elles aussi sur le sujet… Donc à côté de la coopération internationale et d’ITER, la compétition entre pays perdure !!
L’ordi à 100 milliards !
Non, non, il ne s’agit pas de quantique, ni même de photonique, mais bien d’une petite folie de Microsoft !
Selon un rapport publié vendredi par The Information, Microsoft prévoit de construire un super-ordinateur d'une valeur de 100 milliards de dollars, prétendument baptisé "Stargate", pour alimenter la prochaine génération de systèmes d'intelligence artificielle d'OpenAI.
Rien que ça !
Stargate serait la cinquième et dernière phase du plan de Microsoft et d'OpenAI visant à construire plusieurs superordinateurs à travers les États-Unis. L'ordinateur serait l'un des centres de données les plus grands et les plus avancés au monde.
Il pourrait occuper plusieurs centaines d'hectares de terrain et nécessiter jusqu'à 5 gigawatts d'énergie. Il est considéré comme essentiel à la formation d'OpenAI et à l'exploitation de nouveaux modèles d'IA plus avancés que ChatGPT-4. Stargate pourrait être lancé dès 2028.
Je ne sais pas toi, mais moi, je me sens de plus en plus dans Terminator avec Skynet… d’ailleurs le nom Stargate provient d'un film de science-fiction de 1994 qui raconte l'histoire d'un dispositif de téléportation interstellaire trouvé en Égypte. Le portail mène à une planète lointaine où Kurt Russel et James Spader (mon sosie !) doivent libérer un peuple asservi d'un puissant faux dieu.
"La clé du passé, la porte du futur, le passage vers la découverte", peut-on lire dans la bande-annonce officielle de Stargate, qui a inspiré l'OpenAI et le superordinateur d'IA de Microsoft. Où s’arrête la réalité, où commence la fiction !?
La création de Stargate dépend en grande partie de la capacité d'OpenAI à fournir sa prochaine mise à jour majeure de l'IA, probablement le futur GPT-5 et qui est prévue pour le début de l'année 2025. Microsoft veut s'assurer qu'OpenAI continue d'aller de l'avant avec des modèles d'IA qui captivent le monde.
OpenAI n'aurait pas réussi à livrer un nouveau projet d'IA appelé "Arrakis" en 2023, signe que l'innovation de l'entreprise pourrait ralentir, ce qu'elle attribue en grande partie aux limites des superordinateurs actuels.
Et qui prouve que l’on nage en pleine Hollywood fiction !
En France, notre prochain Super Calculateur s’appellera-t-il « Les Tuches 6 » ?… ça aurait de la gueule !
Une IA capable de "voir" et de comprendre le contexte de l'écran (Apple)
Des chercheurs d'Apple ont mis au point un nouveau système d'intelligence artificielle capable de comprendre les références floues aux entités à l'écran ainsi que le contexte d’une conversation et de son environnement, ce qui permet des interactions plus naturelles avec les assistants vocaux.
Le système, appelé ReALM (Reference Resolution As Language Modeling), s'appuie sur de grands modèles de langage pour convertir la tâche complexe de la résolution des références - y compris la compréhension des références aux éléments visuels sur un écran - en un pur problème de modélisation du langage.
Cela permet à ReALM de réaliser des gains de performance substantiels par rapport aux méthodes existantes.
« La capacité à comprendre le contexte, y compris les références, est essentielle pour un assistant conversationnel », rapporte l'équipe de chercheurs d'Apple. « Permettre à l'utilisateur de poser des questions sur ce qu'il voit à l'écran est une étape cruciale pour garantir une véritable expérience mains libres dans les assistants vocaux. »
Améliorer les assistants conversationnels : but ultime ?
Pour traiter les références à l'écran, l'une des principales innovations de ReALM consiste à reconstruire l'écran à l'aide d'entités analysées à l'écran et de leur emplacement pour générer une représentation textuelle qui capture l'agencement visuel.
Les chercheurs ont démontré que cette approche, combinée à un réglage fin des modèles de langage spécifiquement pour la résolution des références, permettait de surpasser GPT-4 dans cette tâche.
Je devrais sortir une newsletter exclusivement sur l’IA !!
Classé X, sur X !
Oh, les temps changent sur X (ex-Twitter) ! Imagine donc ceci : tout en essayant de se réinventer sous l’ère Elon Musk, X s'essaie à l'idée des communautés NSFW (« not safe for work » contenu chocant !). En gros à la monétisation du cul online !
Il s'agit de créer une sorte de petit coin sur la plateforme où les contenus classés X ne sont pas seulement tolérés, mais constituent bien l'attraction principale.
Imagine la section VIP d'un club où le dress code est, en fait, facultatif.
Un jour après que des chercheurs ont révélé les plans de X pour tester les communautés d'adultes NSFW sur la plateforme, la société a confirmé que les administrateurs de communautés peuvent désormais définir un label "Contenu adulte" dans leurs paramètres pour éviter que le contenu de leurs communautés ne soit filtré automatiquement.
Sinon, tous les contenus NSFW seront bientôt automatiquement versés par défaut dans les communautés dédiées de X. Les communautés sont les petits groupes de X qui disposent de leurs propres flux en dehors du feed principal.
Sorte de sécurité, quoi !
Ces changements semblent indiquer que le réseau social va désormais embrasser plus directement le contenu pour adultes qui a toujours été présent sur la plateforme. En gros, ne plus fermer les yeux, mais bien ouvrir le porte-monnaie !!
Les contenus NSFW jouent un rôle majeur sur X, qui a été un lieu de publicité privilégié pour les travailleurs du sexe depuis longtemps et a accueilli un grand nombre de bots et de spams axés sur les contenus pour adultes.
Selon des documents internes obtenus par Reuters en 2022, environ 13 % de l'ensemble des messages publiés sur Twitter comportaient des contenus NSFW (photos nues explicites, vidéos, autres formes de pornographie).
De plus, les documents indiquent que le contenu pour adultes est l'un des genres qui connaît la plus forte croissance sur la plateforme, alors même que l'actualité et le sport sont en recul. Etonnant, non ?
Le hic, c'est que X, tout en étant un panneau d'affichage pour les entrepreneurs les plus, disons, visuellement expressifs de l'internet, ne leur a pas vraiment déroulé le tapis rouge en termes de monétisation.
Comme toujours, l’américain a en même temps « envie » et « honte »… cornélien, le choix !
Les travailleuses du sexe en ligne ont donc dû se contenter de vendre leurs produits sans avoir de moyen direct d'encaisser l'argent numérique de leurs abonnés sur la plateforme !
Avec ces communautés NSFW, les créateurs pourraient enfin obtenir un laissez-passer pour les coulisses afin de s'engager plus intimement avec leur public.
Cependant, comme nous le montre le passé, l'histoire de X est jalonnée de fonctionnalités annoncées qui se sont évanouies, comme ma motivation un lundi matin !
Nous nous souvenons tous des discussions sur la monétisation des vidéos payantes ou sur la facturation des images en DM ? Oui, c'est toujours dans la pile des "peut-être", au même titre que mes plans pour aller à la gym à 7h du mat.
Et n'oublions pas que même avec le penchant de Musk pour les changements, la danse de X avec la monétisation du contenu pour adultes reste confuse. La plateforme a déjà flirté avec un modèle semblable à celui d'OnlyFans, mais elle s'est aperçue qu'elle n'était pas en mesure de s'assurer que tous les contenus étaient en règle.
Point commun avec tous les autres contenus de X, tu me diras !
Dans l'ensemble, si les communautés NSFW de X voient le jour, il s'agira d'un mélange intriguant de business et de plaisir. Mais pour l'instant, il s'agit juste d'une proposition insolente visant à faire peur à MYM, OF ou toutes ces plateformes monétisant royalement les créateurs de contenus à teneurs pornographiques !
Après les déboires judiciaires des sites pornos US avec certains états puritains, cette question autour du « X sur X » met à nouveau en lumière la schizophrénie des américains sur les objets polémiques : entre business juteux et sujets honteux, le match est donc toujours en cours !
Internet… à la vitesse de la lumière.
Des chercheurs de l'université d'Aston sont parvenus à une vitesse de transmission des données sur l'internet qui est 4,5 millions de fois plus rapide que la vitesse moyenne de l'Internet à haut débit domestique. Cette vitesse sans précédent est la plus rapide jamais enregistrée, grâce à l'utilisation de nouvelles bandes de longueurs d'onde spécifiques qui n'avaient jamais été utilisées auparavant dans les systèmes de fibre optique.
Dans le cadre d'une collaboration internationale, l'équipe a transféré des données à un rythme de 301 térabits par seconde, soit 301 000 000 mégabits par seconde, en utilisant une seule fibre optique standard. Pour mettre cela en perspective, le rapport de l'Ofcom sur les performances du haut débit domestique au Royaume-Uni, publié en septembre 2023, indique que la vitesse moyenne du haut débit n'est que de 69,4 Mbit/s.
À l'origine de la percée, la transmission réussie des données est le résultat des efforts de collaboration du professeur Wladek Forysiak de l'Aston Institute of Photonic Technologies et du docteur Ian Phillips. Ils ont travaillé en collaboration avec des chercheurs de l'Institut national des technologies de l'information et de la communication (NICT) au Japon et de Nokia Bell Labs aux États-Unis.
Cette nouvelle technologie devrait permettre de répondre à la demande croissante de données. Les scientifiques ont utilisé des fibres optiques, de petits tubes de verre qui transmettent les informations par la lumière, un support que les câbles en cuivre ordinaires ne peuvent pas égaler en termes de vitesse.
L'équipe a réussi cet exploit en ouvrant de nouvelles bandes de longueur d'onde qui ne sont pas encore utilisées dans les systèmes de fibre optique normaux pour l'internet. Les différentes bandes de longueur d'onde équivalent à différentes couleurs de lumière transmises par la fibre optique. Pour ce faire, ils ont mis au point de nouveaux dispositifs appelés amplificateurs optiques et égaliseurs de gain optique afin d'accéder à ces bandes.
M. Phillips a dirigé le développement d'un dispositif de gestion, ou processeur optique, à l'université d'Aston. Il explique : « d'une manière générale, les données sont envoyées via une fibre optique, comme pour une connexion internet à la maison ou au bureau. Cependant, outre les bandes C et L disponibles dans le commerce, nous avons utilisé deux bandes spectrales supplémentaires appelées bande E et bande S. »
Ces bandes n'ont traditionnellement pas été utilisées pour la transmission de données. Ces bandes n'étaient traditionnellement pas nécessaires car les bandes C et L pouvaient fournir la capacité requise pour répondre aux besoins des consommateurs.
« Au cours des dernières années, l'université d'Aston a développé des amplificateurs optiques fonctionnant dans la bande E, qui est adjacente à la bande C dans le spectre électromagnétique, mais qui est environ trois fois plus large. Avant la mise au point de notre appareil, personne n'avait été en mesure d'émuler correctement les canaux de la bande E de manière contrôlée », a ajouté M. Phillips.
Le professeur Forysiak a ajouté : « en augmentant la capacité de transmission du réseau dorsal, notre expérience pourrait permettre d'améliorer considérablement les connexions pour les utilisateurs finaux. Cette réalisation révolutionnaire met en évidence le rôle crucial des progrès de la technologie des fibres optiques dans la révolution des réseaux de communication pour une transmission des données plus rapide et plus fiable ».
« Augmenter la capacité du système en utilisant une plus grande partie du spectre disponible peut aider à maintenir le coût de la fourniture de cette bande passante à un niveau bas. Il s'agit également d'une solution plus écologique que le déploiement d'un plus grand nombre de fibres et de câbles plus récents, puisqu'elle utilise davantage le réseau de fibres déployé existant, en augmentant sa capacité à transporter des données et en prolongeant sa durée de vie utile et sa valeur commerciale ».
Cette réalisation représente non seulement une avancée significative dans la technologie de transmission des données, mais elle établit également une nouvelle référence pour les recherches futures dans ce domaine.
La transmission réussie de données à des vitesses aussi élevées par l'équipe de l'université d'Aston témoigne du potentiel de la technologie des fibres optiques. Alors que nous continuons à demander plus de données, des innovations comme celles-ci seront cruciales pour répondre à ces demandes tout en fournissant une solution plus écologique pour notre avenir numérique.
Enfin, il n’est pas inutile de rapprocher ces percées tech des recherches sur les ordinateurs photoniques utilisant eux aussi le spectre lumineux pour optimiser les calculs…
Pourrait-on se diriger vers un « siècle de la lumière » ?
Orthographe vs. Inclusion
J’ai vu passer il y a une semaine une offre d’emploi pour un directeur de la transformation.
Je fais une veille sur ce type de postes pour détecter des besoins de mes potentiels clients.
Et j’ai vu dans cette offre le reflet d’une époque qui se trompe trop souvent de colères et de combats.
Très pompeuse et donc conservatrice par la forme, l’offre d’emploi était toutefois rédigée en écriture inclusive.
Vous savez ce que je pense de cette balafre faite à la langue, mais là n’est pas -totalement- le sujet.
Le recrutement, plus que toute autre activité, se doit de s’ouvrir parfois en dépit du bon sens, à des mœurs aussi stupides soient-elles, pour répondre aux attentes d’un public qui l’est souvent tout autant.
Dans le même temps, je décompte sur cette offre de 30 lignes pas moins de 21 fautes.
Ça m’a fait le même effet qu’une couche de peinture verte sur une station service : du washing pour ne brusquer personne, mais dans le fond, un énorme foutage de gueule.
J’y ai vu moi, la tolérance à des revendications politiques ultra-minoritaires lors même que les fondamentaux de la langue commune à tous sont bafoués.
C’est un symptôme de l’époque : il est plus aisé de mettre des couches de peinture verte et des « cell.eux », que de procéder à une transition écologique ou de parfaire son orthographe.
Ça demande moins d’efforts. Et surtout, c’est plus visible.
L’époque préfère les raccourcis payants en retombées d’image -ici la marque employeur- que la profondeur qu’implique l’exigence.
Recruteurs, pensez-y lors de vos recrutements : vous ne rallierez jamais les meilleurs si vous êtes superficiels et plus soucieux d’être accusés de « non inclusion » que de passer pour des illettrés !
Snap resserre les rangs !
Snap demande à ses employés de travailler à partir du bureau, annulant de nombreuses exemptions accordées l'année dernière aux règles de travail au bureau.
La semaine dernière, l'entreprise a envoyé aux employés une note leur donnant 60 jours pour décider de revenir au bureau s'ils avaient déménagé, ou de quitter l'entreprise.
Sans appel, à l’américaine, quoi !
Cette déclaration, qui n'a pas été rapportée précédemment, est la dernière mesure prise par Snap pour s'éloigner de sa politique de travail hybride adoptée pendant la pandémie.
Cette politique a duré jusqu'à la fin de l'année 2022, lorsque le PDG Evan Spiegel a annoncé une nouvelle politique intitulée « ensemble par défaut », exigeant que les employés soient de retour au bureau au moins quatre jours par semaine, mais accordant des exemptions individuelles aux employés qui en font la demande.
À l'époque, Snap procédait à d'importantes réductions de coûts, notamment en licenciant 20 % de son personnel.
Un détail.
Depuis l'année dernière, M. Spiegel s'efforce de rendre la culture de Snap encore plus hardcore, alors que l'entreprise cherche à redresser son activité en perte de vitesse.
Récemment, il aurait commencé à se promener le soir sur le campus de Snap à Santa Monica, en relevant les noms des employés qui sont encore à leur bureau, selon certains collaborateurs. Le flicage avant les coups de bâtons !
Lorsque Snap a supprimé 10 % de ses effectifs en février, Spiegel a écrit que les changements étaient nécessaires en partie pour « promouvoir la collaboration sur le lieu de travail, en personne ».
Pas certain que ce soit ce type de méthodes qui permettent à Snap de rattraper le retard sur IG ou TikTok !
Vivre 120 ans grâce à la gelée ?
Des scientifiques ont introduit des protéines de Tardigrade dans des cellules humaines.
Si tu ne vois pas ce que c’est qu’un Tardigrade, mate vite la photo… tout un programme !
Qu'il s'agisse de les congeler, de les chauffer ou de les projeter dans le vide, ces créatures robustes appelées tardigrades, dotées d'une capacité de survie inégalée par les autres organismes de la planète, en redemandent.
On devrait en offrir à ses gamins, tiens !
S'il est clair que leur capacité à résister au stress est en partie due à leur aptitude à transformer leur ‘intérieur’ en gel, les mécanismes qui sous-tendent cet acte de préservation métabolique n'ont pas encore été élucidés.
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'université du Wyoming a montré que l'expression de protéines tardigrades clés dans des cellules humaines ralentissait le métabolisme, ce qui permet de mieux comprendre comment ces invertébrés pratiquement indestructibles peuvent survivre dans les conditions les plus extrêmes.
Certains auraient même survécu à un concert de Vitaa !
L'équipe s'est concentrée sur une protéine particulière appelée CAHS D, déjà connue pour protéger contre le dessèchement extrême. Grâce à diverses méthodes, les chercheurs ont montré comment la protéine CAHS D se transforme en gel lorsqu'elle est soumise à un stress, ce qui permet de protéger les molécules et de lutter contre la dessiccation.
« Cette étude permet de comprendre comment les tardigrades, et potentiellement d'autres organismes tolérants à la dessiccation, survivent à la dessiccation en utilisant la condensation biomoléculaire », écrivent les chercheurs dans l'article qu'ils ont publié.
« Au-delà de la tolérance au stress, nos résultats ouvrent la voie à des technologies centrées sur l'induction de la biostase dans les cellules et même dans les organismes entiers, afin de ralentir le vieillissement et d'améliorer le stockage et la stabilité ».
Tu le vois venir le rêve de l’humain de 120 ans qui en paraît 45 ?
Les tardigrades ont déjà montré qu'ils pouvaient survivre à des températures chaudes et froides, à des niveaux élevés de radiation qui seraient fatals aux êtres humains, et à de longues périodes sans eau, normalement si essentielle à la vie. Ils peuvent même survivre dans l'espace.
Ca répond aux promesses d’avenir radieux sur terre que l’on se concocte actuellement, tu me diras ! Ou aux envies interplanétaires d’Elon !!
« Lorsque le stress disparaît, les gels du tardigrade se dissolvent et les cellules humaines reprennent leur métabolisme normal », explique Thomas Boothby, biologiste moléculaire à l'université du Wyoming.
Je ne sais pas si c’est ici l’image d’un être mi-Homme, mi-blob que l’on doit imaginer, mais si cette avancée nous permet à tous de nous rêver à des âges canoniques mais grimés en Gérard Larcher, la question de ‘progrès’ se pose !!
La recherche a été publiée dans la revue « Protein Science ».
« Food for Thought »
Ce travail qui tue
Quand le travail condamne à mort…
Persécution, malveillance, harcèlement systémique, perversion narcissique, culture : la toxicité au travail est protéiforme.
Alors certes, notre société, nourrie à la bienveillance de supérette et au cul-cul dégoulinant dès le plus jeune âge, ne prépare pas les enfants à intégrer un monde adulte et professionnel où la loi de la jungle perdure.
Evidemment, cette loi de la jungle n’est pas souhaitable. Elle est de plus en plus diluée dans le bon sens paysan et l’intelligence collective, mais elle n’a pas disparu pour autant !
Enfin, non pas que je veuille accabler les « victimes », mais je considère les faits : on a dans le même temps, et durant les 40 dernières années, créé en masse des individus qui pensent qu’il n’est pas utile de savoir se défendre, tout en libérant la parole de chacun grâce aux outils digitaux, aux réseaux sociaux, et aux communautés en tout genre.
Le résultat est catastrophique : trop nombreux sont ceux qui crient au loup, ce qui brouille l’appel à l’aide des véritables victimes. Et l’on se retrouve avec autant si ce n’est plus de victimes avérées. On accumule une infobésité de crétineries déversées par des clébards qui se réclament du clan des oppressés. Et l’on n’a toujours aucune solution ni pour libérer clairement la parole in situ des persécutés ou des harcelés.
Par ailleurs, pas de solution miracle non plus pour « couper les têtes » des artisans virtuoses de la toxicité !
Ce qui nous pousse, Elodie et moi, aujourd’hui à prendre ce sujet à bras le corps est simple : nous avons, depuis 10 ans et encore pas plus tard que la semaine dernière, été témoins ou acteurs, d’un scénario ou d’un autre, débouchant sur une toxicité au travail.
Elodie a connu deux situations de harcèlement systémique et a été par deux fois la cible d’un pervers narcissique. Et nous assistons actuellement chez l’un de nos gros clients à une élimination en règle des collaborateurs d’une BU, effacés un à un, arrêt de travail après arrêt de travail, par un système toxique.
Certaines des startups que nous avons accompagnées, en interne lors de la croissance, par rachat ou simplement au fil du temps, connaissent ou ont connu ces situations aussi.
Les dénominateurs communs ? La difficulté de prendre la parole… L’omerta générale… La cécité des dirigeants… L’absence de culture forte d’entreprise… La porosité entre le pro et le perso, et enfin la destruction des individus.
Au sens propre comme au figuré.
A l’instant où j’écris, je travaille, avec Elodie et un groupe d’experts (victimes, avocats, psychiatres, coachs, patrons, data-scientists…) à l’élaboration d’une ou de deux solutions.
Mais des solutions radicales.
Si l’on a vu depuis 10 ans éclore autant d’applications RH promettant de faire rimer QVT avec « paillettes parfumées et du love dans ton cœur », c’est assurément le moment du bilan, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est catastrophique.
On va dire que je jette le bébé avec l’eau du bain et que tout n’est pas super nul.
Mais on a choisi de se doter d’outils cosmétiques, d’invoquer la data, de supprimer ce « trop plein d’humain chronophage ! » pour qu’en toute bonne conscience, les « systèmes » établis puissent perdurer.
Comme le disait Jean de la Rochebrochard il y a quelques années à un FDday, “when there are so many Chief Happiness Officers, it means that sadness is everywhere!”… eh bien pas mieux avec les app et les outils RH, tiens !
N’a-t-on pas entendu une startup “prometteuse” des media qui a levé des millions, se réjouir de n’avoir plus à gérer la toxicité maladive de ses C-levels, grâce au déploiement de la mutuelle Alan : « ils ont une cellule psy, ça fait le job, non ? ».
Bah non.
Ca ne fait pas le job. (je donne les noms en MP ! héhé)
Qu’il s’agisse de culture ou de systèmes, la toxicité est en ces cas-là très difficile à démonter. La Culture implique la répétition et le ruissellement des comportements.
J’ai vu ça dans le label AZ dans les années 2000 : le tyran en chef donnait naissance en cascade à des « mini-moi » tous plus tyranniques les uns que les autres… à partir de là, c’était donc devenu la culture de l’entreprise.
TF1 Prod, il y a moins de 10 ans était faite de ce bois-là aussi : une boite dans laquelle il était devenu monnaie courante que l’on commence la journée par t’aboyer dessus avant même de te dire bonjour !
Mais les métiers de la pub, de la télé, de la mode, du cinema, de la musique, ont toujours eu plus de facilité à faire perdurer les systèmes pernicieux et à les ériger en culture : qui, après une vie à batailler et parvenir au sommet d’une carrière à paillettes, se permettrait de dire « tu me fais chier » à son supérieur ? Qui ne se soumettrait pas ? Considérant que c’est le prix à payer pour être producteur, pour être DA, pour être accessoiriste, pour avoir le premier rôle ?
Pour juste continuer à vivre de sa passion ?
J’en ai croisé beaucoup, des gens de l’ombre ou même de la pénombre, qui évoquant les étages supérieurs, avec indulgence t’envoie du « non, mais Michel, il a ses têtes » ou bien encore « on ne se rend pas compte de la pression qu’ils ont avec les collections », on enfin « avec le talent qu’il a, cette originalité, c’est bien peu de choses ! »…
C’est bien peu de chose.
Que notre cupidité, que la peur de perdre des postes convoités par mille, ou celle de l’intermittent de ne plus jamais pouvoir revenir, nous tétanise, c’est un fait. Surtout dans ces métiers dits “sexys”.
Mais la toxicité n’a pas de frontières.
Elle surgit dans des startups d’une vingtaine de personnes.
Elle s’installe dans la PME en croissance.
Elle se régale dans les grands groupes !
A petite échelle, elle est souvent le fruit d’un seul individu. Souvent un pervers. Majoritairement un homme… C’est un prédateur malin. Souvent populaire auprès de ses pairs. Insoupçonnable. Sa spécialité ? La récupération du travail d’autrui, le harcèlement moral, la division et la segmentation de l’information, la flatterie et le ciblage en règle de quelques têtes de turc, souvent des femmes (même quand le prédateur en est une aussi !)… C’est aussi un bon lécheur de bottes en haut lieu ! Parfois il est le seul à son niveau à n’avoir « aucune équipe »… On peut traiter la relation comme le suggère la méthode de Palo Alto, car elle est facile à dessiner.
Dans les organismes de taille moyenne, l’individu peut constituer un « réseau ». Là si l’on a affaire à une meute, c’est plus délicat de trouver les ressorts du remède : la meute a par définition un épicentre, un chef, une figure. Les « meilleurs disciples » sont condamnés à jouer les courtisans, leur place n’est jamais garantie, et ils ne sont pas solidaires les uns des autres : une tête qui tombe peut faire l’affaire du reste du groupe… la toxicité est leur sève ainsi que le poison qu’ils distillent aux autres, généralement leurs pairs et leurs subalternes… Le réseau croît et à maturité, il devient un système.
Le système, c’est ce que l’on retrouve dans les grands groupes. Au fil du temps, le réseau toxique a cru, les éléments ont été éparpillés au gré des promotions et mutations ou autres réorganisations, mais le sentiment d’appartenance perdure, car à partir d’un certain niveau, tout devient visible : il est donc urgent de se « couvrir ». Le système est pernicieux, car il entretient la toxicité, grâce notamment à ce jeu de couverture, cette stratégie mortifère que l’on retrouve dans la pègre : si je tombe, tu tombes avec moi ! Autrement dit, on se tient tous par les roubignoles et gare à celui qui parle ! Le système est l’arme de dépression massive : quiconque tente de le fracturer se fissure lui-même. Pas d’interlocuteur, pas d’itinéraire bis, pas d’échappatoire, car le système remonte très haut.
Trop haut.
Le système se retrouve parfois dans des structures plus petites. Il se meut alors en « culture ». Et c’est alors le pire des mondes puisqu’il n’y a pas de contre-pouvoir à la toxicité. On en revient aux cas cités plus haut : des boites entières qui fonctionnent parfois sans s’en apercevoir dans un entre-soi destructeur, sans affect, dans lequel la glu qui tient l’ensemble est un fiel méphitique qui détruit quiconque n’est pas assez fort ou imperméable à la corruption généralisée des individus.
La destruction.
C’est de cela qu’il s’agit !
Ces situations détruisent des entreprises, et, plus grave encore, détruisent des vies.
On s’émeut du harcèlement scolaire, du harcèlement sexuel (qui est souvent lié à notre sujet et qui n’est évidemment pas limité à la jeunesse de Judith Godreche !), on s’envoie des #metoo et l’on se raconte en ligne, mais les arrêts maladie ou autres accidents vasculaires cérébraux, les monceaux de dépressions, les carrières sabrées remplacées par un syndrome importé de l’imposteur, le sentiment d’incompétence, la fin de l’estime de soi, sont des éléments quotidiens de l’environnement de travail de la nation tout entière.
La responsabilité des dirigeants d’entreprises est implicite. L’immobilisme des directions des ressources humaines est coupable. L’indifférence automatique des collègues sous couvert de « ça n’arrive qu’aux autres » est la panacée.
Notre combat sera donc d’abord de libérer la parole par tous les moyens. Et vous êtes les bienvenus pour participer !
Suite au prochain numéro.
(Si tu as des histoires de ce type à partager je suis évidemment preneur : sous couvert d’anonymat ! nash@lightmeup.io)
« Impact of the day! »
Cette rubrique est nouvelle, puisque c’est seulement le deuxième article, et là encore, je mets en lumière un business issu de 34 Elements Academy de Pierre Gaubil. Sans blague !
Nowa : le GPS du développement personnel !
Cette semaine, on va s’intéresser à Nowa, l’expert en orientation pour les adultes de 18 à 60 ans.
Lydie Bellon a grâce à des mécaniques issues de l’écriture automatique packagé une offre de coaching et de suivi digital pour permettre à chacun de se trouver et de bien s’orienter dans la vie.
Le produit, entre animation et jeu vidéo, déploie les codes du jeu et gamifie les principes d’un diagnostique, en grandes questions dont les réponses sont analysées pour constituer un bilan sur 5 éléments : la créativité, la curiosité, le courage, les croyances et le charisme.
Avec une méthode qui fait la part belle à la communication, sans trop de documents, privilégiant le contact humain, l’histoire est aujourd’hui assez peu scalable. C’est la raison pour laquelle Lydie a développé un outil de suivi qui peut nous accompagner toute notre vie, qui lui, est essentiellement automatisé.
Sorte de carnet de bord asynchrone, qui à ce jour est en co-construction avec les clients existants de Nowa.
Les clients actuels de l’entreprise sont des lycéens un peu perdus qui ont su trouver leur voie grâce aux solutions de Lydie, mais aussi des adultes actifs qui cherchent un second souffle pour leur carrière autour de 40 ans.
Cette expertise en orientation fait des heureux et privilégie un « connais-toi toi-même » plutôt qu’un traditionnel « bilan de compétences » tout en prenant en compte les expériences de vie afin d’ouvrir le champ des possibles.
Les personnes qui intègrent le programme font l’expérience étonnante de se « découvrir ».
Le bonus de l’intégration d’un parcours chez Nowa réside dans l’intégration d’une communauté, mettant à nouveau l’interaction humaine au cœur de la démarche, malgré la digitalisation.
Et si le principe qui préside à la méthode de Nowa est une détection fine des signaux faibles, il n’est absolument pas antinomique d’une intégration à venir de l’intelligence artificielle.
Aujourd’hui, l’orientation ou surtout la perte de repères aux moments clefs de notre orientation (bac, études, reconversion, événements de la vie -mutation, décès, naissances, chômage…) est une montagne : pour ceux qui ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent être, ce qu’ils veulent faire, l’obstacle est terrorisant.
L’impact de Nowa est simple : ne pas laisser nos doutes nous pourrir notre quotidien et trouver une forme de plénitude et de cohérence personnelle dans nos choix de vie.
Si tu es dans ce cas, je t’encourage à prendre contact et intégrer le parcours de Nowa…
Quelque chose me dit que ce type d’accompagnements, sur le long terme, sera bientôt la norme.
« Friends and Network »
LinkByCar ou l’intelligence de la data…
Si je te dis, impact, mobilité, IA, algorithmes, maintenance prédictive… tu me réponds « kamoulox », en général !
Moi je te dis « LinkByCar ».
C’était en 2022, je crois, alors que j’intervenais avec Elodie comme partenaire du MooveLab (Via-ID / Mobilians à StationF), que nous sommes tombés sous le charme de cette startup montée par deux frères et un troisième larron.
Les Frangins Soumare (Ahmed – CEO et Saidou - CTO), Charles Cagnon (COO) accompagnés de Eric Navarro, sont quatre ingénieurs. Et leur solution permet aux entreprises du secteur automobile de prédire le comportement des véhicules connectés et des personnes qui les utilisent et de collecter cette data pour améliorer leur flotte !
Immédiatement, nous tombons sous le charme. Au point de discuter rapidement d’une participation à leur levée de fonds de l’époque.
Le principe de ce qu’ils font est au cœur des activités de mobilité connectée au sens très large : des contruteurs aux exploitants de flottes, des leasers aux fabricants de batteries, et des assureurs aux acteurs de la maintenance, TOUT le monde de l’automobile connecté est potentiellement intéressé par les solutions produites par LinkByCar, issues des données de nos véhicules !
L’intelligence des fondateurs, c’est aussi de savoir ce qu’ils ne savent pas : ils sont ingénieurs, ils foncent, et leur produit plaît…. Pas le temps de s’éparpiller, pas le temps de faire autre chose que de vendre et construire (ce qui est finalement tout ce que l’on demande aux startups !).
Les solutions développées notamment autour des batteries de véhicules électriques, trouvent un écho ultra positif auprès des assureurs, entre autres.
Le postulat de départ formulé en 2021 par Ahmed portait déjà la vision de l’entreprise : “cela fait plusieurs années qu’une majorité des véhicules vendus par les constructeurs automobiles sont équipés de boîtiers télématiques. Ces boîtiers permettent d’obtenir de nombreuses informations, unilatéralement utilisées par les constructeurs afin d’améliorer leur gamme de véhicules, les chaînes de production et optimiser leurs ventes. Cette data pourrait également permettre aux acteurs des services automobiles de faire de la maintenance prédictive, de l’assurance sur mesure et évolutive, de la gestion de flotte, etc.”
3 ans plus tard, le pari est tenu, et après 2 batchs chez les amis du MooveLab, ayant bénéficié du « golden ticket » (comme le ponpon des forains, c’est le ‘tour gratuit’ offert à une startup par le parcours du MooveLab), ayant aussi eu la chance de participer au programme Techstars à Berlin en 2023, la startup a su convaincre successivement et à des niveaux divers des constructeurs (plus d’une vingtaine d’entre eux), des assureurs et des partenaires en maintenance et entretien de véhicules.
Leur outil collecte la data via le boîtier télématique de chaque véhicule, agrège les données et les intègre sur une plateforme SaaS universelle pouvant profiter à de nombreux acteurs de la mobilité et il est directement relié aux API des constructeurs automobiles, ce qui permet de collecter la data afin de la normaliser et la rendre accessible sur leur plateforme.
Chaque acteur ayant un besoin différent, la startup simplifie la recherche en triant la data et en donnant accès à une typologie de données spécifiques, présentées sous forme de package personnalisable en fonction du client.
Par exemple, si un assureur souhaite reconstituer un sinistre et a besoin de connaître la rotation angulaire du volant, de savoir si le conducteur a enclenché son clignotant, etc. Linkbycar lui fournit ces informations spécifiques sous forme de package via la plateforme SaaS.
J’ai fait le choix de mettre LinkByCar en lumière cette semaine, parce que j’aime le produit, je comprends l’impact, j’adore les startups qui gagnent rapidement de l’argent, mais surtout parce que l’équipe de fondateurs est fantastique !
Des têtes bien faites, des gens sérieux qui ne se prennent pas au sérieux, des entrepreneurs dans l’âme et des « doers », pragmatiques et engagés ! Tout ce que j’aime !
Si tu cherches des investissements en série A, guète la boite, parce que ça pourrait être une jolie opportunité !
James Spader avec un hoody multicolor, ça claque ;)