The Ugly Truth… : « Vu à la télé ! »
Cette Newsletter t'accueille dans le monde de demain. J'y parle d'innovation, de transformation, de leadership, de grandes idées, de cassoulet, de startups et de toi.
🔊 EDITO BY NASH
🤡 Vus à la télé…
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 Apple, l’IA et les milliards
⚡ SxSW comme si t’y étais
🦋 PornHub sait qui tu es
🐇 Tu veux acheter TikTok ?
🥸 100 balles et sur Mars !
💋 I-robot au café
💉 Elon contre le reste du monde
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 Cuisine Asiatique par Eric Saint-André
💚 IMPACT OF THE DAY!
🚴♀️ Ekstere pédale vite
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🥂 Kornette, quand un coup de coeur devient un coup de maître
Edito by Nash :
Depuis que j’ai déclaré sur Linkedin que je ne voulais plus travailler avec les startups, je n'ai jamais autant accompagné d’entrepreneurs. La raison de ma déclaration était simple : pour les startups (en France) tout est gratuitement du, et je passais trop de temps à espérer transformer du « bénévolat » en « valeur perçue », ce qui est réellement mission impossible !
Donc depuis maintenant 2 mois, j’ai renoué avec ce qui me fait me lever le matin avec la banane : la relation « sparring-partner » avec des entrepreneurs enthousiastes et prêts à en découdre avec des problèmes précis, ou ayant des objectifs de moyen terme que je peux les aider à atteindre.
Or, depuis que M6, non content de nous expliquer ce qu’était un cuisinier, un baroudeur, un joueur de Lego, ou une queen du shopping, s’est lancé la mission de nous décrire l’entrepreneur parfait avec « Qui veut être mon associé », j’ai un gros problème.
On me dit parfois « dans QVEMA, ils font comme ça »… ou alors, « j’aimerais pitcher comme truc dans QVEMA » ou encore des « pourtant, dans QVEMA ils ont financé sans qu’on parle de ça »….
Et j’en passe.
Si je comprends et même mieux, si je soutiens l’ouverture du grand public sur l’entrepreneuriat, j’aime rappeler, en bon vétéran de la télévision et notamment en tant qu’ancien de la maison M6, que QVEMA n’est ni plus ni moins qu’une émission de télévision !
Et à ce titre, un programme monté dont l’objectif premier est de faire une audience, de divertir voire de faire chouiner la ménagère dans les chaumières.
Chez QVEMA, il est plus sincèrement question de PDA* que de PMF**, plus radicalement question de plan séquence que de business plan et plus invariablement question de coupures pub que de coupes budgétaires !
Mais il est très difficile de faire entendre cela à des entrepreneurs en herbe qui boivent les paroles de Tony Parker et valorisent à mort le parcours incroyablement larmoyant d’Anthony Bourbon dont au passage, le buzz sur le pitch a fait beaucoup parler et surtout beaucoup de mal aux professionnels du pitch ou aux mentors un peu sérieux, tant le mec a confondu ‘charisme’ et ‘fond’, ‘théâtre’ et ‘réalité’, ‘story-telling’ et ‘stratégie’, le tout à coup de « ce n’était pas monté par la chaîne, donc c’était forcément du génie ! » qui l’a fait passer en quelques secondes de bon investisseur à pape de la levée de fonds aux yeux des fans d’Eric Antoine et de Cristina Cordula !
Bref.
Alors comment font les professionnels de cuisine quand leurs apprentis leur objectent un « oui, mais hier dans Top Chefs, ils disaient que ce n’était pas comme ça la meringue ! » ?
J’ai bien une petite idée, mais personnellement, avec un bagage de producteur télé ET d’entrepreneur dans la tech, j’ai eu la chance de pouvoir faire passer le message clair qu’un pitch n’est ni une émission de télé, ni un stand-up, ni même une battle d’impro !
Mais déconstruire ce que la télé fait bouffer à nos entrepreneurs est un vrai challenge. Et l’on ne parle même pas de fake,… juste de bêtise…
La puissance du « vu à la télé » toujours d’actualité malgré l’avènement des TikTok, Shorts YouTube ou Story IG et le relai de ces formats sur toutes les plateformes, y compris la « sérieuse » Linkedin, rendent le message encore plus dur à démonter !
TV + Linkedin, le combo parfait : s’ils le disent, ça doit être vrai !
On en viendrait presque à regretter le plus réel et plus pragmatique « BFM Academy » de BFM Business qui permettaient à des startups via un coaching d’accéder au sommet d’un palmarès… et remporter de l’espace pub.
Mais les audiences tout comme la carotte n’étaient pas les mêmes !
Là, pour QVEMA, pour danser devant 3 millions de téléspectateurs et récupérer 5 francs de Tony Parker, les entrepreneurs sont tous partants pour une prostitution express.
Alors évidemment, on ne montre pas ceux qui sont de « mauvais clients télé » : entendre, « ceux qui manquent de charisme, de ressort, ou d’alignement fort avec une histoire personnelle digne d’une larmichette »… on montre moins ceux qui ont refusé de donner leur slip en échange de 50 euros de Bourbon. On verrouille toute com le temps du montage, mais en même temps, avant la dif, quel serait l’effet de parler de tout ça ? On coupe les moments les plus sérieux des membres du jury… faudrait pas devenir chiant ni obscure à une heure de grande écoute !
Je crache dans la soupe ? Non.
Au même titre que The Voice sur TF1 est une merveilleuse fabrique à variétoche qui sort un à deux talents par saison, QVEMA manie parfaitement l’effet de com dont bénéficient 3 ou 4 startups sur du court/moyen terme.
Donc le contrat télévisuel est rempli. Et d’ailleurs, soyons parfaitement honnêtes, QVEMA est une bonne émission de divertissement : bon casting, jury et candidats confondus, bon rythme, tout est bien.
Et à ce titre, on peut aussi penser, que malgré les « punch lines » dont JP Nadir se vante sur Linkedin, les éléments critiques des jurys les plus utiles ont sans doute été coupés au montage, trop techniques, trop pros pour une émission de prime-time… dommage. Mais la vulgarisation a ses raisons que la régie pub transforme en or !
Quant aux ‘autres startups’, les recalées du casting, celles qui avancent loin des media, tout reste à faire. Et si possible, loin des plateaux, sans mise en scène, avec sérieux, méthode et mindset.
Et nous sommes quelques-uns à pouvoir les aider ! (jetez un œil à Kornette dans cette newsletter !)
………………
La finance responsable à l’heure de la guerre.
On a défini il y a déjà quelques temps que l’argent devait s’habiller de toutes les vertus. Et c’est tant mieux.
J’ai un compte Green-Got, je pousse à fond pour l’émergence de fonds décarbonnés et je ne peux qu’inviter mes congénères à détruire le pacte carbono-bancaire que tissent les grands groupes financiers et les géants des hydrocarbures depuis plus de 150 ans.
Mais il y a quelques mois de cela, une banque Suédoise a refusé un prêt à une entreprise d’armement Lettonne pour des raisons éthiques.
Alors que penser ?
Doit-on en bons naïfs, mettre l’industrie de l’armement dans le même panier que les économies polluantes au prétexte qu’elles ne remplissent pas le cahier des charges RSE, alors même que les essaims de drones à reconnaissance faciale sont à 5 minutes de pleuvoir sur l’Europe depuis les usines Nord-Coréennes ou Chinoises ?
Doit-on toujours refuser le fléchage d’une partie de l’épargne vers des industries peut-être pas jolies jolies, mais fort utiles en temps de guerre ?
Je me vois déjà opposer aux Migs et autres T90 Vladimir, nos fleurons de QVT ou nos ténors des constructions en bois, tout en nous barricadant derrière nos sacs de luxe en cuir vegan…
Notre époque mélange tout.
Et ce que certains neo-érudits passent du temps à tenter d’apprendre dans des établissements de moins en moins apolitiques, d’autres ignorants crasseux l’effacent d’un revers de tweet ou à coup de para-wokisme de kermesse sur une plateforme de bisounours.
Et l’on y retrouve toujours de joyeux politicards trop heureux d’y voir une subsistance de clivage gauche-droite pour faire vivoter le fonds de commerce.
J’aimerais beaucoup que nous n’ayons pas, en 2024, à nous poser la question vivre en paix ou faire la guerre ! Je pense intimement qu’il faut être le dernier des crétins pour vouloir faire la guerre à notre époque.
Mais apparemment, pour les « grandes personnes », c’est un truc à ne jamais exclure.
Eh bien donc, pragmatique, je me retrouve vingt siècles plus tard, toujours en accord avec Vegece : « Si Vis Pacem Para Bellum ».
Surtout que je n’ai pas pris Russe seconde langue !
…………….
Pas une newsletter sans Taylor Swift et cette fois-ci, donc, pour ton plus grand plaisir, tu peux sur Disney+, retrouver la dernière tournée de l’artiste, par l’artiste, avec l’artiste… Où l’on peut considérer que les stars mondiales de la zic n’ont pas mis plus de 15 ans à trouver un modèle économique viable pour contrer le streaming…
Une tournée à 2 milliards, des places premium à plus de 650 dollars, des goodies, des exclusivités (Singapour a foutu la merde en Asie avec cette histoire !***), des contrats d’image, des docus, des captations live pour Netflix !
La question du poids de l’artiste reste au centre de la réflexion des modèles : si des queen B, des Rihana, des U2 s’en sortent dans le sillage de la Galactic Swift, quelle économie s’offre aux petits artistes ?
Quels intérêts défendent les majors quand elles luttent contre TikTok ? Denis Ladegaillerie de chez Believe, pense, lui que les plateformes comme TikTok sont au contraire un bon vecteur pour l’émergence de nouveaux talents…
Alors le schéma contre intuitif serait-il : les gros artistes contre les grands oppresseurs de droits musicaux, et les petits artistes en soutien des gros profiteurs de propriété intellectuelle ? Ca sonne bizarre…
A l’heure où la dif gratuite de musique n’est plus l’apanage de l’époque, le géant Spotify parvient à peine à sortir la tête des résultats négatifs tout en nous demandant quand même quelques euros supplémentaires (sans doute pour payer Taylor Swift !), histoire de rester dans le vert quelques mois avant de se faire torpiller par le prochain challenge : l’IA générative !!!
Allez, à fond les watts, et n’oublie pas : « prends soin du rock n’roll et garde-toi du mal ! »
*part d’audience **Product Market Fit ***Au grand dam des pays voisins, Singapour a signé Taylor Swift pour 6 concerts exclusifs à raison de 3 Millions de dollars locaux (soit près de 12M€) ce qui a mis très en colère la Thaïlande, l’Indonésie, les Philippines, et la Malaisie…
« Whisper of the Valley »
Apple réalise des percées en l'IA multimodale à coup de milliards !
Des chercheurs d'Apple ont mis au point de nouvelles méthodes pour former des LLM à la fois sur du texte et des images, permettant ainsi des systèmes d'intelligence artificielle plus puissants et plus flexibles, ce qui pourrait constituer une avancée significative pour l'intelligence artificielle et pour les futurs produits Apple.
Il était temps !
Ces travaux, décrits dans un document de recherche intitulé "MM1 : Methods, Analysis & Insights from Multimodal LLM Pre-training" qui a été discrètement publié sur arxiv.org cette semaine, démontrent comment une combinaison judicieuse de différents types de données d'entraînement et d'architectures de modèles peut permettre d'obtenir des performances de pointe sur une série de critères d'évaluation de l'intelligence artificielle.
"Nous démontrons que pour le pré-entraînement multimodal à grande échelle, l'utilisation d'un mélange judicieux d'images et de légendes, d'images et de textes entrelacés et de données uniquement textuelles est cruciale pour obtenir des résultats de pointe sur plusieurs points de référence", expliquent les chercheurs.
En entraînant les modèles sur un ensemble de données diversifié couvrant des informations visuelles et linguistiques, les modèles MM1 ont pu exceller dans des tâches telles que le sous-titrage d'images, la réponse à des questions visuelles et l'inférence en langage naturel.
La mise à l'échelle des composants visuels est essentielle… apparemment.
Les chercheurs ont également constaté que le choix de l'encodeur d'images et la résolution des images d'entrée avaient un impact majeur sur les performances du modèle. "Nous montrons que l'encodeur d'images, la résolution des images et le nombre de tokens d'images ont un impact substantiel, alors que la conception du connecteur vision-langage est d'une importance relativement négligeable", ont-ils déclaré. Cela suggère que la poursuite de la mise à l'échelle et du perfectionnement des composantes visuelles de ces modèles multimodaux sera essentielle pour obtenir des gains supplémentaires.
De manière surprenante, le plus grand modèle MM1 de 30 milliards de paramètres a montré de fortes capacités d'apprentissage en contexte, lui permettant d'effectuer un raisonnement en plusieurs étapes sur de multiples images d'entrée en utilisant des invites de type "chaîne de pensée" à quelques reprises. Cela montre que les grands modèles multimodaux peuvent s'attaquer à des problèmes complexes et ouverts qui nécessitent la compréhension et la génération d'un langage ancré.
Une histoire de volonté et de gros sous ! Le pari d'un milliard de dollars d'Apple sur l'IA commence à prendre forme !
La recherche MM1 intervient alors qu'Apple a augmenté ses investissements dans l'intelligence artificielle afin de rattraper ses rivaux tels que Google, Microsoft et Amazon, qui ont pris de l'avance en intégrant des capacités d'IA générative dans leurs produits. Selon un récent rapport de Bloomberg, la société est en passe de dépenser 1 milliard de dollars par an pour le développement de l'IA. C’est sans doute en deçà de ce qui sera réellement dépensé !
Des sources indiquent qu'Apple travaille sur un grand modèle de langage appelé "Ajax" ainsi que sur un chatbot connu en interne sous le nom d'"Apple GPT". (LOL)
L'objectif est d'intégrer ces technologies dans Siri, Messages, Apple Music et d'autres applications et services. Par exemple, l'IA pourrait être utilisée pour générer automatiquement des listes de lecture personnalisées, aider les développeurs à écrire du code ou participer à des conversations ouvertes et à la réalisation de tâches.
"Nous considérons l'IA et l'apprentissage automatique comme des technologies fondamentales, qui font partie intégrante de pratiquement tous les produits que nous livrons", a déclaré Tim Cook, PDG d'Apple, lors d'un point récent sur les résultats. "Je ne vais pas entrer dans les détails de ce que comme vous le savez, nous ne le faisons pas. Mais vous pouvez parier que nous investissons beaucoup, nous allons le faire de manière responsable et vous verrez des avancées de produits au fil du temps où ces technologies sont au cœur de ces produits".
Hâte d’assister à la prochaine Keynote de mister Cook ! Pas toi ?
T’étais à Austin, toi ? (SxSW comme si tu y étais !)
La conférence et le festival SXSW 2024, qui se sont déroulés du 8 au 16 mars à Austin (Texas), ont présenté un mélange vibrant de technologie, de cinéma, de musique et de percées culturelles, attirant l'attention du monde entier pour la diversité et l'innovation de leur contenu.
Comme d’hab !
La conférence a proposé plus de 450 sessions, soit une augmentation significative par rapport à l'année précédente, réparties sur 24 thèmes couvrant des domaines tels que l'intelligence artificielle, le changement climatique, l'économie des créateurs, la santé et les technologies médicales, et bien d'autres encore.
Des thèmes tels que "2050" se sont penchés sur la planification à long terme, tandis que d'autres, comme "l'intelligence artificielle" et "le changement climatique", se sont intéressés aux défis mondiaux actuels et aux progrès accomplis.
Dans le domaine du cinéma et de la télévision, le festival a présenté en avant-première une série de projets très attendus, dont le premier film de Dev Patel, "Monkey Man", un thriller d'action centré sur la vengeance.
La soirée d'ouverture du festival a été marquée par la projection de "Road House", une « re-visite » du classique culte des années 80 avec Jake Gyllenhaal. "Y2K", une comédie se déroulant à la veille du nouveau millénaire, et plusieurs films narratifs et documentaires du monde entier ont mis en lumière des voix émergentes et des récits novateurs. Cette programmation témoigne de l'engagement continu de SXSW à mettre en valeur le cinéma indépendant et novateur.
La diversité et la profondeur de la programmation de SXSW 2024 soulignent son rôle de creuset pour les idées avant-gardistes et l'expression créative, en mettant l'accent sur l'impact durable du festival sur diverses industries et sur sa capacité à favoriser les discussions sur les questions pertinentes auxquelles la société est confrontée aujourd'hui.
Les espaces technologiques et commerciaux de SXSW 2024 à Austin ont été mis en évidence par une plongée profonde dans les innovations et les tendances de pointe.
Le Tech Industry Track s'est concentré sur plusieurs domaines clés, notamment la cybersécurité, le Web3, l'avenir des Big Tech et l'émergence d'Austin en tant que pôle technologique important.
Ce volet, qui s'est déroulé pendant les huit jours de la conférence, a permis de découvrir les plateformes, les personnes, les logiciels, le matériel et les systèmes virtuels qui seront à l'origine de la prochaine vague de changement.
Les prix de l'innovation SXSW ont présenté plus de 50 finalistes dans 11 catégories, telles que l'intelligence artificielle, la santé et la biotechnologie, l'autonomisation des communautés, et bien d'autres encore, mettant en lumière les idées avant-gardistes qui façonnent notre avenir. La cérémonie de remise des prix visait à célébrer ces réalisations, les participants ayant la possibilité d'interagir avec les finalistes lors de l'exposition des finalistes des prix de l'innovation.
Personnellement j’aime toujours le prix « WTF » (What the Future) qui récompense une catégorie qui ne trouve pas sa place dans les 10 autres ! Comme la physique quantique ou la nanotech… en passant par la bio-ingénierie… et le gagnant de cette année « augmente le soleil ».. rien que ça ! Je t’invite à aller jeter un œil à UbiGro !
En outre, SXSW 2024 a été décrit comme une célébration mondiale de la brillance technologique, avec un accent particulier sur la cybersécurité, le web décentralisé (Web3), la trajectoire des géants de la Big Tech et la scène technologique d'Austin. La conférence a permis aux professionnels du monde entier d'obtenir des informations de la part des leaders de l'industrie et de faire progresser leur carrière. La cérémonie de remise des prix de l'innovation a été un événement majeur, récompensant des réalisations technologiques exceptionnelles dans divers domaines.
Cet aperçu complet des événements technologiques et commerciaux de SXSW 2024 illustre le rôle de la conférence dans la présentation de technologies innovantes et dans la promotion de la croissance professionnelle et de la collaboration au sein de la communauté technologique mondiale.
Promis l’an prochain, on y va tous ensemble ! Ca envoie quand même grave ! Et puis dans les villes, les Texans sont moins cons que dans leur désert pétroleux !
Pas de cul pour PornHub
Depuis un certain temps, Pornhub joue un drôle de jeu avec les législateurs de plusieurs États. L'année dernière, le diffuseur de X a bloqué l'accès aux utilisateurs du Mississippi, de la Virginie et de l'Utah.
Cette semaine, le site est devenu inaccessible aux habitants du Lone Star State (le Texas).
En effet, les Texans sont désormais officiellement interdits d'accès à Pornhub, à moins qu'ils ne soient suffisamment rusés et équipés d’un VPN pour se faufiler derrière les videurs numériques.
C’est le résultat d'une bataille sur les lois relatives à la vérification de l'âge sur les sites pornos, qui ont fait leur apparition comme partout aux USA, dans un grand nombre d’états.
Dans une tournure qui ne surprend personne, Pornhub n'est pas très enthousiaste à l'idée de demander à ses clients de montrer leur carte d'identité numérique à l'entrée.
Les rumeurs à ce sujet courent depuis un certain temps, mais, citant des préoccupations qui feraient hocher vigoureusement la tête à tout défenseur de la vie privée, le site a choisi d'exclure les Texans plutôt que de risquer de se faire attaquer par le croque-mitaine de la sécurité des données.
C'est une décision audacieuse, surtout si l'on considère que le site a d'abord joué le jeu de la loi avec un arrêté similaire en Louisiane.
Comme tu peux l'imaginer, les utilisateurs qui souhaitent voir des personnes faire la bête à deux dos ne sont pas nécessairement très enclins à télécharger leur permis de conduire avant de se prélasser dans la cyber-luxure, ce qui a pratiquement mis fin à la consommation sur le site !
Alors jusqu’où le puritanisme des Etats-Unis doublé de leur besoin de libérer le business s’accommoderont du statuquo ?
Serait-ce la fin d’un business model pour une industrie qui a plus tôt que toute autre compris les intérêts, les failles et les opportunités du web ?
A suivre !
Tu veux acheter TikTok ?
Aux USA, les acheteurs intéressés par TikTok commencent à se manifester après l'adoption mercredi dernier par la Chambre des représentants d'un projet de loi qui pourrait forcer la vente de l'application ou l'interdire s'il était promulgué.
La loi sur la protection des Américains contre les applications contrôlées par des adversaires étrangers a été adoptée par 352 voix contre 65. Les législateurs se sont inquiétés du fait que le gouvernement chinois pourrait utiliser TikTok pour diffuser des informations erronées et manipuler les utilisateurs américains. Nombre d'entre eux ont souligné qu'ils n'essayaient pas d'interdire purement et simplement TikTok, bien que les 170 millions d'utilisateurs américains de l'application n'aient pas été convaincus.
Si le Sénat adopte le projet de loi et que le président Joe Biden le signe, ByteDance, la société mère de TikTok basée en Chine, devra vendre l'application à une société américaine dans un délai de six mois. Dans le cas contraire, TikTok pourrait être interdite aux États-Unis.
Bien que certains critiques aient déclaré que ce délai n'était pas réaliste, des investisseurs de premier plan ont exprimé leur intérêt pour l'acquisition de l'application.
Voici les acheteurs potentiels jusqu'à présent dans le cadre d'une éventuelle vente de TikTok - et un aperçu des entreprises qui ont déjà essayé.
1-L'ancien secrétaire au Trésor Steven Mnuchin
Steven Mnuchin, un banquier d'affaires qui a été secrétaire au Trésor sous la présidence de Donald Trump, a déclaré qu'il réunissait un groupe d'investisseurs pour acheter potentiellement TikTok, bien qu'il n'ait pas précisé qui. Il n'a pas non plus fait part d'une valorisation potentielle de l'application.
2-Rumble
Rumble, une plateforme vidéo en ligne populaire parmi les conservateurs, a partagé une déclaration de son PDG, Chris Pavlovski, sur X mardi. Pavlovski s'adresse au PDG de TikTok, Shou Zi Chew, et propose de "rejoindre un consortium avec d'autres parties cherchant à acquérir et à exploiter TikTok aux États-Unis". Il n'est pas clair quelles "autres parties" seraient impliquées dans l'acquisition.
Interrogé sur une éventuelle acquisition de TikTok et sur l'enquête de la SEC, un porte-parole de Rumble a renvoyé NBC News aux précédentes déclarations de Pavlovski sur ces questions, publiées sur X.
Rumble a des investisseurs de premier plan, dont Peter Thiel et le sénateur J.D. Vance, R-Ohio. Donc tout peut arriver !!
3-Bobby Kotick, ancien PDG d'Activision Blizzard
Bobby Kotick a quitté son poste chez Activision Blizzard en décembre. Selon le Wall Street Journal, qui cite des sources anonymes, il chercherait maintenant des partenaires pour le rejoindre dans une acquisition potentielle de TikTok. La publication rapporte que Kotick a exprimé son intérêt pour l'achat de TikTok au cofondateur de ByteDance, Zhang Yiming, et au PDG d'OpenAI, Sam Altman.
NBC News n'a pas vérifié de manière indépendante l'intérêt de Kotick pour TikTok.
4-Kevin O'Leary
"L'investisseur et homme d'affaires Kevin O'Leary a déclaré dans une interview à Fox News que TikTok "ne sera pas interdit parce que je vais l'acheter".
O'Leary a publié l'interview sur son propre compte TikTok. Il a également déclaré que Meta et Google n'achèteraient pas l'application, pour des raisons de réglementation.
"Un syndicat d’acheteurs sera formé. J'aimerais y participer, bien sûr", a-t-il déclaré.
M. O'Leary estime que les investisseurs chinois devraient conserver 20 % de la nouvelle société et que celle-ci devrait avoir un PDG et un conseil d'administration américains, ainsi que des serveurs américains. Les nouvelles données américaines de TikTok ont été stockées dans l'infrastructure cloud d'Oracle, basée à Austin (Texas), à partir de 2022.
M. O'Leary a déclaré que TikTok "valait des milliards". Il l'a qualifié de "l'une des plateformes publicitaires les plus performantes aujourd'hui".
5-Des acheteurs déjà intéressés
Lors des précédentes tentatives du gouvernement américain de forcer la vente de TikTok, d'autres entreprises auraient été en pourparlers avec ByteDance pour acquérir les activités américaines de l'application.
En 2020, Microsoft a déclaré qu'elle était "déterminée à acquérir TikTok sous réserve d'un examen complet de la sécurité et de fournir des avantages économiques appropriés aux États-Unis, y compris au Trésor américain", selon un rapport de NBC News à l'époque. Le rapport indiquait également que Microsoft achèterait les activités de TikTok au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande dans le cadre de l'accord.
L'accord n'a finalement pas abouti, Oracle ayant été choisi pour superviser potentiellement les opérations américaines de TikTok et les données des utilisateurs. NBC News avait précédemment rapporté qu'Oracle aurait le contrôle opérationnel de l'application aux États-Unis, tandis que ByteDance conserverait la majorité des parts de TikTok.
Walmart a ensuite rejoint Oracle en proposant d'investir dans TikTok. Mais la vente a été suspendue lorsque l'administration Biden est entrée en fonction. Oracle héberge les données américaines de TikTok sur ses serveurs depuis 2022.
Bon, sinon, chez nous, personne ne s’est montré intéressé… Ah oui, mais c’est parce que chez nous, les gentils chinois ne font aucun mal à notre jeunesse ni à nos données… c’est vrai !
100 balles et sur Mars…
Le dernier coup d'éclat de SpaceX avec sa fusée Starship pourrait en impresionner plus d’un ! Imagine un peu : une bête métallique géante, plus haute qu'un gratte-ciel et plus large qu'un 747, décide de faire un demi-tour du monde en toute décontraction après avoir décollé du Texas.
Oui, il a littéralement parcouru la moitié de la planète, juste pour s'amuser, en montrant sa capacité à transporter des objets lourds dans l'espace sans transpirer ni bouger les oreilles !
Pas mal !
Elon Musk, le magicien de SpaceX derrière le rideau, était probablement en train de taper sur son tel d'une main et d'applaudir de l'autre lorsqu'il a tweeté que Starship avait atteint sa vitesse orbitale. Gros ego-boost phalique pour Elon ! « T’as vu ce qu’elle fait ma fusée, vieux !? »
Malgré le décollage réussi et l'impressionnante démonstration de force dans l'espace, le propulseur de Starship a piqué une crise et s'est écrasé dans le golfe du Mexique.
C'est comme si SpaceX avait réussi son audition, mais avait trébuché sur la sortie de scène. Enfin, l'un des moteurs Raptor de Starship a décidé de ne pas jouer le jeu et n'a pas redémarré dans l'espace, ce qui est un peu l'équivalent cosmique d’une rupture à l’amiable !
Malgré ces contretemps, Starship se rapproche du rêve de Musk de transformer l'humanité en une espèce interplanétaire, avec Mars comme ultime destination de vacances.
N'oublions pas que ce mastodonte d'acier et d'ambition ne sert pas qu'à frimer : il a de sérieuses missions en vue, comme envoyer des satellites dans l'espace plus vite que vous ne pouvez dire "Starlink" et permettre aux astronautes de se rendre sur la Lune.
On parlait de 2025… pas sûr ! En même temps, c’est pas l’orga des JO de Paris 2024 donc tout est possible, non ?
Alors que Starship est encore en train de perfectionner son retour sur Terre, il est clair que SpaceX est sur une trajectoire qui pourrait permettre à Musk de réaliser ses rêves d'immobilier martien.
Et chaque vol d'essai nous rappelle que dans le secteur spatial, il ne s'agit pas seulement de décoller, mais aussi d'assurer le spectacle. Et pour ça, on peut toujours compter sur Musk !!
I-robot au café !
La startup Bear Robotics de « serveurs robotisés » de la région de SF Bay Area, soutenue par LG, obtient un financement de 60 millions de dollars en série C !
Cette startup de Redwood City développant des robots autonomes capables de servir des plats aux convives a lancé une levée durant laquelle LG a mené le tour de table de cette série C. Bear Robotics a annoncé ce tour de table mardi dernier.
"Ce coup de pouce stratégique permet à Bear Robotics de franchir de nouvelles frontières, en se concentrant sur des marchés émergents tels que l'entreposage intelligent et l'automatisation de la chaîne d'approvisionnement", a indiqué l'entreprise dans un message publié sur LinkedIn.
Ce nouveau financement intervient environ deux ans après l'annonce par Bear Robotics de sa série B, qui s'élevait à 81 millions de dollars.
Entre l’IA qui va vider les bureaux et les robots qui vont nous servir des demis, le monde de demain sera oisif et déshumanisé, un peu à la Wall-E comme nous l’annonce entre les lignes la bourse qui célèbre en même temps l’avènement de Nvidia et le sacre de NovoNordisk : notre avenir est un peignoir rose pâle et un smoothy betterave-pomme-gingembre devant le biopic de la vie de Taylor Swift ! Je te le dis !
Bear Robotics n'a pas divulgué sa nouvelle valorisation, mais la société était évaluée à plus de 480 millions de dollars après sa série B, selon PitchBook.
Un pourboire !
Le nouveau financement porte également le financement total de l'entreprise à plus de 186 millions de dollars, et ses investisseurs précédents comprennent IMM Private Equity, le groupe coréen Lotte et SoftBank.
Softbank c’est un peu Mickey à Eurodisney : si tu ne les vois pas dans les gros deals tu t’inquiètes !
Le PDG de Bear Robotics, John Ha, a fondé l'entreprise en 2017 après avoir acheté un restaurant, Kang Nam Tofu House à Milpitas. Avant cela, il a également été ingénieur logiciel principal chez Google pendant plus de cinq ans.
Il faut croire qu’il aura voulu avec sa nouvelle boite conserver le meilleur de ses deux expériences !
« Food for Thought »
Une vision venue d’Asie (par Eric Saint-André)
(traduit de l’anglais)
Dans le cadre de mon expérience professionnelle, que ce soit au sein d'entreprises multinationales, de grandes entités publiques ou de PME, j'ai rencontré un obstacle commun à l'innovation : l'enracinement de la mentalité et des modèles mentaux.
Malgré une compréhension de l'agilité, de l'expérimentation et de l'orientation client, le plus grand défi reste l'adoption d'un esprit de débutant.
L'obstacle des mentalités établies :
La façon dont les entreprises fonctionnent depuis des années, enracinée dans les succès passés et la sagesse conventionnelle, entrave souvent leur capacité à explorer et à créer des opportunités futures. Ce phénomène ne se limite pas aux cultures organisationnelles, mais s'étend à nos parcours de croissance personnelle. J'ai découvert que pour réussir, il faut être prêt à abandonner des croyances et des approches bien ancrées.
Adopter le Shoshin pour l'innovation :
Shoshin, ou "esprit du débutant", représente un changement de paradigme. Il préconise d'aborder les défis et les opportunités sans idées préconçues, en faisant preuve de curiosité et en étant ouvert à toutes les possibilités. Cet état d'esprit est essentiel pour quiconque souhaite innover ou résoudre des problèmes de manière créative.
Cultiver une culture de la curiosité :
Les entreprises innovantes défendent l'état d'esprit du débutant en accordant la même valeur à toutes les idées, quelle que soit leur origine. Des pratiques telles que les hackathons et les séances de brainstorming contribuent à faire tomber les barrières hiérarchiques et à favoriser une culture où la curiosité et l'ouverture d'esprit sont primordiales.
Mon engagement personnel en faveur de l'esprit du débutant :
En réfléchissant à mes interactions avec diverses organisations, je reconnais le pouvoir transformateur de l'adoption d'un esprit de débutant. C'est un engagement que je maintiens également dans mon parcours de développement personnel, en remettant continuellement en question mes idées préconçues et en m'efforçant d'atteindre un état d'apprentissage perpétuel.
Réfléchis-y :
Réfléchis aux aspects de ton travail ou de ta vie personnelle où tes expériences passées influencent fortement tes décisions. Cette semaine, mets-toi au défi d'aborder un problème ou une tâche familière comme si c'était la première fois que tu y étais confronté. Fais preuve de curiosité, d'ouverture d'esprit, d'envie d'apprendre et de flexibilité. Tu pourrais être surpris par les nouvelles idées et solutions qui émergeront.
En résumé
Adopter un esprit de débutant est plus qu'une pratique ; c'est une voie pour débloquer l'innovation et la créativité.
En regardant le monde d'un œil nouveau, nous pouvons découvrir des solutions inédites, rajeunir notre approche du travail et de la vie, et libérer tout notre potentiel de croissance et de découverte. Mettons-nous au défi d'incarner l'esprit du débutant, car c'est en lui que réside la clé d'une exploration et d'une transformation sans limites.
(Eric Saint-André est un expert des méthodes d’intelligence créatives et d’innovation à Singapour. Il intervient dans les plus grandes écoles du monde et auprès des Fortune500 en Asie du Sud-Est)
« Impact of the day! »
Nouvelle rubrique, et j’y ai mis le temps !
L’impact qui dicte l’essentiel de mes missions pros, qui s’impose à nous lorsque nous investissons, eh bien je l’avais relégué au statut de décoration par ici !
Alors c’est promis, dès à présent, ce sera au minimum une startup à impact par newsletter… voire plus !
Ekstere pédale de plus en plus vite !
Cette semaine, on commence, avec l’approche des rendez-vous de la mobilité, par une acteur de la mobilité douce : Ekstere.
La startup souhaite rendre le e-Bike durable accessible à tous !
Parti du constat que l’essor des véhicules de mobilité douce entraîne logiquement un second marché, Ekstere veut être l’opérateur principal de ce marché qui sera bientôt plus grand que celui des e-bikes neufs !
Dans un premier temps la mission de la startup est d’accompagner et d’éduquer la cible : trop de marques, de modèles, souvent très chers pour des vélos qui nécessitent souvent un SAV coûteux !
Mais pour embarquer la cible, la présence online ne suffit pas : il y a moins de 4% des e-bikes d’occasion qui sont achetés en ligne !
C’est la raison qui a poussé Ekstere à construire un véritable réseau phygital autour du e-bike, tournant majoritairement autour d’une market place et d’un réseau d’ateliers (pour tester et entretenir son e-bike).
La présence sur le terrain permet de pénétrer le marché en créant la proximité nécessaire, avec le produit, et intuitu personae. Le taux de transformation étant de 90% lorsque l’on a pu essayer un vélo ! En outre, en atelier, on optimise son achat, on s’équipe, donc l’upsale est une opportunité non négligeable.
Côté consommateur, la présence rassure, le contact engage, le choix se fait plus simple et rapide : se convertir au « véhicule d’occasion » n’est pas intuitif pour une population qui a découvert le e-bike seulement depuis les 6 dernières années.
La société existe depuis 2022 et cartonne déjà, le pivot sur les ateliers n’a que quelques mois, mais le succès est déjà palpable et la startup est en levée de fonds actuellement pour « rouler » sur les pas de son aînée et concurrent digital Upway qui a levé 65 millions d’euros…
L’entreprise a un triple impact : environnemental, puisque 1/ son business pousse à l’achat de e-bikes de seconde main, reconditionnés, durables, 2/ mobilité douce qui œuvre à dépolluer nos villes et nos campagnes, et social, puisque la création de ces ateliers, outre le lien qu’ils créent sont à l’origine de nombreux emplois locaux…
Si tu veux les aider à trouver les 3 millions d’Euros qu’ils cherchent actuellement, eh bien tu peux joindre l’un des deux fondateurs, Philippe Masseau ou Marine Sappey dont je te donne le lien Linkedin ici même !
Avec tes sous, ils attaqueront tout le territoire à commencer par les grandes villes de France et 7 ateliers sous une vingtaine de mois !
« Friends and Network »
Kornette, quand ton coup de cœur peut être un coup de génie !
J’ai bien lâché les chiens sur les mollets de QVEMA en début de Newsletter, mais comme toujours ce qui m’intéresse, au-delà de montrer les problèmes, c’est d’apporter des solutions !
Or, à toi, cher ami de startup, qui cherche à te financer, voici un nouvel espace malin, économique et pratique où rencontrer tes premiers investisseurs !
Il s’agit de Kornette, le nouveau projet du repeat-entrepreneur Jean-David Rombi que j’ai eu la chance de croiser sur les bancs de la 34 Elements Academy il y a quelques temps !
Comme quoi Pierre Gaubil n’est décidément jamais loin !
Jean-David, en tant qu’investisseur lui-même s’est aperçu au fil du temps de plusieurs problèmes liés à la phase de financement des startups !
Les startups focalisent souvent sur une levée de fonds trop tôt, sans accompagnement et sans bosser le reste, ce qui les met en situation d’échec sans que leurs fondateurs ne s’en aperçoivent vraiment… et ce, notamment par ce que certaines structures parviennent quand même parfois à attirer dans leur cap-table des BAs peu scrupuleux ou à la due-diligence mal fichue ce qui crée un joyeux cocktail de foirade annoncée.
Or, si la France avait encore il y a peu de temps les plus mauvais BAs de la planète, sortis du Rotary ou du Lions et se demandant s’il fallait acheter un 23ème studio ou mettre 40k€ dans la startup du fils de la voisine, nous avons la chance, avec l’émergence des premières générations de « mafias » de compter sur de jeunes investisseurs avertis depuis 3 ou 4 ans.
Souvent d’ailleurs plus experts que leurs collègues des VCs si l’on regarde ce qui se passe depuis 2019, notamment du côté de ces derniers, mais c’est un autre débat !
En considérant toutefois que les BAs, au même titre que les startups ont parfois besoin d’éducation (créer une envie, susciter l’intérêt, provoquer la due diligence, et sortir du bon vieux schéma de « mouton-défiscalisateur non impliqué »), mais aussi besoin de se rencontrer de discuter entre eux, de se stimuler autour d’un projet.
Et c’est donc parti de ces constats que JD Rombi a créé Kornette, comme un coup de clairon dans ton oreille d’investisseur !
Le projet visant avant tout à remettre l’humain au cœur du process d’investissement, consiste en une plateforme qui permet aux Business Angels de se connaître, de vivre une expérience, de se lancer collectivement dans des aventures, grâce à une curation qui offre le meilleur deal-flow à chacun d’entre eux.
Rapprocher les gens. C’est bien. Les éduquer, c’est encore mieux : l’accompagnement que Kornette propose aux startups (refonte de deck, accompagnement pitch, coaching autour de questions types…) permet d’apporter aux investisseurs un deal-flow clair, lisible et qui correspond à la thèse d’investissement de chacun.
Comment ça marche ?
L’investisseur est comme sur Tinder et swipe jusqu’à tomber sur un projet qui le botte ! Une fois qu’il prête un intérêt certain à un projet, alors la plateforme envoie l’investisseur dans un chat collectif dans lequel se retrouvent tous les investisseurs intéressés. (on n’ose pas imaginer si c’était aussi le cas sur Tinder ! LOL).
Les conversations sont modérées par Kornette et dès qu’une proposition doit se faire, une promesse (montant), sans transaction sur la plateforme, la mise en relation avec la startup est effectuée.
L’outil n’est donc pas transactionnel, Kornette ne prend pas de « carried », pas d’equity, pas de fees sur la levée.
C’est beaucoup plus simple : la startup paie 190€ par mois. Sans engagement, le temps de réaliser sa levée. Soit une promesse de fou !
Sachant que le seul coaching à ce prix serait déjà une aubaine, là, l’accompagnement, la mise en avant et l’accès auprès de nombreux BAs est une opportunité à saisir pour quiconque souhaite lever de l’argent après avoir cramé les tunes des 3F (Friends, Family & Fools) !
Ca commence à bien fonctionner comme me le disait Jean-David il y a quelques jours ! Et la fraicheur du projet qui fleure bon la Méditerranée le doit à l’expérience de son patron, au territoire dont il est issu (Marseille bébé !), et à l’urgence à laquelle il répond de la manière la plus simple qui soit ! On parlerait presque d’impact, dis !
Fun fact lié aux affres de jeunesse du projet : un investisseur a fait à un entrepreneur une promesse d’invest in-app de 750 000 euros au lieu de 7500 euros pour une levée à 250 000 euros ! Le founder a du appeler Jean-David 20 fois en 1 minute pour qu’on le mette immédiatement en lien avec ce mystérieux et généreux BA ! Ange Providentiel, prototype de la Française des Jeux, ou Mécène du Mucem…
L’histoire ne nous dit pas si la levée a été sur-souscrite, mais si toi aussi, tu veux draguer les investisseurs de Kornette avec ton projet, fonce sur la plateforme : kornette.com ! Et Jean-David sera au Maddykeynote à la fin du mois ! RDV pris ?